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Dissertation: Faut-il en finir avec le désir ?

Publié le 28/01/2012

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«Le désir est le feu que nous apportions en naissant « dit Arthur Van Schendel. Nous passons notre vie à désirer, à envier, nous sommes à la recherche d’une chose que l’on croit être source de plaisir et de satisfaction. On s’y attache et demeure perturber par cette situation. De quoi nait le désir ? Le manque de quelque chose  est à l’origine du désir, on ne désire pas ce que l’on possède et ce désir une fois réalisé provoque un bonheur indescriptible : c’est la thèse hédoniste. Mais comme c’est le cas pour une grande partie des fois, cette envie est irréalisable et ce dernier se transforme en souffrance et en douleur interne. Faut-il en finir avec le désir ? Faut-il y renoncer ou s’y attacher d’avantage ? La réduction des désirs conduit-elle au bonheur ? Comment être heureux ? En finissant avec le désir ou en le réalisant ?

« éprouvons une sorte de puissance et de supériorité vis-à-vis des autres.

Certains désirs qui apportent dubonheur sont naturels mais non nécessaires, prenons l’exemple du désir sexuel ou libido: il ne fournit jamais lesentiment de plénitude.

Dans l’ Ethique, V, 10, scolie , Baruch Spinoza, s’oppose à l’idée que le désir est souffrance, énoncée par Schopenhauer.

Selon Spinoza, il faut voir le coté positif des choses afin de demeurerheureux et joyeux et trier les passions, d’un cote les joyeuses qu’il faut suivre et d’un autre les tristes qu’il faut fuir.Ainsi, le désir n’est pas souffrance mais bonheur.

Enfin, le désir estcréateur, Spinoza supporte cette idée et s’oppose frontalement à Aristote qui considère que le désir est secondpar rapport à la pensée.

Spinoza pense que le désir est à l’origine de la pensée elle-même : ce sont nos désirsqui ont produit nos cinq sens et notre cerveau.

En effet, le désir permet aux hommes de penser à des chosesauxquelles nous n’avions jamais pensé et nous pouvons ainsi dire que le désir est créateur puisqu’il est àl’origine de toute idée.

Freud, philosophe allemand, affirme dans Introduction a la psychanalyse pp114- 115 que le désir est l’unique moteur du rêve, le désir est responsable de ce «film» que l’on crée en dormant, ce film qui varie quotidiennement, qui change de lieux, d’acteurs.

Freud caractérise le rêve de « gardien de nuit » etle désir d’excitateur du rêve.

Ainsi, le désir a une place très importante au sein de toute société.Deux points de vue ont été énoncés précédemment, ceux qui sont pour renoncer aux désirs et ceux qui neveulent pas en finir avec le désir.

Aucun des deux points de vue est une solution à cette problématique.

Le désir est le moteur de la dynamique, sans désir nous périclitons tel un vieux atteint par une maladie incurableet qui attend sa dernière heure ; il n’a aucune raison de vivre, aucun but dans la vie.

Dans la première partie,nous avons vu que le renoncement aux désirs est obligatoire et dans la deuxième partie qu’il ne faut pas en finiravec.

En effet, dans chaque partie, nous parlons d’un autre type de désir.

Dans la première partie, on parle dedésirs dangereux, irréalisables et que l’on ne peut pas atteindre.

Dans la deuxième partie, on parle de désirsplus simples et plus réalisables.

Ainsi, il faudrait en finir avec les désirs qui peuvent former un danger ou unetristesse chez l’individu.

Prenons l’exemple de quelque chose de banal et d’irréalisable comme le désir dedevenir président des Etats-Unis, cette envie ne se réalisera jamais normalement et peut faire éprouver de lasouffrance a l’individu qui a tant rêver de ca.

On peut renoncer à ce genre de désirs qui n’apporte rien de positifà l’être humain.

Par contre, les désirs de bases sont considérés essentiaux car ils sont signes de bonheur et depuissance.

Prenons l’exemple de l’enfant qui désire aller jouer au ballon, ce désir se réalisera car ce n’est pas unqui a besoin de beaucoup d’effort.

On peut donc classer les désirs par degré d’importance, on peut en finir avecles moins importants mais pas avec les autres.

Certains désirs ont des points positifs alors que d’autres des points négatifs.

Notre question était de savoir s’ilfaut en finir avec le désir.

Cela dépend desquelles : il faut s’attacher aux désirs positifs et fuir ceux qui sontnégatifs.

De nombreux philosophes ont prit parti pour l’un ou l’autre des cotés comme par exemple Spinoza,Schopenhauer, Platon.

Cette question reste sujet de débat actuel et le désir thème qui a préoccupé lesphilosophes au cours du temps.. »

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