la culture

« comme une table et que cette apprentissage ne releve pas du naturel. «   Même ceux qui, comme la paternit é, paraissent inscrits dans le corps humain sont en r éalit é des   institutions.

  » Il est vrai que la paternit é est une relation biologique  d étermin ée par l’h éritage des g ènes  et que  la   procr éation comme comportement est une manifestation de l’instinct sexuel sois dit elle est   : «   inscrits   dans le corps humain   ». Mais par ailleurs la paternit é est une institution, la fonction  être p ère est diff érente a celle de la   paternit é, on peut adopter ou ne pas  être le p ère biologique. La fonction de paternit é rel ève d’un cas   juridique, elle est associ ée à des droits et devoirs. L’homme  à int égrer la dimension culturel et mais  également le faite que tout es naturel chez lui.  L’homme est­il naturel, culturel   ? Les deux   ?  C)  La nature est la culture c’est ce que Merleau­Ponty affirme, selon lui les deux sont li és et il est   difficile de les dissocier.  Effectivement la culture vient compl éter la nature. L’homme est le seul  être lib éré de la nature et la culture est son mode d’ être au monde. Dans son   effort culturel constant, fragile, souvent chaotique, l’homme creuse sa diff érence radicale. Et c’est   pourquoi Merleau­Ponty pourra  écrire   : «    Tout est fabriqu é et tout est naturel chez l'homme, comme   on voudra dire, en ce sens qu'il n'est pas un mot, pas une conduite qui ne doive quelque chose  à l'être   simplement biologique et qui en m ême temps ne se d érobe  à la simplicit é de la vie animale    » Selon le mythe de Prom éthée, trouvant l’homme nu, Prom éthée vole aux dieux la maitrise des arts et   du feu, et la lui donne. Nous pouvons nous poser la question   ; «   L’homme n’est­il pas «   par nature   » un  être culturel   ? En 1803, Kant affirme   : «   L’homme n’a pas d’instinct et arrive au monde a l’ état brut, il doit donc  être   é duqu é, c'est­ à­dire disciplin é et instruit.

  » Que doit­on comprendre   ? Il doit se construire lui­m ême   et c’est cette activit é   d’autoformation que l’on   appelle culture.  Nous sommes conduit au paradoxe ou la nature humaine est la culture elle­m ême,   autrement dis, c’est  à l’homme de se faire homme.  Comme le veux Kant, l’humanit é n’est pas donn ée, c’est une tache  à acqu érir. De ce point de vue d ès la naissance l’ être n’est pas naturel, selon Rousseau,   : «   par opposition  à la   fixit é de l’animal, est inscrite en l’homme la possibilit é de se perfectionner   »  il a donc appris au fur et  à   mesure des ann ées a se transformer en se rendant mettre en possesseur de la nature et a   transformer le monde qui l’entoure.  La destination naturelle de l’homme  était de choisir lui­m ême autrement dis d’en passer par la culture.

  Si l’homme n’est pas un  être naturel, c’est qu’il est par nature en  être libre, c'est­ à­dire un  être   fondamentalement culturel qui a se donner sa propre figure. L’homme est en sois un  être naturel aux institutions culturels, mais aussi un  être dont la culture est   naturel.. »