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La culture (cours complet)

Publié le 22/02/2012

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Il est bon de repérer aussi la forme de la question : que nous demande-t-on ? Quel type de question nous pose-t-on ? (voir méthode). Il est bon de mobiliser ses connaissances. Autrement dit : ce sont les notions et les relations entre les notions (telles que le sujet y invite en fonction de sa forme) qu'il faut examiner. Rechercher la réponse la plus commune, celle qui correspond à l'opinion immédiate. Faire la critique de l'opinion. Faire la critique de la critique de l'opinion, ce qui permet de déplacer ou de renverser le débat, en tout cas l'opposition des deux thèses doit déboucher sur une troisième solution qui permet de la dépasser. (Une thèse, critique de la thèse, critique de la critique de la thèse.) La plan du devoir découle du problème tel qu'il est construit. C'est le plus souvent, prenant la thèse la plus évidente et en la poussant jusqu'au bout qu'on fait émerger les difficultés auxquelles elle conduit, et que se dévoile dans sa clarté le noeud du problème. Pour faire la critique d'une thèse : Aller voir sous la thèse ce qui la fait tenir, cherchez ses présupposés et les mettre en question, sur quoi la thèse repose-t-elle ? Quels en sont les arguments ? Ces arguments sont-ils valables ? Quelles objections peut-on formuler ? Sur quelles distinctions ou identifications repose-t-elle et sont-elles pertinentes ? Chercher ses implications théoriques, morales, et matérielles. S'il en est ainsi alors quelles sont les conséquences ? Sur quoi débouche la thèse ? Est-ce tenable ? Bref, il s'agit de cerner un débat, de le délimiter et de le formuler le plus clairement et le plus rigoureusement possible. Pour cela je vous demande d'utiliser dans vos introductions, une formulation du type : « D'un côté il peut sembler que ... étant donné que..., pourtant d'un autre côté il apparaît que ... si bien que.... Finalement... ».
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« phénomène humain doit pouvoir s'expliquer biologiquement et écologiquement.

Monisme, matérialisme.

Apport décisifde la biologie et de la théorie de l'évolution.

Pas de frontière fixe ni absolue, mais continuité et descendance, pasdeux ordres distincts mais une même nature homogène dont l'espèce humaine n'est qu'un élément.L'homme réalité surnaturelle : dualisme théologique ou métaphysique, rupture ontologique entre l'homme et lanature.

Créationnisme/humanisme.

L'homme est dans le monde mais il n'est pas du monde.

Frontièreabsolue/hétérogénéité réelle/transcendance de l'homme.La bifurcation : origine naturelle, mais sortie de la nature.

L'évolution biologique a fourni aux hommes les moyensnaturels de se dénaturer pour entrer dans un autre dimension de la vie ( existence culturelle, consciente,intentionnelle, morale) dont le caractère fondamental est d'être un réseau de significations.

Mais cette sortie de lanature est-elle complète ? Tomber dans le culturalisme.

L'homme est-il dénaturé ?L'homme indéfinissable et mixte : il n'y a pas de nature humaine, c'est un être de l'équivoque.

Merleau-Ponty.voire Sartre.Il ne faut pas penser l'homme contre la nature, cela empêche de penser l'être même de l'homme que de le penserpar opposition à la nature.

(Heidegger D'un côté, il semble que les avancées des sciences objectives et en particulier de la biologie mettent à mal ledualisme constitutif de notre tradition humaniste qui fait de l'humanité un ordre séparé transcendant la nature.

Ilsemble désormais impossible de penser l'humanité comme un ordre séparé par une frontière fixe et absolue comme sil'humanité était une réalité sur-naturelle ou extra-naturelle.

Alors, l'homme serait-il un être purement et simplementnaturel, comme un élément de la nature explicable par les mêmes méthodes et selon les même schémas mécanistesque le reste de la nature.

D'un autre côté, les hommes partout sur terre et de manières très diverses ont développédes attitudes, des conduites, des facultés, des activités qu'on ne retrouve pas dans la nature, y compris chez lesanimaux supérieurs qui sont proches génétiquement de l'homme.

Par ailleurs, on peut voir un danger politique etmoral à remettre ainsi en cause les fondements de l'humanisme.

C'est pourquoi, il apparaît possible et souhaitable deconsidérer la culture comme la frontière qui sépare l'humanité de l'ordre naturel. Pour la troisième partie : Soit critique de la distinction nature culture (comme paradigme trompeur), comme schémas dualiste : rien enl'homme n'est strictement naturel, ni strictement culturel, c'est l'unidualité de l'homme.Soit mettre en le paradigme nature/culture comme relatif à une culture donnée.

le naturalisme comme le dualismerenvoie au même schéma.Soit considérer que penser l'homme par opposition à l'animal revient à se mettre sous la dépendance et à laremarque des sciences, en laissant échapper la teneur proprement existentielle de la réalité humaine. LA CRISE DU DUALISME : la mise en cause des frontières de l'homme, la fin de l'exception humaine.

. Les frontières traditionnelles qui séparaient de manière étanche l'humanité de la nature s'effondrent sous les coupsde diverses découvertes scientifiques.

L'humanité semble n'être qu'une réalité naturelle c'est-à-dire un élément sansplus de dignité ni de singularité que les autres.

Ce serait la fin d'une illusion nommée anthropocentrisme. Les fondements de la tradition dualiste qui soutient la thèse de l'exception humaine. La tradition biblique. La Genèse décrit l'origine du monde comme l'effet d'un acte créateur accompli par un être supérieur et suprêmementintelligent.

Dieu être transcendant, omniscient et omnipotent aurait crée le monde et l'ensemble des êtres vivantsselon un plan connu de lui seul.

L'ordre de la nature supposerait l'existence d'un projet intelligent, l'ordonnancementcomplexe du monde impliquerait un auteur intelligent de cet ordre.

C'est au christianisme que l'on doit l'idée outrel'idée d'un univers tiré du néant pour la volonté divine, l'idée d'une transcendance de l'homme par rapport à la naturequi est au fondement du dualisme caractéristique de la pensée occidentale qu'elle soit philosophique ou théologique.En effet, La Genèse précise que l'homme est crée à l'image de dieu.

Il n'est pas un être vivant parmi les autres, ilpossède une dignité ontologique singulière.

Comme le dira Saint Paul, dans ses Epîtres, l'homme n'est pas du mondemême s'il est dans le monde.

Bref, il n'a pas sa place dans la nature comme un élément parmi d'autres, mais il estface à la nature.

Son origine surnaturelle lui donne le droit d'administrer la nature , dieu l'ayant formée au dernierjour de la genèse, pour qu'il l'aménage et l'organise pour satisfaire ses besoins.

La nature apparaît donc dans cettetradition comme faite pour l'homme, ainsi Adam recevant le langage obtient le pouvoir de nommer les animaux, c'est-à-dire d'imposer son ordre à la nature.

Il est le vice-roi d'un domaine qui lui est offert à titre provisoire (le monde àun commencement et une fin).

Il y a la base du dualisme et même de l'anthropocentrisme (illusion qui consiste à sereprésenter le monde comme étant à destination de l'homme, comme si celui-ci n'était qu'un moyen pour cette finsupérieure que serait l'homme).Ainsi, l'homme est présenté comme étant d'une autre nature que la nature, ou encore la nature humaine ne seraitpas naturelle, mais bien surnaturelle.

Le sens de l'existence humaine transcenderait la nature qui n'est que le siège. »

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