La connaissance scientifique prolonge-t-elle la connaissance vulgaire ou s'y oppose-t-elle ?
Publié le 23/09/2005
Extrait du document
BACHELARD se sont plu, au
contraire, de nos jours, à opposer les deux types de
connaissance.A. - Il est vrai que la science est née de la technique.
Mais elle en est née moyennant un décalage, un changement
d'orientation. Selon G. BACHELARD, les préoccupations
utilitaires, la « connaissance pragmatique » constituent
précisément l'un de ces e obstacles épistémologiques » que
rencontre la science pour se constituer. On en arrive à «
chercher l'utilité tout humaine, non seulement pour
l'avantage positif qu'elle peut procurer, mais comme
principe d'explication » (La formation de l'esprit
scientifique, p. 92) et l'on tombe ainsi dans toutes sortes
d'erreurs. Les savants affirment souvent aujourd'hui que «
ce qui caractérise un travail scientifique, c'est qu'il est
destiné à satisfaire une curiosité désintéressée » (Irène
JOLIOT-CURIE) et que les préoccupations trop directement
pratiques nuisent au progrès de la science.B.
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