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« Faut-il en finir avec l'identité ? »

Publié le 03/11/2011

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Depuis les années 60, la notion de l’identité s’est rapidement propagée dans l’ensemble des sciences humaines ne cessant de remplir une grosse place dans notre quotidien, notamment avec la montée en puissance des ethnies et de la tendance de la modernité. Par contre, de plus elle prend l’expansion, de plus on devient confus. D’ailleurs, pour bien comprendre l’énorme succès de ce terme, il faudrait tout de même remonter l’histoire de l’identité en science humaine. 

« Après l’énorme progrès du savoir de la notion d’identité, plusieurs autres personnes tentent désormais de comprendre d’autres voies de l’identification.

Pour la première fois, un psycholgue du nom de Gordon W.

Allport lie la notion de l’identification avec l’ethnicité et Nelson N.

Foote explique l’identification par le processus qui permet de comprendre pourquoi nous cherchons à jouer un certain rôle dans la société. Par contre, c’est surtout l’interactionnisme symbolique qu’on comprend ce qu’est réellement la notion d’identité.

Il travaille sur la manière comment les liens des interactions sociales peuvent affecter la conscience d’un individu. Les minorités s’engagent Depuis le lancement du mot de l’identité dans la société, les minorités raciales commencent à affirmer leurs droits tels que la minorité afro-américaine.

Dans ce mouvement, plusieurs autres minorités vont eux aussi revendiquer l’égalité identitaire.Qu’est-ce qui fait en sorte que ce mouvement d’identité a été plus tardif en Europe? C’est qu’aux États-Unis le poids des minorités est important qui résulte une immigration qui est de plus en plus déterminante. L’identité Malgré le succès de la terminologie de l’identité, une question reste toujours sans réponse : celle de l’affirmation de l’individu.

C’est également dans les années 60 que la population comprend que c’est à l’individu de se construire et cette quête de l’identité peut être difficile. Par exemple : la dépression est l’exemple le plus concret de la difficulté qui réside de la recherche de soi.

Anthony Giddens affirme que les gens sont de plus en plus incertain de ce qu’ils font, se pose beaucoup plus de questions qu’auparavant et cela peut rendre la tâche plus difficile.

Pour J.-C.

Kauffmann, la clé de l’identité réside dans le fait que l’individu ne cesse de recoller des morceaux de puzzle pour se découvrir. Les mauvais côtés de l’identité Tout ce qui porte un succès comporte également un revers, le retour en force de l’individu peut agacer.

Pour Claude Lévi-Strauss, il affirme que tous les efforts qu’on porte sur la recherche de la notion de l’individu est enfantin et presque narcissique. Depuis les dix dernières années, la popularisation de l’identité est beaucoup plus forte. Malheureusement, elle reste toujours aussi floue et parfois est employée avec des nébuleuses expressions.

Selon le jugement de R.

Brubaker, le mot identité est dangereuse puisqu’elle peut contenir plusieurs sens et selon lui les sciences humaines ont y bien trop mis d’importance. En parler?. »

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