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Explication de texte- Jeanne Hersch

Publié le 14/04/2021

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Dans cet extrait, Jeanne Hersch envisage la question de notre rapport à la liberté: faire ce que l’on désire, est-ce réellement être libre ? Nullement dit-elle. La réelle liberté provient des raisons qui nous poussent à faire un choix. À priori, la liberté consiste à se définir comme une absence de contrainte, mais aussi comme la capacité à agir par soi-même. Le problème est que l’on a tendance à confondre l'arbitraire et la liberté. Mais être libre est-ce avoir le choix ? C’est précisement pour répondre à cette objection que Hersch  développe une réflexion à établir, il y a des degrés de liberté déterminés par des facteurs de jugement extérieurs. Agir selon nos désirs ne relève pas de notre liberté. Pour développer son idée, la philosophe développe trois moments : Dans un premier temps, Hersch nous présente la liberté comme pouvoir de choisir. Ensuite, cela la conduit à affirmer que les êtres humains sont esclaves de leurs choix par leurs tentations. Enfin, elle...

« donc pas liberté.

Pour continuer sa théorie, elle laisse maintenant le choix à l'indifférence, c'est-à-dire qu'elle s'autorise à regarder dans le sac et à prendre une boule sans but précis.

Finalement, elle choisit délibérément la couleur de la boule pour des raisons propres à elle.

C'est avec cette nécessité qu'elle s'est le plus rapprochée de la liberté.

Le pouvoir de choisir semble donc bien être ce qui fonde notre liberté. Pourtant suffit-il d'avoir le choix pour exercer notre liberté ? Notre jugement fait-il de nous des êtres libres ou assouvis ? Jeanne Hersch, de la ligne 12 à 14, s'oppose à l'idée selon laquelle notre choix fait de nous des êtres libres absolus.

En effet, selon elle, nos tentations, c'est-à-dire l'attrait pour quelque chose puni moralement, peut être un obstacle à notre liberté.

Comme le souligne le mot ?cédé?, nous sommes esclaves de nos désirs, de nos choix.

Même théorie que Spinoza dans Lettre à Schuller, qui affirme que ?nous sommes des êtres de désir?. Ainsi, comme le montre le contre-exemple mythologique d'Antigone, elle démontre que choisir le devoir plutôt que de succomber à la tentation est possible, faisant de nous des êtres libres.

Cependant, en obéissant à ses lois morales, elle se soumet dans un sens à une contrainte qui a tranché son dilemme, elle n'est pas à l'origine de son choix.

Avoir fait son choix par nécessité la rapproche le plus de la liberté, puisqu'elle est en accord avec elle-même.

Antigone exerce donc sa liberté par autonomie, puisqu'elle obéit aux lois qu'elle s'est elle-même prescrites.

On peut noter le fait que  si elle avait décidé d'obéir à Créon, elle aurait été esclave d'elle-même puisqu'elle aurait ressenti des remords, en renonçant à ses principes métaphysiques.  Cependant la liberté existe-t-elle vraiment ? Dans quelle mesure ?  Finalement, de la ligne 20 à 23, la philosophe discute de l'idée selon laquelle la liberté peut n'être qu'illusion. En effet, en prenant un exemple commun à tous, elle démontre que nos actes sont parfois sujets à des forces extérieures qui nous échappent.

On se voit dans l'incapacité d'expliquer des choix, cela est du ressort de. »

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