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La dualisme des substances ?

Publié le 03/01/2004

Extrait du document

* La substance pensante est plus facile à connaître que le corps. ■ Au brouillon * Distinction doute méthodique-doute sceptique. * « j'étais sujet à faillir autant qu'un autre « : l'erreur, le doute et le cogito sont des démarches universalisables, non singulières. * Paralogisme = raisonnement faux, mais de bonne foi. * Le cogito permet d'échapper au néant (penser que « tout est faux «, c'est néantiser le monde) : il a une portée métaphysique plus que psychologique (cf ce qui est dit de l'âme : sa nature « n'est que de penser «). * Substance = ce qui se tient en dessous (support pour la pensée, qui ne peut être produite par le néant). * « je pouvais feindre que je n'avais aucun corps... « : toute réalité matérielle peut être niée puisqu'elle dépend de nos sens. * Souligner comment le maintien du doute et la multiplication de ses raisons d'être renforcent la certitude d'être un sujet pensant (en train de penser). ■ Ouvertures possibles * Si la nature de l'âme « n'est que de penser « et si elle est, à cause même de cette nature, distincte du corps et plus facile à connaître que lui, comment concevoir ensuite les relations entre l'âme et le corps ?

 

Du latin substare, « se tenir en-dessous «. Au sens strict, chez Descartes, la substance est ce qui n'a besoin de rien d'autre pour exister : seul Dieu est tel.

Mais en un autre sens, la substance est le support permanent des attributs ou qualités : ainsi la « sub­stance pensante « a pour attribut principal la pensée.

 

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