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fiche de philo: LA CONSCIENCE LA CONSCIENCE IMMÉDIATE

Publié le 10/06/2024

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« LA CONSCIENCE LA CONSCIENCE IMMÉDIATE La conscience immédiate concerne notre relation au monde puisqu'elle désigne notre capacité de percevoir ce qui nous entoure, d'y réagir, d'y être sensible.

c’est une visée transcendante Elle est liée à l’expérience, elle a une base sensible.

Si l’on me demande « qu’est-ce que tu vois ou entends ? », je peux décrire le paysage avec les couleurs, les éléments qui le composent.

Je peux aussi définir les bruits qui surgissent.

Cette conscience renvoie à la simple présence de l’homme à lui-même au moment où il pense, sent, agit .

C’est la conscience empirique ou spontanée. Hume et James, bien que dans des contextes et des époques différentes, convergent dans leur exploration de la nature fluide de la conscience en tant que conscience immédiate . Pour Hume, l'esprit est un théâtre où les perceptions se succèdent sans cesse, formant la toile de fond de l'expérience de soi.

Selon lui, cette succession perpétuelle de perceptions constitue l'essence même de l'esprit, et lorsque ce flux cesse, la conscience du moi disparaît.

ainsi le moi reste introuvable et nous n’observons en nous que des perceptions particulières le chaud ou le froid la lumière ou l’obscurité l’amour ou la haine . Cette idée de la conscience comme un flux continu trouve écho dans la philosophie de James, qui décrit la conscience comme une rivière en mouvement constant, où les pensées et les sensations s'écoulent sans interruption.

Pour James, cette conscience est ancrée dans le présent, informée directement par nos perceptions immédiates, ce qui forme notre expérience subjective du monde. À l'instar de Hume et de James, Bergson offre une perspective enrichissante sur la conscience immédiate.

Pour lui, la conscience ne se limite pas à une simple réception passive des impressions sensorielles, mais elle constitue plutôt une visée transcendante vers le monde extérieur.

Il la décrit comme un trait d’union reliant les expériences où le passé, le présent et le futur se fondent dans une seule et même réalité vécue informée par nos perceptions immédiates. LA CONSCIENCE RÉFLÉCHIE La conscience réfléchie, propre à l'homme, se lie étroitement à notre conscience de soi.

Celle-ci concerne notre relation intime avec nous-mêmes, notre capacité à percevoir nos états psychiques, ce qui fonde notre identité : "je pense que je pense", érigeant ainsi l'homme en sujet. Malgré les fluctuations qui nous affectent, nous demeurons fondamentalement nous-mêmes.

Sans cette conscience, notre existence perdrait tout sens, car nous ne pouvons pas appréhender notre unité ni garantir la continuité de notre expérience. Ces relations particulières sont souvent désignées comme pensée pour Descartes ou spiritualité selon Hegel.

À l'origine, Descartes introduit le doute méthodique, qui aboutit au cogito : "je pense, je suis" ”cogito ergo sum” fondement de toute philosophie. Cette vérité première distingue l'âme comme une substance distincte du corps, définissant ainsi l'essence humaine. Pour Kant, le sujet est principalement un principe d'identité.

Il soutient que la conscience est le principe permettant de synthétiser et d'organiser les diverses impressions reçues, les ramenant à un "Je" permanent malgré les changements. Ainsi, Kant illustre ce concept par le passage de la simple conscience de soi "Charles veut manger" à "je veux manger" : la conscience de soi se développe. Kant distingue entre la conscience empirique, qui concerne nos expériences sensorielles et nos perceptions immédiates, et la conscience réfléchie, qui implique une réflexion plus profonde sur nos expériences et la capacité de les interpréter à la lumière de concepts et de principes plus généraux.

Il affirme que la conscience réfléchie est ce qui nous permet de donner un sens à nos expériences et de les intégrer dans un cadre conceptuel cohérent. Par conséquent, la conscience réfléchie présuppose la pensée immédiate, tout comme le sujet ne peut avoir conscience de quelque chose que parce qu'il se sait présent : la conscience immédiate repose sur la conscience réfléchie. .LA CONSCIENCE MORALE “La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et la science sans conscience n’est que ruine de l’âme", ces mots de Rabelais résonnent à travers les siècles en soulignant l'importance cruciale de la conscience morale dans nos actions et nos décisions. Cette maxime intemporelle met en lumière le lien essentiel entre la connaissance, la sagesse et la moralité en effet comme le soutient Kant nous sommes des êtres possédant la faculté de juger cet atout d'être un sujet conscient de lui même est un moyen permettant de distinguer le vrai du faux, le bien du mal, et de prendre des décisions éclairées sur la base de nos expériences et de nos connaissances.

Si je peux savoir ce qui se passe en moi, je peux et même je dois également être capable de me juger moi-même. Pour Platon, “nul n'est méchant volontairement” Si nous faisons le mal, c'est par ignorance. Ce retour sur soi rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent.

Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement.

Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir.

La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Sartre, inspiré par Kant, partage l'idée que l'homme est libre et responsable de ses actes. Pour Kant, la moralité repose sur des principes universels, tandis que Sartre affirme que chacun définit sa propre essence par ses actions.

Ainsi, bien que Sartre développe sa propre philosophie de la conscience morale, son concept de responsabilité totale fait écho à l'autonomie morale de Kant . Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme.

Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps.

Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations.

Le fait d’être doté de cet instinct divin de discernement immédiat qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix.

Ainsi, la capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté. LA CONSCIENCE DE SOI la conscience de soi est une connaissance La conscience de soi, , se réfère à la capacité d'un individu à se connaître en tant qu'entité pensante et agissante au sein du monde qui l'entoure.

Comme le souligne Descartes dans son célèbre cogito "je pense, donc je suis", cette introspection est la source d'une certitude indubitable, fondement de toute connaissance.

Pour Descartes, la conscience de soi représente la première certitude sur laquelle toute connaissance doit être érigée.

Cette vision est partagée par de nombreux philosophes, tels que Kant, qui affirmait que "l'expérience est toujours l'expérience de quelqu'un" et que la conscience de soi est inhérente à toute expérience.

D'autre part, Hegel, dans sa dialectique du maître et de l'esclave, met en lumière l'importance de la reconnaissance mutuelle dans la construction de l'identité individuelle.

Ainsi, la conscience de soi revêt une dimension à la fois individuelle et sociale, jouant un rôle crucial dans la construction de l'identité et de la connaissance humaine .

En effet, L'axiome "Connais-toi toi-même", gravé sur le frontispice du temple de Delphes et attribué à Socrate, incarne un antique appel à l'introspection, à la quête de soi-même.

À cette époque, la compréhension de sa propre nature était vue comme une voie vers la sagesse, permettant à l'individu de dépasser ses limites et d'explorer ses vertus.

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