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Georges SEURAT: UNE BAIGNADE, ASNIÈRES

Publié le 26/02/2010

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seurat

Peintre français. Il étudie à l'Ecole des beaux-arts de Paris et s'intéresse aux phénomènes chimiques des couleurs et aux principes de la vision. A partir de 1883, il se consacre au dessin et expose au Salon de 1883. Il théorise les techniques impressionnistes et prône une utilisation du pointillisme, seul moyen pour lui de restituer les couleurs et leur complémentarité. Fondateur du néo-impressionnisme avec Paul Signac, la construction géométrique de ses peintures en fait un précurseur du cubisme.    • Une baignade, Asnières  • Huile sur toile 200 cm x 300 cm  • Signé en bas, à gauche «Seurat«  • Peint en 1883-1884  • Localisation : Londres, National Gallery  • Expositions : Paris, 1884,1991    C'est à 24 ans que Seurat peint ce «constat social«, loin des guinguettes chères aux impressionnistes. Sur le bord de la Seine, des jeunes gens de milieu modeste se baignent un dimanche.  Seurat réalisa pas moins de treize esquisses et dix dessins pour préparer cet immense tableau dans les moindres détails. Contrairement à certains peintres impressionnistes, il ne transporta pas son chevalet au bord de la Seine, mais fit poser ses modèles dans son atelier parisien.   

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« son ami disparu l'ouvrage dont il est l'auteur, D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, en reconnaissant à Seuratle rôle de chef de file du mouvement artistique.L'oeuvre de Seurat revêt une importance fondamentale dans l'histoire de la peinture moderne, parce qu'elle marquele dépassement de l'impressionnisme et qu'elle jette les bases pour la naissance des mouvements avant-gardistesqui se développeront au cours des dix premières années du XXe siècle.

Georges SEURAT: UNE BAIGNADE, ASNIÈRES Georges Pierre SEURAT 1859-1891 Peintre français.

Il étudie à l'Ecole des beaux-arts de Paris et s'intéresse aux phénomènes chimiques des couleurs etaux principes de la vision.

A partir de 1883, il se consacre au dessin et expose au Salon de 1883.

Il théorise lestechniques impressionnistes et prône une utilisation du pointillisme, seul moyen pour lui de restituer les couleurs etleur complémentarité.

Fondateur du néo-impressionnisme avec Paul Signac, la construction géométrique de sespeintures en fait un précurseur du cubisme. • Une baignade, Asnières• Huile sur toile 200 cm x 300 cm• Signé en bas, à gauche «Seurat»• Peint en 1883-1884• Localisation : Londres, National Gallery• Expositions : Paris, 1884,1991 C'est à 24 ans que Seurat peint ce «constat social», loin des guinguettes chères aux impressionnistes.

Sur le bordde la Seine, des jeunes gens de milieu modeste se baignent un dimanche.Seurat réalisa pas moins de treize esquisses et dix dessins pour préparer cet immense tableau dans les moindresdétails.

Contrairement à certains peintres impressionnistes, il ne transporta pas son chevalet au bord de la Seine,mais fit poser ses modèles dans son atelier parisien. L'OEUVRE Par la simplicité de leurs poses et leurs contours lisses, les baigneurs évoquent des sculptures classiques.

L'influenceimpressionniste est pourtant évidente dans le choix des coloris clairs et la division de la touche.

La scène de loisir aubord de l'eau, qui a inspiré tant d'impressionnistes, est ici traitée d'une manière toute personnelle.

Le cadre en est laberge de la Seine, en vue des usines de Clichy; des jeunes gens de la classe moyenne se détendent sans échangerun mot.

On est loin de l'exubérance chaleureuse de Renoir ou de la légèreté fugace de Monet.

Comme le reconnaîtMarie-France Zimmermann dans l'ouvrage qu'elle a consacré au peintre, Une baignade, Asnières et Un dimancheaprès-midi à l'île de la Grande-Jatte, l'autre chef-d'OEuvre de Seurat, sont des constats sociaux traités comme des«frises classiques de la société de l'époque».

Seurat est le témoin de son temps.

A la spontanéité desimpressionnistes, il oppose une rigueur toute géométrique dans la composition, qui fait songer plus à Puvis deChavannes qu'aux inconditionnels de Chatou ou d'Argenteuil.

Il s'éloignera par la suite des impressionnistes pourfonder le mouvement pointilliste. LA CRITIQUE Refusée au Salon officiel de 1 884, la toile fut présentée la même année à l'exposition des artistes indépendants.

Lecritique Roger Marx fut un des premiers à apprécier Seurat.

«Quant à M.

Seurat (...), je reconnais de bonne grâcedans son tableau impressionniste l'indice de sérieuses qualités, la marque d'un tempérament», écrit-il.

«MonsieurSeurat, qui derrière et sous des excentricités prismatiques dissimule les qualités les plus distinguées de dessin,enveloppe de tons chauds ses ondes, ses horizons...», ajoute Edmond Jacques, un autre critique. LA COTE Il est très rare de voir des toiles de Seurat passer aux enchères.

Une simple étude pour La Grande-Jatte s'estvendue...

7 millions de francs à New York, en 1991 ! Moins rares, mais guère plus fréquents dans les ventes, sesdessins sont très recherchés.

Un dessin au crayon représentant un moissonneur a été adjugé 4,45 millions de francsà Paris, en 1991.. »

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