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Faire connaître les principales écoles de la philosophie grecque avant Socrate.

Publié le 17/06/2011

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philosophie

 

Nous avons vu le double caractère de la philosophie grecque : voici les caractères particuliers des trois périodes de cette philosophie. 1. La première période (600-400) a pour caractère particulier l'étude de l'univers. L'âme et Dieu ne sont pas l'objet direct des recherches des philosophes, et ce qu'on en dit n'est que la conséquence des systèmes faits sur l'univers. 2. La deuxième période ( 400-200 après J.-C.) a pour caractère particulier l'étude de rame humaine, dont l'étude de Dieu n'est qu'une conséquence. 3. Ces deux périodes ont en outre pour caractère commun l'hypothèse, c'est-à-dire une induction précipitée, que ne précède pas une observation suffisante et méthodique.

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« des nombres.

Pythagore affirma donc que les nombres sont les principes de toutes choses.

Et comme les nombresdérivent tous de l'unité, il conclut que l'unité absolue est le premier principe, Il nomma cette unité absolue monade.C'est par elle que le monde est ordre et harmonie, mamie.2.

Voilà la base de toute la doctrine pythagoricienne, qui est d'ailleurs trop obscure pour que nous lui donnions ici unplus grand développement.

Nous dirons seulement que cette doctrine eut deux conséquences remarquables : l'uneastronomique, c'est le soleil placé au centre du monde ; l'autre morale, c'est la subordination du corps à l'esprit.3.

Nous mentionnerons parmi les disciples de cet institut Philosophique si renommé que fonda Pythagore, Timée deLocres , Ocellus de Lucanie, Archytas de Tarente, Alcméon et Philolaüs , dont les ouvrages n'ont pas été sansinfluence sur la philosophie de Platon. IV.

École d'Élée. XÉNOPHANE (Colophon, Élée, 536) posa dans son livre de la Nature les fondements du panthéisme.

Il énonce cetaxiome équivoque, si célèbre depuis, rien ne se fait de rien, et on tire l'impossibilité de la création.

Il célèbre un Dieuintelligent, bon, tout-puissant et par conséquent unique, sans commencement ni fin.2.

PARMÉNIDE (Élée, Athènes, 465) donna à la doctrine de son maître une forme plus rigoureuse.

Il rejette les idéesfournies par les sens, il déclare que l'être un conçu par la raison doit être en tout semblable à lui-même, et qu'il nesaurait exister sous des modifications diverses : en conséquence il nie la pluralité et le mouvement.3.

ZÉNON n'ÉLÉE (Élée, Athènes, 450) ne se borna pas à enseigner la doctrine qu'il avait reçue de Parménide; ildiscuta l'idée du fini et de la pluralité, et chercha à la réduire à l'absurde.

Il imagina contre le mouvement desarguments ingénieux qu'Aristote et Bayle ont rendus célèbres. V.

École atomistique. LEUCIPPE (500) expliqua l'univers par sa double hypothèse du vide et des atomes doués d'un mouvement éternel.2.

DÉMOCRITE (Abdère, 500) développa la doctrine des atomes leurs caractères essentiels sont d'être infinis ennombre, éternels et indivisibles; ils forment tous les corps par leurs agrégations diverses.

L'âme est une agrégationd'atomes ronds.

La connaissance lui vient de la sensation, et la sensation vient du contact des organes avec lesimages émanées des corps. VI.

Sophistes. 1.

GORGIAS (Lé011iiHM, Athènes, 430) est le plus important des sophistes sortis de l'École d'Élée.

Il fit un livreintitulé : De ce qui n'est pas ou de la Nature, où il attaque l'existence du fini ; mais en même temps il nie que l'infinisoit, ou qu'il puisse être connu, ou qu'il fût possible de l'exprimer, supposé qu'on le connût.2.

PROTOGORAS (Abdère, Athènes, 422), sorti de l'école atomistique, tira son scepticisme des variations quiexistent d'une part dans les phénomènes de la nature, et d'autre part dans l'esprit humain.. »

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