Devoir de Philosophie

Est-on victime de la société ?

Publié le 06/10/2018

Extrait du document

À l’inverse, dans l'Enquête sur les principes de la morale, Hume constate que la sympathie naturelle envers ses proches est modifiée, en mieux, par une vie sociale. Elle gagne en intensité du fait qu’elle acquiert artificiellement plus de force par rapport à l’amour-propre naturel, qui vise, lui, au seul bien de soi et de ses proches. Et elle gagne en extension du fait qu’elle s’étend bien au-delà de nos proches pour atteindre le fait social en lui-même. La société comme telle devient objet de notre attention et de notre considération (cf. chapitre 4 p. 38), y compris parfois quand les mesures prises ne servent pas notre intérêt direct. Mais, pour obtenir ce degré de transformation en chacun, il faut que les relations entre tous se développent de plus en plus. La société crée la sociabilité, et non l’inverse.

L’homme peut-il rester ou devenir sauvage ?

 

L’enfant sauvage Victor trouvé dans les forêt de l'Aveyron en 1800, après avoir survécu à un abandon, témoigne du lien essentiel entre société et culture.

 

C’est la vie en société qui engendre la culture, au sens où les dispositions humaines élémentaires, langage, technique, etc., sont vouées à se développer dans un contexte collectif.

« pr end l'exemple de l'amour -propr e, dans le Discour s sur l'inégalité.

Il s'agit pour lui d'un senti ment ar tif iciel, dû au fait que l'homme se com pare sans cesse aux aut­ res, en voulant leur être supér ieur d'une manière ou d'une autre, par les biens qu'il possèd e, par la réputa tion qu'il se forge , etc.

Il s'ag it moins d'avoir souci de soi que de se préférer aux autres, il s'ag it moins de s'esti mer que d'être persuadé que les autr es nous estiment.

Or, selon Rousseau, ce sentiment n'existe pas natur elle­ ment.

Car, natur ellemen t, il y a bien veillance ou indif fére nce pour autrui, et non com pétition.

0 ou de après aban don, essentiel culture.

qui au sens etc ., collectif.

0 0 c.

Syn thèse b.

Amélior ation À l'inverse, dans l'Enq uête sur les principes de la morale, Hume constate que la sym pathie naturelle env ers ses proches est modif iée, en mieu x, par une vie sociale.

Elle gagne en inten si té du fait qu 'elle acquier t artif iciellement plus de force par ra ppor t à l'amour -propre natur el, qui vise, lui, au seul bien de soi et de ses proches.

Et elle gagne en exte nsion du fait qu 'ell e s'é tend bien au-del à de nos proches pour atteindre le fait social en lui­ même.

La socié té comme telle devient objet de no tre atte ntion et de notre consid ération (cf.

cha­ pitr e 4 p.

38), y compr is par fois qu and les mesur es prises ne servent pas notre intérêt direct.

Mais, pour obtenir ce deg ré de transf ormation en cha­ cun, il fa ut que les relati ons entre tous se déve­ loppent de plus en plus.

La socié té crée la sociabi lité, et non l'inverse.

Ces deux anal yses différe ntes reconnaissent que la vie sociale impose des com­ por tement s spécif iques et amène des transf ormations en l'homme.

Dire que l'homme est un animal politique, fait pour vivre en socié té, ne suf fit pas.

Encor e fa ut-il montrer commen t il est façonné par elle.

En témoigne l'existe nce, mise au jour et jus tifiée par Durkheim, de faits sociau x.

Un fait social est une manière de penser ou d'agir extérieure à l'indi vidu et s'im posant à lui, au même titre que des lois biologiques et corpor elles.

Il existe des com porteme nts, des façons d'être, dont le principe réside dans le fait qu'il s sont produits socialement.

L' enthousiasme d'une foule n'a rien à vo ir en effet avec la somme des entho usias­ mes individuel s.

Cela justifie pour Durkheim l'existe nce de la socio logie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles