Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
Publié le 14/04/2012
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S’étonner soi-même est possible mais cette surprise n’est pas de
taille avec celle que suscite parfois autrui. Précisément, connaître
quelqu’un, n’est-ce pas être capable de prévoir ses actes et
pensées ? Or, autrui désigne l’autre, donc qui est extérieur à moi.
Comment alors pourrais-je le connaître aussi facilement que je me
connais moi-même, qui suit directement conscient de mon
intimité ? Pourtant, cette proximité est également un inconvénient.
Connaître, cela signifie également savoir, être capable de tenir un
discours vrai et objectif. Or, étant à la fois sujet et objet de la
connaissance de moi, puis-je prétendre être objective ? N’est-il pas
plus facile de connaître autrui dans la mesure où je peux porter sur
lui un regard extérieur ? Nous voyons que chacune de ces
connaissances présente des avantages comme des inconvénients.
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correcteur
S’étonner soi-même est possible mais cette surprise n’est pas de
taille avec celle que suscite parfois autrui.
Précisément, connaître
quelqu’un, n’est-ce pas être capable de prévoir ses actes et
pensées ? Or, autrui désigne l’autre, donc qui est extérieur à moi.
Comment alors pourrais-je le connaître aussi facilement que je me
connais moi-même, qui suit directement conscient de mon
intimité ? Pourtant, cette proximité est également un inconvénient.
Connaître, cela signifie également savoir, être capable de tenir un
discours vrai et objectif.
Or, étant à la fois sujet et objet de la
connaissance de moi, puis-je prétendre être objective ? N’est-il pas
plus facile de connaître autrui dans la mesure où je peux porter sur
lui un regard extérieur ? Nous voyons que chacune de ces
connaissances présente des avantages comme des inconvénients.
Il
est donc malaisé de déterminer laquelle des deux est la plus facile à
établir.
Connaître quelqu’un, cela nécessite-t-il un regard extérieur
et objectif, ou est-ce plus facile en étant proche de la
personne ? Nous verrons dans un premier temps qu’il m’est plus
facile de me connaître que de connaître autrui grâce à ma proximité
avec moi-même.
Mais on se pose la question si la conscience que
j’ai de mon intimité constitue- une connaissance objective, sans
mensonge et comment se forger une représentation complète de qui
que ce soit.
Ce qui amène dans un deuxième temps le possible
renvoi dos à dos des connaissances d’autrui et de soi-même.
Montrer que les difficultés de l'une se retrouve dans l'autre et
inversement.
Et finalement, en troisième partie, que c’est peut-être
la connaissance d'autrui qui sera la plus facile à posséder.
Connaître quelqu’un, c’est pouvoir le décrire, disposer des
informations les plus complètes possibles sur lui.
Dans ce sens, qui
pourrais-je connaître plus facilement que moi-même ? Ce qui rend
l’accès à la connaissance de l’autre pénible, c’est la distance.
Autrui m’est extérieur.
Dès lors, je peine à connaître ses pensées et
ses sentiments, qu’il n’exprime pas ou imparfaitement.
Je n’ai,
également, qu’une connaissance limitée de son histoire, de sa vie,
alors qu’ayant vécu la mienne, j’en ai une connaissance intégrale.
Ainsi, si connaître quelqu’un signifie avoir accès aux informations
les plus complètes possibles sur lui, nous pouvons dire qu ’il
n’existe personne qu’il me soit plus facile de connaître que moi-
même.
J’ai un accès facile et immédiat aux informations me
concernant.
Bergson, dans La conscience et la vie , montre ainsi
que la conscience est rendue possible grâce à la mémoire « Si
notre conscience n'était que pure intuition de l'instant, elle ne
serait rien.
La conscience intègre la totalité du passé dans la
mémoire, qui est comme la source de notre intégration et de notre
compréhension du moment présent .
».
Si nous n’avions aucune
mémoire nous serions sans cesse en train de renaître et ne
pourrions donc jamais dire « je ».
Peu importe l’étendue de cette
mémoire, seul compte le fait d’avoir immédiatement conscience Bien
oui
bien
bien
oui
oui
oui
oui
assez bonne introduction :
problème clairement posé,
bonnes analyses et difficultés
bien exposées.
Oui
oui
oui
bien
oui.
»
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