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Ethique à Nicomaque, I, IV et VI d'Aristote (commentaire)

Publié le 27/02/2012

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aristote

Préambule

●Le bien est la visée de tout. Aristote prépare l’idée que le bien ultime est de l’ordre de l’action plutôt que de la technique, idée qu’il développe dans la première partie.

 

●La connaissance du bien suprême constitue l’œuvre de la politique : la fin de la politique doit d’ailleurs être le bien humain.

Ce passage a parfois donné l’impression qu’il distingue la morale individuelle de la politique. En vérité, il ne distingue que le souci d’avoir personnellement ce bien et celui de le procurer, de le transmettre aux autres. Le succès du second est placé au-dessus du succès du 1er par Aristote.

 

 

Première partie : Le bien humain suprême

●Problème de la définition du bonheur : définition inconstante selon l’individu et les circonstances (l’homme malade affirme que c’est la santé ; l’homme pauvre pense que c’est la richesse etc.)

 

●Le bonheur est la fin ultime, le bien final.

Or, est final le bien digne d’être poursuit en lui-même, non celui qui est poursuivi en raison d’un autre. Il se suffit ainsi à lui-même.

 

●Définition du bonheur étoffée au fur et à mesure par Aristote. Bonheur = quelque chose de final et d’autosuffisant = vie parfaite et l’action réussie = la chose la meilleure, la plus belle et la plus plaisante. Aristote laisse comprendre que le bonheur n’est atteint qu’au terme d’une longue maturation au cours de laquelle s’installe la vertu. Bonheur = acte qui traduit la vertu

aristote

« vice et dont on n’est pas soi-même la cause (pauvreté, maladie…).

Au sens fondamental du terme, on dit d’un individu qu’il est courageux lorsqu’il n’est pas effrayé par une belle mort, ni par ce qui conduit à la mort de façon imminente, qu’il affronte tout ce qui est ou paraît redoutable à l’homme. Il faut exclure des préoccupations du courageux tout ce qui est étranger à la morale de son action (ex : souci de sa réputation, honorabilité). Différence entre le lâche, le téméraire et le courageux.

Les 1 ers font preuve d’excès ou de défaut, le second tient au contraire le milieu, fait preuve de mesure et adopte l’attitude qu’il faut.

Nombreuses sont les formes impropres de courage : courage civique (né de la contrainte, or ce n’est pas par contrainte qu’on doit être courageux, mais c’est la recherche de la beauté du geste qui nous pousse à être courageux ), expérience professionnelle (soldats deviennent des lâches lorsque le danger dépassent ce qu’ils avaient prévu), l’ardeur (qui consiste à suivre uniquement son affection, non le beau), l’optimisme (s’imaginent être les + forts et n’avoir aucun mal à subir). Le courage est chose pénible et objet de louanges, néanmoins son but est agréable. ●La tempérance (= faire preuve de mesure, moyenne, lorsque des plaisirs ont en jeu) : elle ne s’applique ni aux plaisirs de l’âme, ni aux plaisirs corporels, mais à ceux du toucher et du goût. Aristote va jusqu’à affirmer que le plaisir de manger, propre à l’intempérant, est d’ordre tactile et non gustatif.

C’est une manifestation de l’excès dans les plaisirs et donc une chose blâmable.

Il faut donc éduquer « l’appétit » car l’action non raisonnée et non délibérée est une action commandée directement par l’appétit de l’immédiat, et n’aboutit à rien de bon. ●La générosité (acte de donner) : Le citoyen doit éviter la prodigalité (= se ruiner par sa propre faute) et l’avarice.

Selon Aristote, être généreux, c’est faire le meilleur usage de sa richesse et donc posséder la vertu en rapport avec ses biens , donner sans s’en affliger.

Donner a rapport avec l’acte de bien faire, et d’accomplir ce qui est beau. Ce n’est pas dans la quantité des biens qu’il donne, mais bien dans son état (la richesse dont il dispose) que se trouve la marque du généreux.

La générosité constitue donc la moyenne quand il s’agit de donner ses biens et d’en accaparer les autres.

Notamment, le cas du prodigue est plus défendable que celui de l’avare : ce défaut peut plus facilement se guérir (avec l’âge, l’épuisement de ses ressources) et, de plus, le prodigue a les capacités d’arriver au juste équilibre car il a un caractère se rapprochant de celui du généreux, tandis que l’avarice semble incurable. ●La magnificence : Evoque l’idée de grandeur et de convenance : désigne la qualité de celui fait les choses en grand, mais avec la grandeur adéquate, et surtout en éprouvant de la joie.

Ce n’est pas pour son plaisir qu’il dépense, c’est pour servir les intérêts communs. Différences entre le courageux et le magnifique : -Distinction de la quantité des sommes engagées -La vertu d’une œuvre diffère selon qu’il s’agit d’un objet en sa possession ou d’une opération qu’on accomplit ●La magnanimité : Le magnanime est celui qui estime mériter de grandes faveurs et qui en est d’ailleurs digne et qui s’estime donc à son juste mérite.

La magnanimité est une vertu qui suppose toutes les autres vertus : ce sont elles qui, dans le jugement du magnanime, justifient l’honneur auquel il a droit.

En ce sens, elle semble être la « parure des vertus » dans la mesure où elle les grandit et ne peut exister sans elles.

Les actes vertueux du magnanime sont caractérisés par le détachement avec lequel il les effectue.

Il doit être bienfaisant, réservé, franc, garder un distance raisonnable à l’égard d’autrui Excès ou défaut : pusillanime ou vaniteux. ●La vertu qui paraît ambition : Problème de vocabulaire : il n’existe pas de mot pour désigner la moyenne, alors que les extrêmes associés existent.. »

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