Explication de texte Descartes

« Le mot débat peut alors être remplacé par « une controverse », une délibération, un dialogue ou une polémique. Deuxièmement Notre existence contient un domaine où il est néanmoins préférable de compter les voix : la politique.

En effet cela évite ainsi des dérives vers des régimes stricts.

Ainsi le peuple peut être amené à donner son avis pour l'élection d'un président, d'un maire, ou même de répondre par « oui » ou »non » à un referendum.

Ici la pensée de masse peut être justifiée par la volonté de chacun d'améliorer sa propre vie. Malgré cela, Descartes affirme qu' »il ne serait d'aucun profit de compter les voix ».

En effet, ce ne serait pas pertinent car les idées des intellectuelles, ayant le même poids que celles des « petits penseurs » n'auraient aucun impact.

De plus, l'opinion de masse peut aussi avoir ses failles, comme pour l'élection d'Adolf Hitler en 1933, amené au pouvoir par des élections  légales. Troisièmement, Ainsi, la parole devrait aller aux véritables intellectuels, car Descartes écrit : « il est plus vraisemblable qu'il s'en soit trouvé peu » quant aux véritables problèmes, mais  malgré tout, même « tous d'accord, leur enseignement ne serait pas encore suffisant ».

Ici, le philosophe souligne le chemin encore long de l'intellectuel, ce dernier ne pouvant pas se baser sur un acquis.

Même si le monde trouvait une entente sur un sujet, il ne faudrait donc pas pour autant le délaisser, et ainsi continuer une analyse rude pour l'explorer entièrement. Dans un deuxièm tmps, nous pouvons voir en quoi la vérité demande une rigueur. Pour commencer quand Descartes dit que « Nous ne deviendront philosophes si nous avons lu tous les raisonnements de Platon et d'Aristote », celui-ci ne veut pas dire qu'il ne faut pas les lire.

En effet, il faut savoir s'inspirer d'eux, de leurs pensées, pour penser par soi-même.

Il ne faut donc pas appliquer scrupuleusement ce qui a été enseigné, il faut s'inspirer du passé pour résulter à une pensée plus construite.

Ceci constitue ainsi la base du doute, remettant perpétuellement en cause les faits passés pour construire des fondations de pensées solides et rigoureuses, cartésiennes.

Néanmoins si le fondement de la pensée reste purement théorique l'auteur nous dit que nous n'apprendrions  que de  « l'histoire  ».

Comme par exemple être dit « mathématicien » et connaitre « par coeur toutes les démonstrations des autres » mais ne pas être capable de résoudre « n'importe quel problème ».

Le mot histoire n'a pas ici le sens que nous lui attribuons en général, en effet il traduit ici un fait passé sans propre jugement.

Nous pouvons ainsi opposer cela au fait de « comprendre », car. »