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Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux?

Publié le 18/01/2005

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Le bonheur est une chose tellement difficile à atteindre, toute sa vie on espère y arriver, ce qui n'est pas toujours le cas. Finalement le bonheur ne serait-ce pas vivre l'instant présent comme si c'était le dernier ? Ne pas penser à demain, seulement profiter de ce que l'on vit en appréciant le moment présent. Mais cette méthode de vie ne présente elle pas des conséquences ? Peut-on réellement l'appliquer durant toute une vie? Ne pas penser est-ce vraiment une solution au bonheur ?

 

Pour le savoir nous traiterons le sujet suivant: «  Pour être heureux faut-il ne pas penser ? «

 

 

      Si l'on posait cette question à la doxa elle répondrait sûrement oui car c'est le rêve de beaucoup de gens arriver à vivre au jour le jour sans penser à demain, ne pas penser à tous les problèmes qui nous encombrent la vie. Pour être heureux il faudrait pouvoir perdre sa mémoire, réussir à oublier le passé qui est source de nostalgie, de regrets, de remords, pour moins de souffrances. Si l'on ne pensait pas aux conséquences de nos actes et au futur qui nous angoisse, nous fait si peur, la vie ne serait t'elle pas plus simple? Si l'on profiter de la vie en se disant que demain peut être on ne sera plus là, chaque moments seraient un bonheur car nous prendrions conscience que cela ne durera pas toujours.

 

Pourtant l'avenir ne dépend-il pas en partie de notre action présente? Si l'on ne réfléchis pas à notre avenir, ne prenons nous pas un risque important ? Est-il possible de vivre sans penser?

 

« Analyse du sujet Un intitulé classique : l'idée d'un bonheur comme ignorance ou absence de pensée est commune : peut-être n'est-on heureux qu'au prix de quelque ignorance, pense-t-on fréquemment.

En fait, derrière cette interrogation, gît unproblème important, celui de la nature du véritable bonheur.

Malgré sa thématique très ordinaire, le sujet nous faitpénétrer dans un champ de recherche intéressant.Attachez-vous bien au faut-il : c'est ce verbe qui donne sa signification au sujet et permet d'apporter les nuancesde sens nécessaires.• Pour traiter correctement l'intitulé, définissez donc soigneusement les termes, de manière à parvenir à desconcepts clairs et nets :- Faut-il : est-il nécessaire ?- s'abstenir : ici, renoncer à.- penser : ici, exercer l'entendement ou la raison pour accéder à une synthèse intellectuelle.- heureux ;qui jouit du bonheur, c'est-à-dire d'un état de satisfaction durable.• Quel est le sens du sujet? Est-il nécessaire de renoncer à exercer une activité rationnelle pour être en possessiond'un état de satisfaction durable ?• Être heureux, est-ce accéder à un état de passivité ou bien à un mouvement de transcendance créatrice ? Parquelles voies atteindre cet état ? Par des hasards favorables ou bien par une activité spirituelle ? Le problème est,en définitive, de savoir si le bonheur se définit comme le parachèvement de l'acte réussi ou bien de manièrestatique.

Henjeu est clair : nous gagnons, selon la réponse apportée, un certain style de vie et d'existence. Plan Le plan sera de type progressif, par approfondissement de la notion de bonheur. Bibliographie Épicure, Lettre à Ménécée sur la morale, Hermann.Hadot, Qu'est-ce que la philosophie antique ?, Folio EssaisGallimard.Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, éditions de poche diverses.

Stuart Mill, L'Utilitarisme, Champs-Flammarion. Demande d'échange de corrigé de duval jimmy ( [email protected] ). \Sujet déposé : faut-il arrêter, renoncer, s'abstenir de penser pour être heureux? "Un imbécile heureux" : cette expression suggère que l'absence de pensée serait la condition sine que non pour êtreheureux, atteindre cet état de satisfaction complète ou nous rien nous manque, ou le corps comme l'esprit setrouvent comblés de façon durable.

En effet, penser, activité incessante qui nous caractérise en tant qu'homme, sedéfinit comme un dialogue intérieur, impliquant donc le questionnement d'où naît l'inquiétude et l'angoisse de ne paspouvoir répondre à tout.

Or, l'imbécile, par son inconsciences, ignore ce vertige qui trouble notre esprit : il peutdonc jouir l'âme tranquille de ce que la vie lui apporte et atteindrait ainsi ce que les philosophes grecs considèrentcomme l'essentiel du bonheur : l'ataraxie, l'absence de trouble de l'âme.

Pourtant, en renonçant à penser, ne risque-t-on pas de se fourvoyer dans un bonheur illusoire ou de laisser passer des occasions d'être heureux, faute de ne. »

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