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Explication de texte, Michel Leiris, Nature et Culture

Publié le 04/01/2014

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Devoir maison de philosophie Explication de texte Michel Leiris tend ici à déterminer la place de la culture chez l'Homme, car même si celle ci s'exprime de manières différentes dans les diverses civilisations existantes, et ayant existé, sur Terre, elle reste toujours présentent car c'est un caractères universel de l'Homme, et le signe même de son humanité. Mais l'humain naissant au milieu de cette culture, quels qu'elles soient, sera éduqué selon des normes propres à celle ci, et propre à la société qui lui inculquera, ainsi on peut se demander jusqu'où l'emprise de l'apprentissage, de cette culture, est-il présent ? Et par là, est il possible de différencier le choix propre d'un individu, d'un choix qui lui serait guider pas sa culture ? C'est à ces questions que Leiris répond quand il affirme que « La culture intervient (...) à tout les niveaux de l'existence individuelle et se manifeste aussi bien dans la façon dont l'homme satisfait ses besoins physiques que dans sa vie intellectuelle et dans ses impératifs moraux. ». Il commence en plaçant la présence de culture dans les « besoins les plus élémentaires » de l'Homme, et le démontre dans trois exemples principaux que sont la nutrition, la protection, la reproduction. Il donne d'abord l'exemple d'un Occidentale qui ne mangerait jamais de chien par choix personnelle, ensuite l'exemple général de l'intérêt culturelle de la mode, qui « primera souvent les considérations pratiques ». Et finalement il montrera aussi la place de la culture dans l'intellect et dans la moralité humaine, qui, par exemple, impose des règles au commerce sexuel, et empêchent certaines unions à proscrire, comme l'inceste. Mais dés lors, existe-t-il chez l'Homme quelque chose de naturel ? Si notre nature repose sur la culture, peut on être naturel ? C'est ceux sur quoi nous nous interrogerons, mais il s'agit d'abord de comprendre ceux qu'affirme Leiris. Dans le terme culture, il faut entendre l'ensemble des créations matérielles et immatérielles par lesquels l'Homme se distingue des autres espèces vivantes, ce qui implique le langage, les moeurs, les coutumes, les traditions, la politesse etc. On peut même comprendre ce terme à partir de la culture au sens de l'agriculture, car il s'agit de cultiver, de développer des facultés par un travail. Et c'est un travail aussi bien individuelle, qu'universelle, puis qu'effectivement la culture se transmet et se développe de générations en générations. Ainsi le texte débute sur le fait que l'emprise de cette culture est si forte chez l'individu, que « même la satisfaction de ses besoins les plus élémentaires [...] n'échappe jamais aux règles imposées par l'usage ». Et effectivement, ces besoins que l'on « peut qualifier de biologiques », car partagé avec les autres mammifères, tel que la nutrition, la protection, la reproduction, sont, chez l'être humain, des actes inconsciemment guidé par des règles qui lui sont inculqués lors de son éducation. Car l'Homme peut et doit ce cultiver, il doit actualiser ce qu'il est en puissance, par un travail sur lui même, en développant ses facultés physiques, intellectuelles, et spirituelles. Et d'une telle façon, qu...
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« même, en développant ses facultés physiques, intellectuelles, et spirituelles.

Et d'une telle façon, qu'une fois intégré, cela face partie de lui, et comme le dit Edouard Herriot « la culture c'est ce qu'il reste quand on a tout oublié ».

Dés lors, ce savoir que l'on nous inculque, et que l'on cultive, est, et reste encré en nous et ressort dans chacun des actes que nous effectuons.

C'est ce que veut illustrer Leiris dans ses exemples. Il commence, dans un premier temps, à s'attacher à la place de la culture dans la façon dont l'Homme s'alimente.

Et il est vrai que l'on nous apprend, en Occident par exemple, et dés l'enfance en générale, certaines règles de conduites lorsque l'on ce nourrit.

Ainsi il peut nous sembler naturel de manger sur une table, et assit sur une chaise, mais d'en d'autre culture il n'en est rien.

De la même façon que, comme le dit Leiris, « un Occidentale, s'il s'agit d'une individu normal, ne mangera pas de chien à moins d'être menacé de mourir de faim », et cela s'explique par le fait que l'on nous a apprit que, dans notre culture, le chien est un animal de compagnie, que l'on cherche souvent aussi à éduquer, et qu'en aucun cas on ne le mangera.

Et c'est ce que tout individu normal fera, c'est à dire tout individu éduqué par notre culture, et qui ne présente aucune déficiences mentales, ou désir de ce faire remarquer.

Mais il existe effectivement un cas où l'Homme peut, en dernier recours, déroger à sa culture, c'est lorsque celui ci est menacé de mourir, et dés lors la survie devient priorité sur tout le reste.

Car pour l'être humain « de base » la survie est souvent la priorité, peut importe ce qu'il en coûte, mais là aussi la culture peut aussi prendre le dessus, puisqu'il existe par exemple chez les Samouraï le traditionnelle Seppuku ou Hara-kiri qui consiste à un suicide par éventration lorsque ce dernier considère son honneur bafoué, ainsi pour eux l'honneur, principe culturelle, à plus d'importance que la mort.

Ensuite, pour revenir aux principes culturelles que l'on attribues à la nutritions, Leiris explique qu'a l'inverse de nous « beaucoup de peuples n'auraient que du dégoût pour certains mets dont nous nous régalons », on peut effectivement affirmer que les escargots et les cuisses de grenouilles sont par exemple propre à la culture française, et souvent critiqué par les étrangers. Dans un second temps, Leiris explique que « un homme quel qu'il soit s'habillera selon son rang (ou bien selon le rang qu'il voudra faire passer pour le sien) et la coutume – ou mode – en l’occurrence primera souvent les considérations pratiques ».

En effet, dans tout les cultures, il existe des coutumes, tel que la mode, qui tendent à différencier les divers classes sociales.

De la même façon que certaines caractéristiques du langage (vocabulaire familier ou soutenu), la mode permet de discerner le rang d'une personne.

Car une personne ayant peut d'argent, appartenant à un classe social basse, ne pourra pas ce permettre financièrement de se payer des vêtements très chères, destiné à des classes sociales plus élevé.

Ainsi le rapport à l'argent, permet à la mode de vêtir un Homme selon son rang.

Mais il existe aussi des personnes qui cherche à s'habiller selon le rang qu'elle voudrait faire passer, et de ce fait se procure des vêtements semblables à ce rang.

Car c'est aussi un fait culturelle d'admirer l'élite des classes sociales, car cette classe possèdent plus de biens matériels, ou plus de pouvoir, d'influence.

De ce fait l'instruction culturelle est ici imitative, comme lorsque l'on est enfant et qu'on cherche a ressembler à ses parents en les imitant, plus tard c'est à un « idole » qu'on l'on cherchera à ressembler, celui ci est souvent issue de l'élite social, car mis en avant par les médias ou autre, et on admira sa richesse, son pouvoir ou ses actes.

Ensuite il est vrai que les coutumes, et ici la mode, auront plus d'importance aux yeux des gens, que la considération. »

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