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Expérience

Publié le 13/02/2013

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expérience : En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens. peut : Est-il possible, est-il légitime. apprendre : Acquérir la connaissance de (une chose). chose : 1. Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén....

« étendue » (matière).

2.

Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expression « chose en soi ».

3.

(Par ext.) À partir du sens 2, désigne la réalité inanimée, hors de son rapport à la pensée (le monde des choses).

Rem.

: la chose se distingue de l'objet en ce que ce dernier est construit ; cela n'implique pas que la chose soit chose en soi ; ce qui est chose se constitue comme ce qui est maniable, ce qui est disponible ; autrement dit, l'objet se réfère à la pensée, la chose à l'action ; le monde des choses, c'est le monde qui se détermine dans la pratique, et y résiste ; à partir du sens 3, le réaliste confond volontiers la chose et l'objet (cf.

DURKHEIM : « Il faut considérer les faits sociaux comme des choses »).

4.

Chosisme : attitude qui consiste à considérer la réalité comme une chose au sens 2.   §  L'expérience est l'interaction que nous avons avec le monde par l'intermédiaire de nos sens.

L'expérience sembla alors nous offrir directement une connaissance singulière, c'est-à-dire une connaissance qui porte sur un objet donné, accessible à la perception. §  L'expérience semble alors ne pas pouvoir nous donner une connaissance générale.

Il existe qui plus est semble-t-il des connaissances a priori(indépendantes de l'expérience) et qui semblent prendre le pas sur les connaissances empiriques, dans la mesure où elles apparaissent comme immédiatement certaines et comme fondatrices des autres connaissances, leur donnant alors leur critère de vérité. §  L'expérience semble alors s'opposer à la raison a priori qui est indépendante voire antérieure à l'expérience au sens où elle est ce qui le fonde.

On ne pourrait alors rien tirer de l'expérience tant que celle -di n'est pas informée pas la raison elle-même. §  L'induction, qui consiste à tirer des idées de l'expérience serait alors confuse, non assurée, voire contestable.

En effet, voire un phénomène se produire plusieurs fois, voire un millier de fois, est-il suffisant pour affirmer que ce phénomène, dans tout son processus, est nécessaire ? Il semble que ce ne soit pas le cas et que seule la raison, avec ses principes et concepts a priori puisse donner lieu à des connaissances nécessaires.

L'expérience ne pourrait alors pas nous enseigner quelque chose de sûr qui puisse donner lieu à. »

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