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kant explication de texte

Publié le 18/11/2012

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kant
Ce texte est extrait de la réponse à la question : Qu'est ce que les lumières écrit par Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIème siècle. Kant parle ici de minorité et de majorité selon une dépendance ou une indépendance intellectuelle des individus. L'auteur soutient la thèse que « la paresse et la lâcheté « sont les causes principales de la dépendance intellectuelle des « mineurs «. Les « mineurs « représentent les hommes qui ne se servent pas de leur raison et sont donc dépendant de  «  tuteurs «. Ils profitent donc de la paresse des individus pour exercer sur eux une tutelle. Ainsi comment se fait-il que l'homme ne se serve pas de sa raison afin de distinguer le bien du mal ? Comment l'homme peut-il renoncer à sa liberté morale ? Quel est le profit des « tuteurs « ? La première phrase du texte est un constat. Kant présente sa thèse en posant le problème de la minorité mais il énonce également les causes de la difficulté du passage de la minorité à la majorité. Il évoque également les conséquences de la paresse et de la lâcheté. L'homme « mineur « est donc soumis à des tuteurs qui pensent à sa place, il ne pense donc plus par lui-même. De la ligne 3 à 7, Kant explique la première cause de la minorité qui est la paresse. Elle mène l'homme à abdiquer le devoir de penser par soi-même dans différents aspects de la vie humaine. Cette démission entraine l'intervention des « tuteurs «. Ensuite, de la ligne 7 à 14 le philosophe présente la deuxième cause, la lâcheté. Elle consiste à abandonner à d'autres, sous prétexte de dangers en réalité imaginaires, le soin de décider pour soi. Cette minorité est donc contre nature puisqu'elle est différente de la dépendance de l'enfant par rapport à ses parents qui elle est naturelle. La dernière phrase est une conclusion, le « mineur « ne réfléchit plus par lui-même, les idées inculqués par les tuteurs et la paresse sont telles que la servitude devient une évidence. La première phrase du texte est une réflexion ...
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« Premièrement, à cause de la paresse, l’homme renonce à se servir de son propre entendement puisqu’il ne va pas mettre son esprit à l’épreuve.

C’est en pensant par soi-même que l’on exerce et améliore son intelligence.

Si un étudiant fait des exercices en consultant le corrigé, il ne se sera pas servi de son intelligence mais sera aller chercher la réponse dans le livre.

Deuxièmement, sur le plan moral, le « mineur » renonce à porter son propre jugement moral puisqu’il lègue cette tache au « directeur de conscience ».

Sur le plan religieux , un prêtre pourrait avoir la fonction de directeur de conscience pour le mineur puisqu’il préférerait suivre ce que dit le prêtre plutôt que de raisonner par lui-même.

Enfin, le « mineur » va faire appel à l’aide d’un médecin pour son « régime » plutôt que d’en décider lui-même.

En effet le médecin va être synonyme de santé pour le mineur qui veut assurer sa santé et ainsi son bien-être sans pour autant se faire sa propre opinion.

En conclusion, le devoir de penser par soi-même doit être individuel.

On ne peut pas apprendre par cœur sans comprendre par exemple.

Kant utilise ici des exemples simples et universels afin de faire passer un message.

Il faut faire l’effort de se servir de sa propre raison quotidiennement.

Se remettre à la compétence d’un spécialiste est renoncer à sa dignité d’homme et se soumettre à autrui.

La paresse a donc pour conséquence une soumission à autrui.

« je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer » , Kant montre ici un rapport à l’argent particulier pour le « mineur ».

Si l’argent flatte ma paresse alors il devient le moyen par lequel je me perds.

L’argent permet donc au « mineur » de s’acheter une sécurité auprès des « tuteurs » .

Mais a quels risques ? Au prix de l’autonomie et de la liberté civile ? Il y a des choses qui n’ont pas de prix telles que l’autonomie ou la liberté.

La sécurité cherché par les éternels « mineurs » ne peut-elle être garantie qu’au dépend de la liberté ? Les « tuteurs » sont donc la paresse, de la lâcheté, de notre obséquiosité.

La paresse produit l’aliénation qui développe les « tuteurs ».

La lâcheté accomplit le reste.

La seconde explication de Kant est en rapport avec la « lâcheté » qui est la seconde cause de la situation des « mineurs ».

En effet, la 5 ème phrase reprend le « danger » présenté par les tuteurs aux mineurs.

La lâcheté est une réponse logique au danger.

Les dangers du passage de la minorité à la majorité sont en réalité imaginaires.

L’homme est ici réduit à l’état de « bétail » par les tuteurs.

La métaphore de « paisibles créatures » donne l’image d’un troupeau de mouton enfermé.

L 'homme est ainsi dans l’incapacité de se développer.

Mes mineurs sont certes à l’abri dans ce « parc » mais leur liberté est bafouée.

N’est ce pas le calcul des éternels « mineurs » ? Leur choix volontaire ? Ils acceptent donc par lâcheté et paresse de se faire dicter une marche à suivre.

Mais ils sont à l’état de soumission.

Le « mineur » pense être en sécurité.

Les tuteurs , afin de mieux dominer son « bétail » démontrent que la majorité est un objectif « pénible » et semés d’embuches.

Ces tuteurx vont être à tout les niveaux de la vie sociale, politique, professionnelle , relationnelle.

Ils ont pour but d’infantiliser la population pour mieux exercer leur domination et ainsi en tirer profit.

On a l’exemple des chefs d’entreprises qui se cachent derrière des arguments économiques et politiques pour justifier la délocalisation et ainsi les licenciements massifs.

Les tuteurs n’utilisent pas la violence mais ils manipulent l’esprit des individus.

Par exemple la publicité va véhiculer à l’individu certaines idées.

Les médias vont réussir à réduire le citoyen à l’état de simple consommateur.

L’achat de vêtements de marque va être perçu comme une singularisation pour le mineur alors qu’il ne fait que suivre une mode.

Ainsi Kant développe sa thèse car la lâcheté et la paresse vont entrainer des conséquences sociales.

Ainsi les « tuteurs » ne sont pas ce qu’ils prétendent être c’est-à-dire des éducateurs qui. »

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