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Etudier les rapports qui existent entre le coeur et l'esprit.

Publié le 15/09/2014

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esprit

Cette végétation étrangère chasse peu à peu les sentiments naturels et on aboutit ainsi, à la limite, à l'insensibilité, à la mort du coeur.

A.  Au contraire, l'application normale de l'esprit aux objets qui se présentent provoque et soutient le sentiment, en sorte que la vie du coeur suit la vie de l'esprit :

a)   Le sentiment est déclenché par la vue de ce qu'il y a d'aimable dans les choses et un esprit ouvert découvre des raisons d'aimer qui échap­pent au vulgaire;

 

b)   Ensuite, la vie du sentiment est alimentée par le jeu de la pensée évoluant entre les souvenirs et les rêves qui s'embellissent mutuellement.

esprit

« 166 PSYCTIO!.OGIE l'esprit, principe de la pensée, et le principe du Si'nliment qu'on appellt> souvent le oœur.

1.

L'action du cœur sur l'esprit.

- Le cœur communde l'activité dt> l'esprit et, selon que son rythme est normal ou affolé, il collabore à la vie de la pensée ou, au contraire, la trouble et la suspend.

A.

L'émotion et la passion, qui constituent comme une explosion dll P,œur, un débordement de l'affectivité, sont néfastes à l'acth·ité de l'esprit a) Elles accaparent l'attention et rendent incapable de penser il aulJ'I' chose que l'objet qui émeut ou passionne; b) Elles faussent le jeu de· la pensée, faisant juger de tout en fonction des llésirs ou dl's craintes par lesquelles on est comme hypnotisé.

B.

Au contraire, le sentiment, qui est la réaction normale du cœur devant les objets que fait connaître l'esprit, et pour la pensée : a1 L'11 stimulant actif : l'esprit se fixe mieux sur l'objet que l'on s'atta­ 'che it connaître avec cœur; b 1 Cn renforçateur puissant : la pensée est comme sensibilisée et ren­ due plus réceptive par le sentiment; CJ Un complément parfois indispensable : c'est par le cœur que nous saisissons le beau, le bien, l'aimable en tant que tels.

II.

L'action de l'esprit sur Je cœur.

- Réciproquement, c'est l'esprit qui commande la vie du cœur : la troublant ou même la détruisant quand il intervient d'une façon anormale; l'alimentant dans les cas normaux.

A.

Il est anormal de se replier sur soi-même pour suiue et analyser ses états affectifs : a.' Une observation trop continue de sea sentiments les fausse et aboutit à ! 'apparition d'états d'âme artificiels qui n'ont du sentiment vrai que l'apparence; b1 Celte végétation étrangère chasse peu à peu les sentiments naturels et on aboutit ainsi, à la limite, à l'insensibilité, à la mort du cœur.

B.

Au contraire, l'application normale de l'esprit aux objets qui ~e présentent provoque et soutient le sentiment, en sorte que la vie du cœur suit la vie de l'esprit : a) Le sentiment est déclenché par la vue de ce qu'il y a d'aimable dans les choses et un esprit ouvert découvre des raisons ù 'aimer qui échap­ pent au vulgaire; b J Ensuite, la vie du sentiment est alimentée par le jeu de la pensée évoluant entre les souvenirs et les rêves qui s'embellissent mutuellement.

CoNCLüs10N.

- 11 arrive que, mal dirigée, l'activité de l 'eseprit arrête la vie du cœur; ou que le cœur, détraqué, désorganise l'activité de l'esprit.

Mais quand ils fonctionnent normalement, esprit et cœur collaborent à la réalisation de l'idéal humain.

Aussi on peut dire, en changeant quelques lettres à une maxime célèbre : un esprit sain dans im cœur sain.. »

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