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Faire tout ce qu'on a envie de faire est être libre

Publié le 28/01/2015

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Sujet : Faire tout ce qu'on a envie de faire est-ce être libre ? 1a) D'une part nous pouvons considérer que le bonheur nous apporte une certaine liberté, qu'il est le « souverain bien », le bien qui nous rend le plus heureux. Ainsi nous allons rechercher les biens qui sont susceptibles de nous apporter satisfaction, le bonheur. Ce qui occupe le plus souvent les hommes dans la vie peut se ramener à ces trois choses : la richesse, les honneurs et le plaisir sensuel. L'esprit humain est tellement obsédé par ces trois choses qu'il ne pense pas qu'à eux. Ainsi l'homme pense qu'en cherchant à obtenir ces trois biens, et en les obtenant, il sera heureux, il atteindra un certain bonheur que seul ces là peuvent lui donner. Par exemple un homme avare et avide de gains, passera sa vie à amasser le plus possible d'argent car il pense que cela lui apportera le bonheur, le plus de satisfaction. De la même manière un homme cherchant à tout prix les honneurs passera sa vie à rechercher la notoriété et le pouvoir. b) Cependant ces « biens naturels » que sont la richesse, les honneurs et le plaisir sensuel, ont des effets négatifs qui peuvent être néfaste pour nous. Nous désirons le plaisir sensuel car il nous apporte la jouissance, qui nous procure certain un bien-être, c'est pourquoi il peut être considéré comme le « souverain bien » Or le relâchement de la tension propre au désir, suite à la jouissance, entraine un manque de volonté et de d'énergie, une fatigue. Ainsi une personne, suite à une jouissance, n'aura pas envie d'aller faire les courses, alors que le réfrigérateur et vi...

« b) Cependant ces «   biens naturels   » que sont la richesse, les honneurs et le plaisir sensuel,   ont des effets négatifs qui peuvent  être n éfaste pour nous. Nous d ésirons le plaisir sensuel   car il nous apporte la jouissance, qui nous procure certain un bien­ être, c’est pourquoi il   peut  être consid éré comme le «   souverain bien   » Or le rel âchement de la tension propre au   d ésir, suite  à la jouissance, entraine un manque de volont é et de d’ énergie, une fatigue.

  Ainsi une personne, suite  à une jouissance, n’aura pas envie d’aller faire les courses, alors   que le r éfrig érateur et vide, il le remettre  à demain. La richesse peut elle aussi  être   consid éré comme le «   souverain bien   », mais elle prive de lucidit é l’esprit et celui­ci est   alors totalement obs édé par le fait de pouvoir en poss éder toujours plus, «plus en en   poss ède, plus on  éprouve de joie   » (Spinoza,  Trait é de la r éforme de l’entendement , 1670).

  De plus si nous ne parvenons pas  à en avoir nous sommes tristes. Nous sommes alors   d épendants d’un bien ext érieur  à nous, nous y sommes soumis. Une personne avare sera   triste de d épenser son argent, il d écidera par exemple de ne pas aller au restaurant alors   qu’il en a envie. Les honneurs, comme pour la richesse occasionne une tristesse, une   souffrance si nous en sommes priv é.  Mais ils impliquent aussi de se conformer  à l’opinion publique, afin de penser, agir comme   eux pour les flatter et ainsi esp éré recevoir de la notori été ou du pouvoir. Nous nous   soumettons alors  à  l’opinion publique, nous n’avons alors plus de jugement personnel.  Les   adolescents ont presque tous les m êmes pratiques, le m ême style vestimentaire, etc. Car   s’ils sont diff érents des autres et risquent ainsi de ne pas  être accepter dans le groupe.       Donc les biens naturels (richesse, honneurs, et plaisir sensuel), s’imposent  à moi car ce   n’est pas moi qui d écide de leurs valeurs, elles s’imposent  à moi parce qu’elles affectent ma   sensibilit é. Leurs valeurs conditionnent mon d ésir. Ainsi je ne suis pas libre vis­ à­vis de ces   biens ext érieurs car ils attisent ma convoitise, mon d ésir, je suis soumis  à eux, je ne suis   donc pas automne.  De plus comme je suis d épendant de ces biens ext érieurs et qu’ils   peuvent  être n éfastes pour moi, ils peuvent engendrer de l’insatisfaction et ainsi me rendre   malheureux.  Si les biens naturels sont susceptible de m’apporter le bonheur, mais qu’ils   peuvent m’ être n éfaste car leur suis soumis, comment  être autonome vis­ à­vis d’eux   ?   Comment  être libre   ?  2a)   D’une part puisque je ne suis pas autonome vis­ à­vis des biens naturels, car ils   conditionnent mon d ésir de mani ère imm édiatement (je ne r éfléchis pas) de sorte que je ne   suis pas libre, il faut ne pas se laiss é imm édiatement affect é par eux, et  être capable de   prendre de la distance par rapport  à eux afin de pouvoir r éfléchir et d écider de la valeur de   ces biens par soi­m ême. Cette distance que nous mettons entre nous et ces biens naturels,   la r éflexion sur la valeur de ces objets, et enfaite la libert é. Ainsi en mettant en place cette   distance nous ne sommes plus soumis  à ces biens naturels, nous sommes autonomes   car   nous ne sommes plus d épendants de la loi de ces objets. Par exemple un nouveau CD de   notre artiste pr éféré vient de sortir. Soi nous l’achetons tout de suite, nous sommes alors  . »

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