Devoir de Philosophie

Explication de texte de Freud

Publié le 20/01/2013

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HASSANI 17/12/2012 Wassila TS6 Devoir de philosophie Le texte présenté ici, a été écrit par le psychanalyste Sigmund Freud. Le thème abordé est celui de la religion. Freud étudie le problème suivant : Existe-t-il une obligation fondée sur la croyance religieuse ? Sommes-nous obligés d'avoir la foi ou la raison suffit-elle à nous satisfaire ? Sa thèse est la suivante : « On peut réclamer de tous les hommes qu'ils se servent du don qu'ils possèdent, de la raison, mais on ne peut établir pour tous une obligation fondée sur un facteur qui n'existe que chez un très petit nombre d'entre eux. « Freud ouvre son texte par une affirmation. De la ligne 3 à la ligne 4 il marque une limite. Puis de la ligne 4 à la ligne 8, il s'interroge et se pose diverses questions au sujet de l'instance de la raison, et de la vérité des doctrines religieuses. Il présente sa thèse de la ligne 8 à la ligne 10. Enfin, il conclut son texte par une interrogation, en se demandant quel intérêt à autrui, lorsque que l'Homme pense détenir la vérité réelle de sa propre doctrine religieuse. Dans un premier nous allons expliquer linéairement le texte, et dans un second temps nous rendrons compte du problème. Ainsi, Freud ouvre son texte par une affirmation. Il affirme que les doctrines religieuses, qui sont l'ensemble des croyances, des opinions ou des principes d'une religion (c'est-à-dire le rapport de l'homme avec le sacré), ne sont pas liées aux exigences de la raison. Pour Freud, il existe une supériorité, il prétend que les doctrines religieuses sont supérieures à la raison. La raison qui est la faculté propre à l'Homme par laquelle il peut penser, avoir une réflexion. Il explique que la religion est liée à un sentiment intime, personnel  et que les croyants obéissent sans se demander s'il existe une preuve objective, un élément rationnel. « Senti r « à la ligne 2 se distingue de «  comprendre « ou de  « connaitre «. Par ailleurs il faut penser la religion par le coeur et non pas par la raison ; la religion n'a rien de « cérébrale «, la religion à un caractère subjectif, contrairement à la raison. A la ligne 3, les terme...
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« Le scepticisme de l’auteur est presque palpable, en effet, il suppose énormément.

C’est ce qu’il fait à la ligne 6 avec une question qu’il ouvre par un « si ».

En supposant donc que la foi serait à l’origine d’un « évènement intérieur » que vivrait le croyant ; il se demande alors quel rôle, quelle place donner aux individus qui n’ont pas eu cette « illumination ».

Il montre que la religion n’apporte pas l’égalité.

En effet elle serait inégale car certain aurait la capacité à trouver la foi contrairement à d’autres.

Freud pense que la foi n’a aucune valeur universelle, ce qui n’est pas le cas d’un élément rationnel.

En d’autres termes, lorsque l’on sait de façon objective quelque chose, on le sait par des moyens que tous les autres hommes peuvent partager et reconnaitre communément.

On peut citer par exemple des preuves matérielles ou des démonstrations logiques.

Il apparait donc ici clairement, au vu des propos de Freud, que la validité des doctrines religieuses, reposant sur la foi, ne dépasse pas le cercle des croyants et des religieux.

Sa seule valeur reposerait seulement pour l’Eglise. Lorsque Freud dit de la ligne 7 à la ligne 8 « On peut réclamer de tous les hommes qu'ils se servent du don qu'ils possèdent, de la raison » il affirme une idée commune à tous : les Hommes normalement constitués ont et possèdent la raison, faculté qui nous donne la possibilité de faire des choix, et qui nous permet d’éviter l’emportement de nos passions-sentiments difficilement gérables.

Etre raisonné, c’est aussi être responsable.

L’homme raisonné doit être responsable.

C’est sous cette condition que les hommes pourront montrer une certaine satisfaction intellectuelle et morale car ils auront à la fois la capacité de juger s’ils ont bien agi ou non, mais également la capacité de voir s’ils possèdent une véritable connaissance.

Cependant, à l’inverse, la croyance les laissera toujours insatisfait intellectuellement et moralement car elle n’est pas un savoir, elle reste incertaine. Le psychanalyste poursuit en disant de la ligne 8 à la ligne 9 « on ne peut établir pour tous une obligation fondée sur un facteur qui n'existe que chez un très petit nombre d'entre eux ».

Le facteur dont il est question ici, c’est la foi, qui désigne (au sens théologique), la confiance absolue que l’on accorde à Dieu même lorsque la raison n’y saurait donner un quelconque appui.

Par ailleurs on sait tous que pour qu’il y ait foi, il faut qu’il y ait des raisons pour y croire .

L’auteur répète à nouveau que personne n’a le pouvoir ou le droit de « forcer » des individus à devenir croyant, et surtout lorsque ces mêmes personnes représentent une minorité.

Ce qui est une façon de dire que la religion ne peut en aucun cas, fixer une loi obligatoire pour l’homme, la religion n’a aucune autorité légitime pour tous les hommes.

A l’opposé des connaissances fondées rationnellement, car la raison, nous fait connaître ce qui est exact et indiscutable, sans nous contraindre comme le ferait un pouvoir « extérieur » mais à partir d’une sorte d’obligation interne, puisque la raison est ancrée, innée, en chacun de nous. Enfin, Freud finit en se demandant quel intérêt à l’autre de savoir que l’on a « acquis l’inébranlable conviction de la vérité réelle des doctrines religieuses ».

Il veut dire par là, ironiquement, que justement les croyants n’apportent peu aux autres car leur conviction – opinion, principe auxquels on croit fermement – n’est pas fondée sur la raison et la vérité qu’ils revendiquent pour « leur doctrine » n’est qu’un sentiment subjectif, nullement un fait objectif. Freud semble ironique car il utilise des expressions telles « au cours d’une extase » ou encore « l’inébranlable conviction », ainsi que « la vérité réelle ».

Lorsque l’on est en extase, c’est ne pas savoir gérer ses sentiments, car l’extase c’est l’état d’une personne qui se trouve comme transportée hors du monde sensible par l’intensité d’un sentiment mystique, c’est donc un terme « péjoratif » dans ce contexte car, le mystique relève de phénomènes que l’on ne peut expliquer rationnellement.

Par ailleurs, l’utilisation du terme « inébranlable » montre le croyant tel un être têtu, entêté, persuadé que ce qu’il affirme lui, est vrai.

Freud est également ironique lorsqu’il parle de « vérité réelle », en effet, il n’y a pas de vérité réelle, personne n’a le pouvoir de détenir cette vérité réelle sauf peut-être, une force ou un être supérieur à nous, mais certainement pas un individu quelconque.

Les hommes font des suppositions, ils ne détiennent en aucun cas de « vérité réelle ». Ce texte de Freud, a une portée philosophique car il pose la question de la religion, thème à valeur universelle.

Freud y fait une critique de la religion.

Il oppose la raison à la religion, deux formes apparemment contradictoires.

Il affirme que la raison est la source même de la vérité.

Pour lui, « Il n’est pas d’instance au-dessus de la raison ».

En dehors de la raison, il n’y a rien de sûr ou d’avéré, sans elle nous sommes dans le flou.

A l’inverse, la religion serait donc floue, incertaine, car elle. »

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