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Un homme sans mémoire peut-il être libre ?

Publié le 21/01/2013

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Casanova Terminale SBKévin Dissertation de philosophieSujet : Un homme sans mémoire peut-il être libre ? La question de la liberté de l'homme a été, depuis Aristote et les débuts de la philosophie, une question inhérente à l'espèce humaine. De même, on constate que la mémoire joue un rôle sur celle-ci. D'une part, on peut se demander comment se défini la liberté. On distinguera deux grandes définitions dans cette étude. Tout d'abord, la liberté au sens physique et juridique du terme. L'une est la caractéristique du tout objet, qu'il soit vivant ou non. Elle se défini par la possibilité d'agir sans entraves extérieures. Pour les animaux par exemple, elle consiste à faire ce que leur instinct leur dicte : s'ils veulent dormir ils dorment, s'ils veulent manger ils mangent. Il s'agit d'une liberté conditionné, une liberté guidée par l'instinct. L'autre s'applique à l'homme doté de conscience, c'est-à-dire à l'être qui agit, pense et sent et sait qu'il est en train d'agir, penser et sentir mais dans un cadre bien défini. Dans la société où il vit, l'homme est constamment soumit à des règles sociales implicites (les normes et modes de vie de la population) et explicites (les lois). Cette liberté consiste pour l'homme à faire ce qu'il veut dans les limites qui lui confèrent ces règles. Ces deux principes de liberté, pourtant distincts, fonctionnent de la même manière : dans les deux cas, un homme ou un animal agissent librement dans un cadre prédéfini : ils sont certes libres mais cette liberté mais cette liberté est défini par des contraintes représentées soit par les lois, soit par l'instinct animal. Comme le dit le précepte, « la liberté d'un homme s'arrête là où commence celle d'un autre «. Par exemple un homme est libre de penser ce qu'il veut de dire ce qu'il veut sans toutefois porter préjudice à son prochain (en l'insultant par exemple). Enfin on distingue un deuxième type de liberté, la liberté morale. Celle-ci s'illustre par la capacité qu'a l'homme de choisir de faire ce qu'il veut quand il veut, tout en étant conscient des conséquences de ses actes. Il s'agit indépendamment de toute influence extérieure à lui et n'est pas uniquement influencé par la société dans laquelle il vit. Il a la capacité de faire ce qu'il veut, même si cela va contre ses pulsions animales (un homme peut décider d'entamer une grève de la faim) ou contre les règles qui régissent la soci&eac...

« conscience, c'est-à-dire à l’être qui agit, pense et sent et sait qu’il est en train d’agir, penser et sentir mais dans un cadre bien défini.

Dans la société où il vit, l’homme est constamment soumit à des règles sociales implicites (les normes et modes de vie de la population) et explicites (les lois).

Cette liberté consiste pour l’homme à faire ce qu’il veut dans les limites qui lui confèrent ces règles.

Ces deux principes de liberté, pourtant distincts, fonctionnent de la même manière : dans les deux cas, un homme ou un animal agissent librement dans un cadre prédéfini : ils sont certes libres mais cette liberté mais cette liberté est défini par des contraintes représentées soit par les lois, soit par l’instinct animal.

Comme le dit le précepte, « la liberté d’un homme s’arrête là où commence celle d’un autre ».

Par exemple un homme est libre de penser ce qu’il veut de dire ce qu’il veut sans toutefois porter préjudice à son prochain (en l’insultant par exemple).

Enfin on distingue un deuxième type de liberté, la liberté morale.

Celle-ci s’illustre par la capacité qu’a l’homme de choisir de faire ce qu’il veut quand il veut, tout en étant conscient des conséquences de ses actes.

Il s’agit indépendamment de toute influence extérieure à lui et n’est pas uniquement influencé par la société dans laquelle il vit.

Il a la capacité de faire ce qu’il veut, même si cela va contre ses pulsions animales (un homme peut décider d’entamer une grève de la faim) ou contre les règles qui régissent la société (un homme peut tuer un autre tout en sachant qu’il finira en prison). D’autre part, on peut définir la mémoire comme étant le souvenir personnel d’une action passée et dont on est sûr qu’on est le sujet, le responsable.

Cette définition sous entend que la mémoire s’accompagne de la conscience et donc de la raison.

Dés lors, un homme sans mémoire ne peut plus vraiment être considéré comme un homme puisque celui-ci se défini comme étant le seul être conscient. On peut d’ores-et-déjà se demander comment la mémoire peut être à la fois un vecteur de liberté et à la fois un vecteur d’aliénation.. »

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