Faut-il définir le fait psychologique par la conscience ?
Publié le 20/02/2004
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Gén. On distingue : Conscience première ou spontanée : impression immédiate (plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états. Conscience seconde ou réfléchie : capacité proprement humaine de faire retour sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l'analyse et le jugement . Par elle, l'homme se constitue comme sujet distinct de ses états psychologiques. La conscience, par cette possibilité de se réfléchir, est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque Mor. La conscience morale est la conscience du Bien et du Mal ; capacité de porter des jugements normatifs (de comparer ce qui est et ce qui doit être). La conscience me dicte mes devoirs et me fait éprouver remords ou satisfaction quant à mes actes passés. « La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir. » (Kant)
DÉFINITION (lat. definire, borner, fixer les limites)
Log. Opération qui consiste à déterminer l'ensemble des caractères essentiels d'un concept. Ainsi, une définition n'est pas purement descriptive : elle dit moins tout ce qu'est une chose que ce qu'elle ne peut pas ne pas être, autrement dit ce qui lui est strictement nécessaire pour être ce qu'elle est. « La définition fait connaître ce qu'est la chose » (Aristote); c'est une proposition qui énonce l'essence d'un être, d'une chose.
LOGIQUE (gr. technè logikè, art ou science du raisonnement)
Gén. Étude des opérations par lesquelles l'esprit prétend élaborer des raisonnements cohérents (non contradictoires), et détermination des règles de construction auxquelles doivent obéir ces raisonnements pour être valides dans la forme, ou formellement vrais. La logique dite formelle, ou classique, fut d'abord codifiée par Aristote. Son objet est de fixer les conditions de validité formelle d'une démonstration sans se soucier de la vérité matérielle des propositions qui la composent. Log. Science de la validité des inférences, c.-à-d. de toute opération qui consiste à établir une proposition à partir d'une ou de plusieurs propositions antécédentes, en vertu de certaines règles opératoires. La logique moderne est formalisée ou algorithmique; on l'appelle logique symbolique pour la distinguer de la logique classique d'Aristote, dont les raisonnements (syllogismes) s'énoncent encore en grec selon la grammaire ordinaire de cette langue. Les modernes et les contemporains (de Leibniz à Russell) découvrent l'intérêt logique d'une langue artificielle qui permet d'exprimer, sans l'équivocité propre aux langues naturelles, les structures universelles de la pensée.
FAUT-IL : Ce genre de sujet interroge sur la nécessité. * Distinguez nécessité objective et nécessité subjective. * La nécessité implique soit un rapport logique, soit un rapport moral avec le sujet; parfois les deux.Liens utiles
- SARTRE: Il ne peut y avoir de vérité autre, au point de départ, que celle-ci : Je pense donc je suis, c'est la vérité absolue de la conscience s'atteignant elle-même. Toute théorie qui prend l'homme en dehors de ce moment où il s'atteint lui-même est d'abord une théorie qui supprime la vérité, car en dehors de ce cogito cartésien, tous les objets sont seulement probables. Et une doctrine des probabilités qui n'est pas suspendue à une vérité s'effondre dans le néant, pour définir le pro
- Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ?
- L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’homme ?
- Faut-il nier le monde pour DÉCOUVRIR SA CONSCIENCE ?
- On admet généralement que la raison est susceptible, au moins dans certains cas, de triompher des passions. Comment, cela est-il psychologiquement explicable et quel genre de réalité psychologique faut-il, pour le comprendre, attribuer, d’une part à la raison et de l’autre aux passions ?