Devoir de Philosophie

Explication de texte de l’extrait de l’Ethique (1677), Partie IV, Spinoza

Publié le 29/01/2012

Extrait du document

spinoza

Ce texte pose le problème du désir. Communément, un désir démesuré ou sans limites n’est pas un désir sain. Un homme qui s’adonne au désir démesurément n’est pas sage, il s’expose même à un danger pour qui l’hubris (ou la démesure) présente tout désir qui n’est plus maitrisé. Ce désir devient passion. En effet, un homme qui ne peut se permettre de renoncer au désir n’est pas sage car le bien-être n’est par définition, certainement pas le Bien. Nous pouvons donc nous demander si le désir n’est pas le bien, qu’est-il en réalité ? Le désir serait-il mauvais ? Est-ce vraiment sage de renoncer à tous types de plaisirs ? Le plaisir peut-il survenir en se privant de toutes bonnes choses ? Dans son texte, Spinoza affirme distinctement qu’il n’est pas en accord avec cette définition du désir, il la qualifie même de « sauvage et triste superstition «. Spinoza affirme l’idée qu’être sage n’est certainement pas chasser tous plaisirs. Le plaisir est compatible avec le bonheur, c’est pourquoi il serait plus sage de « chasser la mélancolie « notamment grâce au plaisir. Spinoza déploie en trois parties son argumentation. La première partie de son argumentation est principalement l’énonciation de sa thèse. La deuxième partie fait l’objet de la place de la religion dans cette superstition. Et enfin la troisième partie est l’argumentation de sa thèse. Les enjeux principaux de ce texte sont principalement, la qualification du désir, qu’est-ce vraiment ? Nous allons désormais nous intéresser avec plus de précision au texte, extrait de l’Ethique (1677), Partie IV de Spinoza pour éclairer quelques zones d’ombres que présente cette argumentation.

spinoza

« Page 2 sur 8 Ce texte pose le problème du désir.

Communément, un désir démesuré ou sans limites n’est pas un désir sain.

Un homme qui s’adonne au désir démesurément n’est pas sage, il s’expose même à un danger pour qui l ’hubris (ou la démesure) présente tout désir qui n’est plus maitrisé.

Ce désir devient passion.

En effet, un homme qui ne peut se permettre de renoncer au désir n’est pas sage car le bien -être n’est par définition, certainement pas le Bien.

Nous pouvons donc nous dema nder si le désir n’est pas le bien, qu’est -il en réalité ? Le désir serait -il mauvais ? Est -ce vraiment sage de renoncer à tous types de plaisirs ? Le plaisir peut -il survenir en se privant de toutes bonnes choses ? Dans son texte, Spinoza affirme distinctement qu’il n’est pas en accord avec cette définition du désir, il la qualifie même de « sauvage et triste superstition ».

Spinoza affirme l’idée qu’être sage n’est certainement pas chasser tous plaisirs.

Le plaisir est compatible avec le bonheur, c’est pourquoi il serait plus sage de « chasser la mélancolie » notamment grâce au plaisir.

Spinoza déploie en trois parties son argumentation.

La première partie de son argumentation est principalement l’énonciation de sa thèse.

La deuxième partie fait l’ objet de la place de la religion dans cette superstition.

Et enfin la troisième partie est l’argumentation de sa thèse.

Les enjeux principaux de ce texte sont principalement, la qualification du désir, qu’est -ce vraiment ? Nous allons désormais nous intére sser avec plus de précision au texte, extrait de l’Ethique (1677), Partie IV de Spinoza pour éclairer quelques zones d’ombres que présente ce tte argumentation.

Dans un premier temps, Spinoza expose le point de vue commun qui est de renoncer à tous plais ir pour être sage « ce n'est certes qu'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir » .

Il rejette donc dès le début de son texte l’idée commune car il la qualifie de « sauvage et triste. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles