Etre inconscient, est-ce ignorer?
Publié le 25/01/2020
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«est assuré qu'une pensée est là, qui est inconsciente, ce qui veut dire qu'elle se révèle comme absente». Il s'agit de reconnaître qu'il y a là une pensée, laquelle ne demande que quelqu'un pour être pensée. En effet, nos rêves, nos symptômes nous apparaissent absurdes, étrangers à notre pensée, mais il faut y voir le résultat du refoulement. L'advenir du sujet à lui-même consiste à admettre qu'il y va bien de lui dans ce qui se pense d'abord là en apparence sans lui. C'est ainsi que Freud formule l'objectif de la psychanalyse : «Là où était ça, le je doit advenir. »
«
étrangère qu'il ne comprend pas lui-même : «Où suis-je allé cherché
tout ça?» Le sujet est le lieu de pulsions qu'il ne veut pas reconnaître
comme étant les siennes, ce qui entraîne des conflits psychiques
1- entre la nécessité de donner satisfaction à ces pulsions, et le fait de
~ les chasser en dehors de la conscience.
L'inconscient est le produit de
:::> ce refoulement.
Le rêve serait une voie détournée pour l'expression
Ul des pulsions.
De même, un lapsus, un symptôme névrotique sont
Ill aussi des satisfactions de substitution, qui renvoient à un ensemble .J de conflits psychiques.
• Le principal objet du refoulement est la pulsion sexuelle.
L'inconscient est une sorte d'ignorance active : Freud parle du travail
du rêve, processus par lequel les désirs refoulés vont être livrés à une
véritable ré-élaboration (par condensation et déplacement) qui fait
qu'ils se présenteront comme déguisés au sujet qui ne s'y reconnaît
plus.
C'est son propre inconscient qui est à l'œuvre.
Ill.
Un savoir qui ne se sait pas
•Platon soulève ce problème dans le Ménon : quand nous cherchons
la solution d'un problème, nous en avons déjà une connaissance, car
nous la reconnaissons quand on la trouve.
Nous savons ce que nous
ne savons pas.
L'inconscient se caractérise, inversement, par une
certaine absence de savoir de ce que nous savons.
La logique impose
de trancher entre ce qui est connu et ce qui ne l'est pas, mais la prise
en compte de la subjectivité impose de se situer à la frontière, là où
l'ignorance et le savoir s'entremêlent.
•Jacques Lacan («Du sujet de la certitude», Les Quatre Concepts
fondamentaux de la psychanalyse) compare Descartes et Freud.
Le
premier dit: Je suis assuré de ce que je doute, de penser.
Le second,
«est assuré qu'une pensée est là, qui est inconsciente, ce qui veut
dire qu'elle se révèle comme absente».
Il s'agit de reconnaître qu'il
y a là une pensée, laquelle ne demande que quelqu'un pour être
pensée.
En effet, nos rêves, nos symptômes nous apparaissent
absurdes, étrangers à notre pensée, mais il faut y voir le résultat du
refoulement.
L'advenir du sujet à lui-même consiste à admettre qu'il
y va bien de lui dans ce qui se pense d'abord là en apparence sans
lui.
C'est ainsi que Freud formule l'objectif de la psychanalyse : «Là
où était ça, le je doit advenir.»
> Flash bac p.
35.
»
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