Explication de texte: David Hume - Traité de la nature Humain
Publié le 10/09/2013
                            
                        
Extrait du document
                                Ce document est un extrait d’un texte philosophique de David Hume, philosophe écossais du
XVIIe qui s’intitule Traité de la nature Humain qui est un essai en trois volumes qui fut publié en 1739-
1740. Ici, l’auteur traite les objets de la raison humaine. Il émet l’affirmation suivante : que tous ces
objets de la raison humaine peuvent être divisés en deux genres ou catégories, les relations d’idées et
les faits. Le philosophe commence par préciser et définir ce que sont les relations d’idées, il prétend
que ce sont des affirmations établies de manière démonstrative et qui ne relève de rien de ce qui
existe dans notre univers. Dans la seconde partie de l’extrait du texte l’auteur distingue de ce premier
genre, que sont les relations d’idées, les faits dont la réalité n’est pas analogue à ces dernières. Ainsi
nous allons mettre en évidence ce que l’auteur cherche à nous expliquer au travers de ce texte et
exposer ainsi l’opposition entre ces deux genres que le philosophe cherche à nous démontrer.
                                «
                                                                                                                            vraies, ce qui renvoie à l’idée d’axiome.
                                                            
                                                                                
                                                                    Hume affirme que «    les propositions de ce genre, on peut les  
découvrir par la seule opération de la pensée, sans dépendre de rien de ce qui existe dans l’univers   ».
                                                            
                                                                                
                                                                     
Cette   phrase   est   assez   complexe,   il   faut   comprendre   ici   qu’une   notion   ou   qu’un   concept   dépend  
seulement d’autres notions ou de concepts.
                                                            
                                                                                
                                                                    Rien n’intervient, même pas l’univers, tous ce qui nous  
entoure  n’intervient  nullement  dans  les  idées  exprimées.
                                                            
                                                                                
                                                                     Par exemple, le  fait  d’isoler  la  lettre  «   x   »  
dans une équation du type   : «   2x = 40   » que l’on peut résoudre comme tel   : «   x = 40/2   = 20   ».
                                                            
                                                                                
                                                                    L’action  
que je viens d’entreprendre ne dépend pas de l’univers, il s’agit ici d’une sorte de «   code   » crée par  
l’homme mais qui ne dépend pas de l’univers.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par ailleurs, le fait   d’employer des chiffres tel que 20  
ou   40   ne   dépend   pas   de   ce   qui   nous   entoure,   mais   il   s’agit   bien   ici   d’un   travail   mis   en   place   par  
l’homme, un système de numérotation pour ce faciliter la vie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il y a bien des exemples, celui qui me  
vient à l’esprit, puisque le philosophe parle de triangle, est l’un des théorèmes de base appris dans  
les  années  collège, comme le  théorème  de  Pythagore  puisque l’on sait après  l’avoir  appris  que «   le  
carré   de   l’hypoténuse   est   égale   au   carrée   des   deux   côtés   ».
                                                            
                                                                                
                                                                      Le   cheminement   qui   m’a   permis   de  
retrouver   cette   relation   réside   dans   mon   esprit,   cette   représentation   ou   proposition   ne   peut   être  
découverte que par la seule action de la pensée.
                                                            
                                                                                
                                                                    Juste le fait de voir un cette figure, qu’est le triangle  
rectangle,   et   notre   esprit   nous   invite   à   penser   cette   représentation   pour   trouver   la   solution   d’un  
problème.
                                                            
                                                                                
                                                                      On   peut   par   la   suite   déduire   une   autre   démonstration   à   la   suite   du   théorème   de  
Pythagore.
                                                            
                                                                                
                                                                    C’est la seule action de notre esprit et de rien d’autre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L’auteur   affirme   la   proposition   suivante   :   «   Même   s’il   n’y   avait   jamais   eu   de   cercle   ou   de  
triangle   dans   la   nature,   les   vérités   démontrées   par   Euclide   conserveraient   pour   toujours   leur  
certitude et leur évidence   ».
                                                            
                                                                                
                                                                    En géométrie euclidienne, un triangle est une figure plane, formée par  
trois   points   appelés   sommets,   par   les   trois   segments   qui   les   relient,   appelés   côtés,   délimitant   un  
domaine du plan appelé intérieur.
                                                            
                                                                        
                                                                    La géométrie euclidienne implique l’existence du triangle, les lois  
que   nous   avons   créées,   définissent   ce   qu’est   un   triangle,   si   ces   dernières   ne   s’appliquent   pas   il   ne  
s’agit   pas   d’un   triangle.
                                                            
                                                                                
                                                                      Sa   représentation   doit   être   conforme   aux   lois   que   l’on   lui   confère   :   les  
caractéristiques qu’a élaborées Euclide dans sa géométrie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il s’agit de lois inaltérables et démontrées.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Si   une   esquisse   d’un   triangle   ou   d’un   cercle   ne   corresponde   pas   à   ces   lois,   ils   ne   peuvent   être  
considérés comme triangle ou cercle, mais comme ressemblance ou esquisse très proche de ce que  
l’homme, du moins Euclide, a pu mettre en évidence.
                                                            
                                                                                
                                                                    Au début de la citation du texte «   Même s’il n’y  
avait   jamais   eu   de   cercle   ou   de   triangle   […]   »   la   conjugaison   de   cette   phrase,   du   moins   l’auteur  
admettrait qu’il y est déjà eu des triangles et des cercles dans la nature.
                                                            
                                                                                
                                                                    Or, je pense qu’il y a là une  
nuance à entreprendre car même si l’homme c’est inspirer de la nature pour pouvoir définir un cercle  
ou   encore   un   triangle   ou   une   autre   figure   géométrique,   s’il   fallait   appliquer   les   lois   établies   par  
Euclide   nous   ne   trouverions   pas   de   cercle   ou   de   triangle   «   parfait   »   dans   la   nature,   à   priori.
                                                            
                                                                                
                                                                      Nous  
trouverions  une figure  assez similaire mais pas semblable.
                                                            
                                                                                
                                                                     Pour  exemple la  forme de notre  planète  
terre   : de loin, sa silhouette parait être un cercle mais sa surface n’est pas semblable à une seule ligne  
courbe dont les points sont équidistants au centre car il y a du relief comme les montagnes.
                                                            
                                                                                
                                                                    La Terre  
n’est   pas   une   sphère   parfaite   et   sa   silhouette   n’est   pas   un   cercle   parfait   même   s’il   l’on   pourrait   si  
m’éprendre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais  il  n’est  pas  pour  autant  que les  propriétés cernées  par  Euclide sont fausses,  elles  
sont démontrées par un homme car il s’agit là d’une invention humaine.
                                                            
                                                                                
                                                                    Tout  ce qui se rapproche ou  
se rapporte à ces lois créées par l’homme est un croquis comme l’on peut en trouver dans la nature.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Ainsi   le   cratère   d’une   météorite   est   pour   la   plus   part   du   temps   une   esquisse   de   cercle   qui   a   était  
déterminé par l’esprit humain, car l’onde choc forme une «   sorte   » de cercle..
                                                                                                                    »
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