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Etre conscient de, est-ce savoir que ?

Publié le 22/02/2012

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Le mot « C » vient du latin cum scienta qui signifie « accompagné de savoir, avec connaissance ». Mais, être conscient de, est-ce savoir que ? En effet, suffit-il de discerner qqch ou qqn pour le connaître réellement ? A 1ère vue, C et savoir seraient reliés et l'un dépendrait de l'autre. L'étymologie du mot « C » renforcerait cette hypothèse. Etre conscient, c'est en effet agir, sentir ou penser et savoir qu'on agit, qu'on sent et qu'on pense. On est conscient lorsqu'on a qq connaissances, + ou - étendues, + ou - précises, de sa propre existence et de celle du monde extérieur. Néanmoins, de nombreux cas révèlent à quel point nous étions ignorants sur nous-m, sur les autres ou sur le monde bien que conscients de soi, d'autrui et du monde. Enfin, on peut se demander de quelle façon nous pouvons accéder aux connaissances. L'enjeu est notamment d'apercevoir les limites de la C, une notion qui demeure mystérieuse pour la plupart d'entre nous. Nous avons d'ailleurs bien du mal à la définir précisément.

« La C du monde est la C immédiate.

C'est la représentation du monde environnant et est considérée comme présentechez les mammifères.

C\'est d\'elle qu\'on parle dans des expressions comme perdre C. Le monde de l\'extériorité paraît tjrs + clair que celui de l'intériorité.

Dans le monde extérieur, il y a des obj auxcontours précis, des choses qui sont distinctes et mesurables.

Nous sommes conscients des obj qui nous entourent,nous les percevons, nous réagissons à leur présence. J'ai C du soleil car je sens la chaleur qui en émane.

Je sais que cet astre existe parce qu\'on me l\'a expliquéscientifiquement. Je m'ennuie dans le cours et je le sais car je manifeste des signes qui ne me trompent pas : énervement, attendre lasonnerie avec impatience … II) La conscience n'implique pas le savoir Il ne suffit pas d'avoir C pour le savoir. 1- Conscience de soi et connaissance de soi De nbr cas révèlent à quel point nous étions ignorants sur nous-m, bien que conscients d'être soi.Qui n\'a jamais eu des mots qu\'il pensait incapable d\'avoir un jour et qu\'il peut même avoir regretté dans la saprès les avoir prononcé ? Ne nous est-il jamais arrivé de commettre une action en totale contradiction avec noscroyances profondes et qui nous a véritablement surpris ? Ceci pourrait nous amener à penser qu\'il existe undécalage entre ce que nous sommes et ce que nous avons C d\'être. a) Se connaître implique au minimum que l'on prenne C de ce qui est inconnu en soi-m Par ex, si je suis angoissé et que je n'en vois pas les raisons, je prends immédiatement C que qqch m'échappe.

Je nesais pas ce que c'est, mais au -, je sais que je ne le sais pas.

Cette C de l'ignorance est le début de laconnaissance.

Or, souvent, les hommes n'ont m ps C des obscurités qui sont en eux.-Ils se méconnaissent parce qu'ils croient se connaître (ex : préjugés)-Ils se méconnaissent parce qu'ils se cachent à eux-m.L\'introspection, pour être une connaissance, doit être sincère.

Or, celui qui s\'observe peut avoir intérêt à cacherune partie de ce qu\'il découvre, de façon + ou - consciente car il ne veut pas reconnaître ses défauts.

C'est lephénomène de la mauvaise foi.

La C que nous avons de nous-m n\'est-elle pas juste le reflet de ce que nousvoulons être ? Comment en effet ne pas être partial lorsqu'il s'agit d'identifier ses propres qualités ? Chacun est sansdoute trop attaché à lui-m pour s'observer en toute objectivité - c'est ce qu'on appelle le narcissisme.

Par ex, je meconçois comme généreux mais je ne donne pas d'argent aux SDF pour autant.

Je refuse de me regarder en face carj'ai peur de la réalité.-L'expérience nous manque svt pour connaître les potentialités qui sont en nous.

On ne peut connaître ses limitesque dans l'action, ou lorsque la vie nous met au pied du mur.

Ce sont les épreuves de la vie qui peuventm'apprendre si je suis lâche ou courageux, résistant à l'épreuve ou frileux.Un sportif qui bat pour la 1ère fois un record de course de vitesse sait maintenant qu\'il en est capable. Tant qu'on ignore qu'on ignore, on ne peut pas chercher à se connaître ; tant qu'on n'a pas C d'un pb, on ne peutpas en chercher les causes. b) Se connaître implique qu'on puisse expliquer les vraies causes de ses sentiments, de ses pensées, de ses actionsou réactions Or, ces causes nous sont souvent inconnues car :-J'ai une C immédiate de mes envies et je peux imaginer que ce sont là les causes de mes actions.L'enfant qui fait un caprice croit vraiment désirer un jouet, il croit que cette envie est la cause de sa demande,alors que son but réel est p-e, par ex, de tester les limites de ses parents, ou leur amour.On peut être conscient d'être triste sans savoir pour quelle raison.

On peut aussi avoir un désir qui nous surprend.Nous soupçonnons alors qu'il y a en nous des choses dont nous ignorons l'existence et nous découvrons parfoisdans la stupéfaction, l'écart existant entre l'image que nous nous faisons de nous-m et celle que les autres nousrenvoient.-Cette ignorance des causes peut s'enraciner dans des mécanismes inconscients qui ne dépendent pas de moi(Freud) (ex : angoisse, phobies, complexes …).La théorie Freudienne qui met en avant l\'inconscient illustre bien le manque de connaissance que peut nousapporter la C que nous avons de nous-m.

Tous les souvenirs que la C ne peut et ne veut pas supporter sontrefoulés mais ne disparaissent pas de notre être, ils sont juste enfouis à un endroit que la C ne peut atteindre.Cependant, ils continuent d\'influencer la personne que nous sommes en remontant à certains moments quifavorisent leurs apparitions.

Si chez certaines personnes l\'influence de ce subconscient n\'est pas frappant, chezd\'autre on peut voir qu\'il développe une névrose.

Le cas des hystériques est le plus connu de tous, en effet cesfemmes ne subissant pourtant ni douleur physique ni douleur morale sont sujettes à des crises de nerf qui nepeuvent s\'expliquer que par l\'existence d\'un inconscient qui les torture.. »

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