George Dandin N'est Elle Qu'une Comédie ?
Publié le 24/12/2012
Extrait du document
George Dandin dit « Ah ! je le quitte maintenant, et je n’y vois plus de remède ; lorsqu’on a, comme moi,
épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est de s’aller jeter dans l’eau la
tête la première. «. Il dit très clairement que les agissements de sa femme, pour couvrir ses relations avec
Clitandre, l’ont poussés à bout, et qu’il souhaite pour ne plus souffrir d’avantage, d’aller se noyer de luimême.
Cette fin particulière, on ne la retrouve que sur très peu de comédies.
George Dandin ou le mari confondu est considéré comme étant une comédie grâce à de nombreux
éléments comme la mise en scène de l’humanité ordinaire, la présence des différents comiques, et
l’apparitions d’éléments farcesques. Ces éléments provoque ce que toutes les autres comédies
déclenchent : le rire. Pourtant, ce texte théâtral comporte des aspects qui proviennent de la tragédie telle
que la souffrance du personnage éponyme, le viol de Claudine et le fin tragique.
«
Pourtant, cette comédie comporte des caractéristiques de la farce.
En effet, les éléments farcesques sont
présents dans en grande quantité dans ce texte théâtrale.
Premièrement, les noms des personnages sont
presque tous inspirés de la farce.
Ainsi, le nom de famille de George a pour définition personne niaise, et
il pourrait beaucoup faire penser à l’animal de ferme ; le Dindon.
On peut rapprocher ce nom a
l’expression « le dindon de la farce » ce qui donne un aspect terriblement ridicule quant a son
personnage.
Le nom de famille des parents d’Angèle comporte le mot « sot » qui est définit par idiot,
bête, ce qui apporte une touche ridicule alors qu’ils sont bourgeois.
Le sujet de la pièce lui aussi rappel
beaucoup de la farce, par conséquent, le mari trompé est un sujet très récurant.
De plus, a la scène 8 de
l’acte
II, Angélique, pour faire croire a ses parents qu’elle n’abuse pas de son mari, comme le dit la didascalie
de cet événement : « (Elle prend un bâton et bat son mari, au lien de Clitandre, qui se met entre deux) »
Cette épisode du bâton est typique de la farce, et peut être comparée à la fameuse scène du sac des
Fourberies de Scapin, ou le valet fait croire à son maître que c’est lui), Scapin qui est battue, alors que
c’est bien le maître qui l’est (acte III, scène 2).
La farce représente le genre le plus connu du théâtre
comique du Moyen Age jusqu'à la seconde moitié du XVIIe siècle, elle suffira à achever la réflexion sur
l’aspect comique de la pièce.
L’aspect comique de cette pièce de théâtre est prouvé de façon profond par les éléments basiques de la
comédie.
Mais pourtant, d’autres éléments mettent en relief un autre aspect de cette œuvre théâtrale.
Cette comédie comporte des sujets étranges pour son genre littéraire.
En effet, on constate l’apparition
de sujets Tabous.
Dans la scène 1 de l’Acte II, on constate que la scène qui se déroule entre les deux
servants ressemble très fortement a une tentative de viol, ce qui est bien sure présent dans aucune autre
comédie.
Cette tentative de Lubin sur Claudine est donc manifestée par les refus successif que Claudine
exclame.
En effet, « Ah ! Doucement : je n’aime pas les patineurs », « Laisse-moi la, te dis-je : je n’entends pas
railleries » montre que Claudine refuse catégoriquement les avances de Lubin « Viens donc ici, Claudine.
» et « Viens, te dis-je ».
De plus, on découvre que Claudine s’est déjà fait violée par d’autre personne
lorsqu’elle prononce « J’y ai déjà été attrapée.
».
Les viols et les autres sujets du même type sont des
sujets tabous qui n’apparaissent pas habituellement dans des comédies.
Tout le long de la pièce, le personnage éponyme ressent une souffrance comparable a celles qu’on
pourrait trouver dans des œuvres tragédiennes.
En effet, le riche paysan, a force de se faire tromper et
abuser constamment, souffre d’un mal.
Le premier motif de sa douleur émane du fait que ce héro de la
classe la plus basse a épousé, grâce à une belle dote, une demoiselle.
Et même si il gagner le titre de
noblesse, George Dandin est a plusieurs reprises victimes de la mauvaise considération qu’on lui porte.
En effet il ne peut même pas appeler sa femme « ma femme », il ne peut appeler Madame de Sotenvile «
belle-mère ».
Cette différence de classe joue un rôle très malheureux lorsque il faut choisir qui des deux
membres du couple a raison.
Mais le plus important est le fait que a plusieurs reprises
George Dandin, qui devrait être normalement la victime dans toute cette histoire, est a chaque fois jugés
comme coupable.
En effet, il se plaint aux parents de sa femme pour régler cette histoire d’adultère mais
soit elle trouve le moyen de trouver une situation qui la met en scène rejetant Clitandre, soit, par une
grosse ruse, parvenir a faire croire que son mari est sorti boire et que c’est indigne de le faire.
Cette
souffrance est clairement manifestée dans les monologues que George réalise, « Oui, j’admire mon
malheur, et la subtile adresse de ma carogne de femme pour se donner toujours raison, et me faire avoir
tort ».
Ainsi George Dandin souffre de son incapacité à faire écouter la vérité.
De plus, sa souffrance sera
mise en valeur lorsque Claudine, par solidarité de classe sociale, compatira avec lui en se moquant de sa
maîtresse « quelle douceur ! » ou bien « Pauvre mouton ! » (Acte III, scène 7)..
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