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Etre vivant, c'est être fait de mémoire. Si un homme n'est pas fait de mémoire. Il n'est fait de rien.

Publié le 26/01/2013

Extrait du document

C’est merveilleux de se rappeler

du meilleur moment dans notre vie. Un de ces moments qu’on n’oubliera jamais, que personne ne pourra

jamais nous voler. Et puis encore : bien sûr, Platon ne nous intéresse pas vraiment, parce qu’on ne le

connait pas personnellement, mais et ceux qui nous sont proches ? On meurt tous un jour. Et c’est dans ces

moments qu’on se rend compte combien sont importants les souvenirs. Les morts peuvent perdurer dans

notre esprit. Nos souvenirs, c’est ce que nous avons de plus précieux. C’est la seule chose qui nous

appartienne vraiment, qu’on ne peut pas nous retirer. Savoir qui on est, penser, comprendre ce qui nous

entoure et se rappeler de tous les gens qui sont partis, voilà à quoi nous servent tous nos souvenirs.

Pourquoi les nier ?

« notre mémoire pour comprendre le monde qui nous entoure, qu’on peut le faire.

La mémoire nous est indispensable.

Mais un amnésique peut penser, allez-vous me dire, alors qu’il a perdu la mémoire.

Un amnésique peut toujours retrouver ses souvenirs, il ne les a pas définitivement perdus.

Ce qui arrive, c’est comme si un verrou se pose sur son inconscient où sont gardé ses souvenirs.

Il suffit d’ouvrir ce verrou pour qu’il recouvre ses souvenirs.

Mais avant tout un amnésique ne perd que les souvenirs lui sont relatifs.

Il ne perd apparemment pas les souvenirs qui lui sont extérieurs et basiques, comme savoir ce qu’est une table ou qu’on mange avec des couverts.

Il oublie son identité, mais ce n’est pas celle-ci qui lui permet de penser.

Un amnésique oublie qui il est en tant qu’individu.

La mémoire c’est ce que nous sommes, des hommes et qui nous sommes, un individu.

Et comme chacun de nous a des souvenirs différents, chacun pense différemment. Nous commençons, donc, à nous souvenir autour des 4-5 ans, nos premiers souvenirs sont généralement des évènements qui nous ont particulièrement marqués ; une première joie ou une première peur, par exemple.

On se détache alors peu à peu, des pensées « animales », celles de survie, pourrait-on dire, celles de se nourrir, de se reposer et de se soulager.

On commence à réfléchir au monde qui nous entoure, à se poser des questions.

Et dès lors, tous nos souvenirs peuvent apporter quelques choses. Tout ce qu’il va nous arriver, va nous construire, nous constituer.

Car notre mémoire nous donnera une identité et personne ne pourra copier, effacer ou avoir les mêmes souvenirs que nous.

Et cette capacité va nous permettre en tout premier lieu, de se différencier des machines.

Ici, les animaux appartiennent à la même catégorie que nous.

Eux aussi ont des souvenirs et une mémoire, peut -être d’une forme différente de nous, mais tout de même présente.

Par contre les machines n’en possèdent clairement pas.

Certes, on leur a fabriqué et donné une sorte mémoire artificielle, certes, mais elle est bien loin d’être pareille à la nôtre. Pourquoi ? Un ordinateur est une œuvre d’homme.

Tous les éléments ont été programmés par des mains humaines.

Tous ce que l’ordinateur va stocker dans sa mémoire a été saisie de l’extérieur, comme des photos, des dates d’anniversaire… .

Jamais un ordinateur ne se souviendra de la première fois qu’il a été allumé, ou de sa première panne, bien heureusement.

Bien sûr avec la technologie toujours en progrès, et notre envie de toujours donner plus aux machines pour continuer à améliorer notre quotidien, peut -être qu’un jour nous serons capable de donner à un robot une mémoire qui se rapprochera beaucoup plus de la nôtre.

Une mémoire qui le fera peut -être penser de lui -même, garder en mémoire ce qu’il lui sera arrivé ou même pire encore, qui le fera comprendre ce que sont les émotions.

Si ce. »

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