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fiche de lecture Elizabeth de Fontenay, sans offenser le genre humain, réflexion sur la cause animale

Publié le 16/12/2012

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Rebecca DREYFUS                                                                                                                                    1Ab Conférence n°2   Culture Générale  Fiche de lecture : Sans offenser le genre humain, Réflexions sur la cause animale Elisabeth de Fontenay   L’auteur : Elisabeth de Fontenay est une philosophe et essayiste française. Ses réflexions sur la cause animale sont proches du courant post-humaniste, puisque ce dernier étudie les rapports de l’homme avec son environnement, dont les animaux font partie. Elisabeth de Fontenay a été principalement influencée par les travaux de Vladimir Jankélévitch, Michel Foucault et de Jacques Derrida (L’animal que donc je suis). Maitre de conférence émérite de philosophie à l’Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, elle s’intéresse d’abord à Marx dans son ouvrage Les Figures juives de Marx. Marx dans l'idéologie allemande (1973). C’est avec  Diderot ou le matérialisme enchanté, publié en 1984, qu’elle montre l’intérêt qu’elle porte aux rapports entre l’homme et les animaux dans l’Histoire. Mais c’est véritablement avec Le Silence des bêtes (1998) qu’elle entre au cœur d’un sujet qu’elle ne va plus quitter. Elle y remet en cause l’idée d’une différence arrêtée entre l’homme et l’animal, et étudie les rapports que les hommes ont eus envers l’animal, ainsi que les différentes conceptions et symboles qui lui ont été attribués au cours de l’Histoire. Juive par sa mère dont une grande partie de la famille a été exterminée à Auschwitz, elle reste très attachée à cette culture. Dans cet essai, elle y fera souvent allusion, pour montrer toute l’horreur de ce qui est réservé à l’Animal, comme ce qui a été fait à l’humanité. Elle est ainsi présidente de la « Commission Enseignement de la Shoah « de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, et membre du comité de parrainage de l'association La paix maintenant pour la promotion du mouvement israélien Shalom Archav.   Contexte historique, culturel, social : Il est marqué par un certain paradoxe. Sur le plan scientifique, l’avancée des recherches tend à remettre de plus en plus en question la frontière – si elle existe - entre l’animalité et l’humanité, ce qui pousse les chercheurs à insister sur le fait que nous devons désormais appréhender l’animal avec plus de précaution. Pourtant, sur le plan économique, la production animalière à des fins alimentaire n’a jamais atteint un tel niveau d’industrialisation. On use même de la génétique pour augmenter les rendements de l’économie agroalimentaire, et de l’élevage intensif. Dès lors, l’animal n’est plus considéré que comme un objet produit en série et dont on peut améliorer les capacités biologiques génétiquement. Le 21ème siècle devrait, après la libération des Noirs (19ème) et celle des femmes (20ème), être celui de la « libération des animaux «. Jamais on n’a vu autant d’associations, de mouvements en faveur de la protection animale. De plus en plus de personnes s’engagent à ne plus se nourrir de denrées animales (végétariens ou même végétaliens, qui se refusent même les produits issus de la production animale, tels que les œufs et le lait). C’est une mise en avant de la notion de « bien-être animal «, née au 19ème siècle, qui est un principe selon lequel toute souffrance inutile de ...

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« Juive par sa mère dont une grande partie de la famille a été exterminée à Auschwitz, elle reste très attachée à cette culture.

Dans cet essai, elle y fera souvent allusion, pour montrer toute l'horreur de ce qui est réservé à l'Animal, comme ce qui a été fait à l'humanité.

Elle est ainsi présidente de la « Commission Enseignement de la Shoah » de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, et membre du comité de parrainage de l'association La paix maintenant pour la promotion du mouvement israélien Shalom Archav.   Contexte historique, culturel, social : Il est marqué par un certain paradoxe.

Sur le plan scientifique, l'avancée des recherches tend à remettre de plus en plus en question la frontière - si elle existe - entre l'animalité et l'humanité, ce qui pousse les chercheurs à insister sur le fait que nous devons désormais appréhender l'animal avec plus de précaution.

Pourtant, sur le plan économique, la production animalière à des fins alimentaire n'a jamais atteint un tel niveau d'industrialisation.

On use même de la génétique pour augmenter les rendements de l'économie agroalimentaire, et de l'élevage intensif.

Dès lors, l'animal n'est plus considéré que comme un objet produit en série et dont on peut améliorer les capacités biologiques génétiquement. Le 21ème siècle devrait, après la libération des Noirs (19ème) et celle des femmes (20ème), être celui de la « libération des animaux ».

Jamais on n'a vu autant d'associations, de mouvements en faveur de la protection animale.

De plus en plus de personnes s'engagent à ne plus se nourrir de denrées animales (végétariens ou même végétaliens, qui se refusent même les produits issus de la production animale, tels que les oeufs et le lait).

C'est une mise en avant de la notion de « bien-être animal », née au 19ème siècle, qui est un principe selon lequel toute souffrance inutile de l'animal devrait être évitée.   Compte rendu de l'oeuvre : fond et forme :. »

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