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IL N'Y A POINT D'ÂME SI FAIBLE, QU'ELLE NE PUISSE ÉTANT BIEN CONDUITE ACQUÉRIR UN POUVOIR ABSOLU SUR SES PASSIONS. » (DESCARTES) QU'EN PENSEZ-VOUS ?

Publié le 19/03/2014

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descartes

 

Pour tout sujet sous forme de citation il convient, dans une pre-mière partie, d'expliciter le sens de cette citation dans le contexte de la philosophie de l'auteur. Dans une deuxième partie, on déve-loppe éventuellement une thèse opposée. Dans la troisième partie, on évalue la thèse de l'auteur après sa confrontation avec la thèse opposée.

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« t Elle peut réagir et opposer aux passions qui sont nuisibles une pensée ou une volonté contraires.

1 Pour les maîtriser, il faut comprendre en quoi les passions sont utiles Il faut, lorsque c'est possible, corriger les passions par la raison.

Pour cela, il faut comprendre en quoi elles sont utiles.

Elles incitent d'abord l'âme « à consentir et contri­ buer aux actions qui peuvent servir à conserver le corps ou à le rendre en quelque façon plus parfait ».

C'est ainsi que généralement la douleur nous avertit de ce qui est nuisible au corps et le plaisir de ce qui est utile au corps.

Mais sur­ tout, « elles fortifient et font dt~rer en l1âme des pensées, les­ quelles il est bon qu1elle conserve, et qui pourraient facilement sans cela en être effacées » (art.

74).

Ainsi, par exemple, l'ad­ miration « fait que nous apprenons et retenons en notre mémoire les choses que nous avons auparavant ignorées; car nous n 1admirons que ce qui nous paraît rare et extraordi­ naire ...

» (art.

75).

· 1 La générosité est le plus efficace remède contre les passions 1 Mais, le plus efficace « remède contre tous les dérèglements des passions » (art.156) , c'est la générosité .

Le généreux, dit Descartes, « ne manquera jamais de volonté pour entre­ prendre et exécuter toutes les choses qu1il jugera être les meilleures.

Ce qui est suivre parfaitement la vertu.

» Descartes attribue à l'âme une volonté libre Le mérite de Descartes, c'est de montrer qu'il ne s'agit pas d'extirper les passions .

Cependant il y a dans la position car­ tésienne un présupposé : l'attribution à l'âme d'une volonté libre et donc d'un pouvoir absolu sur les passions .

Descartes pense que lorsqu 'elle est soutenue par l'entendement, la volonté peut tout .

Ainsi, dans une nature soumise au déter­ minisme, le libre arbitre constituerait une exception, une sorte d'empire dans l'empire .

Son usage nous rendrait «en quelque sorte semblable à Dieu », créateur des lois auxquelles il n'est pas soumis.

C'est cette idée d'une volonté libre que Spinoza ne cessera de critiquer (voir le Désir) •. »

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