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julie ou la nouvelle heloise

Publié le 08/03/2017

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Julie ou la nouvelle Héloïse, Jean-Jacques Rousseau Pour l'opinion commune, le bonheur réside dans la réalisation de tous ses désirs. Désirer serait en effet manquer et manquer souffrir. La réalisation de tous ses désirs permettrait donc de mettre fin à cette souffrance et d'être heureux. Dans cette extrait de Julie ou la nouvelle Héloïse, Jean-Jacques Rousseau se demande ainsi si le bonheur est bien dans la satisfaction de tous nos désirs ou s'il n'est pas au contraire dans le désir en lui même. Pour Rousseau le bonheur serait contrairement à se que l'on pourrait penser le désir même. Il nous montre d'abord que celui qui désir peut se passer d'être heureux puis que l'Homme serait finalement même « fait » pour tout désirer mais n'être que peu satisfait. Nous pouvons ainsi nous demander si le désir peut se substituer au bonheur. Dans cet extrait de Julie ou la nouvelle Héloïse, Rousseau commence par nous dire que « tant qu'on désire on peut se passer d'être heureux ». Pour l'opinion commune le bonheur serait la réalisation de tous nos désirs, cependant le désirs est sans fin et un nouveau désir renaît dès lors qu'un est satisfait, entraînant sans cesse un sentiment de frustration. Le bonheur ne viendrait alors pas de la satisfaction de tous nos désirs, qui est impossible, mais bien du désir lui même ou plus précisément de l'espoir de le voir satisfait. En effet comme le dit Rousseau « si le bonheur ne vient point, l&...

« Celui qui a vu l'ensemble de ses désirs satisfait perd alors toute illusions.

Il se retrouve alors fasse à la réalité qui souvent d’avers décevante et loin des attentes de nos désirs.

Alors que celui qui peut encore désirer à encore la chance de l'illusion.

Il ne sait pas encore rendu compte que, finalement, le bonheur que nous apporte réellement la satisfaction de nos désirs n'est jamais à la hauteur de celui de notre imagination.

C'est pour cela que « l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux ».

Ainsi dans une seconde partie, Jean- Jacques Rousseau nous montre la force de l'imagination pour l'Homme.

En effet l'Homme est « avide est borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir ».

L'Homme veut tout et même lorsqu'il l'obtient il veut toujours plus, même si cela est impossible.

Comme l'Homme riche qui ne se trouve jamais assez riche.

Le désir est ainsi infini car il veut des choses qui n'ont pas de limite mais aussi parce qu'il renaît sans cesse, rendant ainsi toute forme de bonheur impossible si celui-ci ne venait uniquement que de la satisfaction de la totalité de nos désirs. Or Rousseau nous montre ici que l'Homme qui ne pourra jamais satisfaire tous ces désirs « a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire ».

Cette force consolante est son imagination.

Elle lui « rend présent et sensible » l'objet de son désir.

En tant qu'être conscient, l'Homme a la capacité de rendre « présent et sensible » ce qui est absent ou même irréel.

Lui permettant même le temps d'un instant d'échapper à la réalité et d'oublier tout ce qu'il lui ai impossible d'accomplir.

Le pauvre peut ainsi s'imaginer plus riche, … Et même si la satisfaction de ce désirs n'est que fictive, imaginaire, elle permet au moins de trouver un refuge à un malheur plus grand ou du moins à une frustration plus grande, à l'ennui et au vide.

De plus cette force consolante permet non seulement de « rendre présent et sensible » ce que nous désirons mais elle permet également de nous « rendre cette imaginaire propriété plus douce ».

L'Homme peut ainsi modifié l'objet de son désir « au grès de sa passion » l'imaginaire n'ayant aucune limite, il peut créer l'objet idéal pour sa conscience, en changer et rechanger chaque détail et en profiter aussi longtemps qu'il le souhaite mais si cela ce limite à sa propre conscience. Cependant « tout ce prestige disparaît devant l'objet même, rien n'embellit plus ce que l'on possède ».

Lorsque nous n'avons plus à nous imaginer l'objet de notre désir, lorsque celui-ci nous apparaît, il n'est alors plus soumis au filtre de notre imagination et apparaît tel qu'il est réellement.

En nous l'imaginant, nous l'avons embellit, rendu conforme à nos attentes et lorsque nous le voyons enfin celui-ci apparaît banale et décevant.

L'illusion cesse et la réalité est bien souvent moins plaisante que nos rêve, justement parce que ceci correspondent exactement à nos attentes.

C'est pour cela que Rousseau nous dit que « l'illusion cesse où commence la jouissance ».

La jouissance correspondant donc ici à la satisfaction de notre désir, « l'imaginaire ne parant plus rien de ce qu'on possède », une fois l'objet obtenu l'illusion s'arrête et il ne nous reste souvent que nos désillusions et une réalité décevante.

L'Homme n'ayant plus rien à désirer ce retrouve donc contrairement à se que nous pourrions penser plus malheureux que celui qui n'a pas vu tous ces désirs satisfait.

Celui qui peut encore désirer a encore la chance de pouvoir s'imaginer le bonheur qu'il pourrait avoir.

Alors que celui qui a tout obtenu n'a plus que toutes les désillusions qui accompagnent la. »

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