La conscience (cours rédigé)
Publié le 22/02/2012
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«
consciences, « Il n'est pas de séparation plus radicale de celle-là ».
James affirme ici l'irréversibilité des états deconscience (n°2)• N°3 : « Par continue j'entends simplement ce qui ne présente ni blessure, ni fissure, ni division ».
Il est nécessaired'employer des métaphores pour désigner cette continuité.• En n°4, James explique que la conscience est fondamentalement sélective.
Elle ne retient que certain aspects denotre
Il y a le premier plan, qui correspond aux choix qu'on effectue et le second plan correspond à tout ce qui a étérejeté.
Suffit-il alors de faire l'expérience de la conscience pour prétendre se connaître ?
b) Le rôle et les limites de l'introspection dans la connaissance de soi
Qu'est-ce que l'introspection ? Intro signifie à l'intérieur de et spectere regarder.
Cela veut donc dire regarder àl'intérieur de soi.
C'est un moyen de saisit directe des états de conscience par le sujet lui-même.
Kant a d'ailleursrelevé le risque de délire par l'enfermement de soi : « Cette entreprise conduit facilement à l'exaltation de l'esprit età la folie »Il existe aussi le risque de traiter le moi en objet.
Comte dit qu'il n'est pas possible d' « être à la fois observateur etobservé ».Poursuivant ce point de vu positiviste (renoncement aux questions métaphysiques et la prétention à desconnaissances absolues ; doctrine considérant qu'il faut savoir s'en remettre uniquement aux faits pour parvenir àdes connaissances certaines.), le behaviourisme (psychologie essentiellement basée sur l'étude du comportement ;exclut l'introspection.) va s'opposer à la psychologie introspective en se passant de l'observation de la conscience.C'est une boîte noire, inobservable de l'extérieur (la conscience de soi).
Finalement, le behaviourisme est unescience du comportement observable qui s'appui sur la dualité stimulus-réponse.
On assiste ici à une tentative defaire de la psychologie une discipline scientifique objective.
C'est une position également défendu par lesneurosciences ayant pour objectif de réduire la conscience au fonctionnement du système nerveux et cérébrale.
II.
La détermination du sujet par la conscience
Si la conscience constitue une forme de connaissance de soi et du monde, certains philosophes dont Descartesn'hésite pas à faire de ce pouvoir de se représenter les choses et soi même en particulier de ce pouvoir de penser,ce qui serait constitutif de notre subjectivité et également ce qui serait le propre de l'Homme.
Le cogito deDescartes est présent en chacun de nous.La recherche de la vérité chez les philosophes en fait sa grandeur.
Pascal dit « La grandeur de l'Homme est grande,en ce qu'il se connait misérable ; un arbre ne se connait pas misérables ».
La conscience lui permet de le saisir.
«L'Homme est un presque rien » (Jankelevitch).
Un milieu entre l'infiniment grand et l'infiniment petit.Ce que révèle la conscience à l'Homme est un poids.
Selon Pascal, on s'en échappe avec le divertissement.
Laconscience nous révèle l'aspect misérable de l'Homme pour la religion.
D'un point de vue philosophique, elle nousrévèle son côté tragique (Pensées, de Pascal)
C'est avec Descartes que s'inaugure ce que les historiens de la philosophie reconnaissent comme la première théoriedu sujet conscient et qui se reconnait comme tel (une des premières du moins.)L'identité du sujet est repéré dans l'activité même de penser.
Autrement dit, l'être du sujet se détermine par lasaisie du sujet lui-même par la pensée : ce qu'on appelle la conscience.
« Je pense donc je suis.
» Le cogito permetde se saisir soi-même.Un être tout puissant (malin, génie), peut vouloir nous tromper : dans nos perceptions… Mais il ne peut pas enleverla certitude que l'on pense, c'est le fondement de l'être.Cette identité n'est découverte qu'à l'issue d'une entreprise de doute méthodique (methodos, chemin) car elle estprogressive et régléeLa première méditation va faire subir l'épreuve du doute à toutes les certitudes héritées depuis l'enfance.
Le doute,c'est la remise en cause de tout ce qu'on croyait vrai.
C'est l'expression la plus totale de la conscience/pensée.Je vois une autre forme, je sais que c'est la même par delà les perceptions.
Si on se fit à nos sens on n'a aucunecertitude fiable (on ne sent pas la Terre bouger).Husserl a inventé la phénoménologie, revenir aux choses même, je décris ce que je ressens (=empiristes,sensualistes).
La conscience est toujours « consciente de » quelque chose, ce qui est fondement de la conscienceest l'intention de s'approcher d'un objet, réel ou imaginaire.Pour les sceptiques, comme Montaigne, on ne peut atteindre aucune vérité, tout est remis en cause.
Le miel a descaractéristiques propres, quand on est malade on change la perception qu'on en a.
Chacun a sa perception, on n'apas la certitude d'avoir chacun les mêmes perceptions.Le doute de Descartes n'est pas sceptique, il n'a pas pour but l'incertitude mais la certitude, il doute de tous pourparvenir à une certitude qui est le cogito.
Il affirme qu'on ne peut rien fonder de certain sur les sens oul'imagination, ce sont de « fausses opinions ».
Il en va autrement apparemment des vérités logiques oumathématiques « Que je dorme ou que je veille, deux plus trois feront toujours cinq.
» selon Descartes.Nous adhérons à ces vérités nécessaires de manière immédiate même si notre esprit ne possède pas les critères devérité qui permettent de l'admettre.
L'axiomatique renvoi aux fondements des mathématiques comme 2+2=4Ignorant l'origine de ces critères, le doute s'installe, y compris dans les sciences car leur légitimité est remise encause.
En poussant le doute jusqu'à ses dernières limites, (scepticisme radical) en forgeant l'hypothèse du « malin.
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