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La libération du désir peut-elle constituer un idéal moral ?

Publié le 22/02/2012

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REMARQUES PRÉLIMINAIRES. • Question de formulation assez complexe, proposant, sous une forme interrogative, une thèse philosophique. Mais cette thèse elle-même, telle qu'elle est énoncée (la libération du désir comme idéal moral) comporte plusieurs aspects qu'il faut identifier pour engager la réflexion sur une bonne piste: — Présupposé de l'expression libération du désir.

« • Deuxième partie: de l'éthique traditionnelle à sa problématisation. Une véritable morale peut-elle se fonder sur l'abstinence ou la crainte ? — Le dualisme humain et les tentations du désir.

Thèmes du péché de la chair, du jugement dernier, de laresponsabilité au regard de Dieu.

« Idéal ascétique»: valorisation du renoncement et de l'abstinence. — La critique spinoziste d'une morale qui fait agir plutôt par crainte que par vertu positive.

La vie heureuse elle-même est condition de moralité.

Refus des morales de la mortification. — Les conséquences pathogènes du refoulement (Freud).

Cf.

Définition du désir (Science des rêves, PressesUniversitaires de France, page 463; et Métapsychologie, article déjà cité sur les pulsions) et analyse du refoulement(Métapsychologie, Éditions Idées, Gallimard, article Refoulement). • Troisième partie: l'idée d'une libération du désir peut-elle être assimilée à un idéal? — Le refus du moralisme (cf.

Spinoza, Éthique III, début (Éditions Garnier-Flammarion, page 133). — La thèse centrale de Wilhelm Reich dans La Révolution sexuelle (Édition 10/18, pages 49 à 52 et 71 à 74) estqu'aucune moralité réelle et durable ne peut être fondée sur la répression du désir.

C'est au contraire une bonne«économie libidinale » qui supprime la source de toute perversion, et rend de ce fait inutile une régulation morale «externe ». • Conclusion — Descartes (morale provisoire) : mieux vaut changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde. — Mais est-ce bien possible? Présupposé d'un libre arbitre, qui sous-tend une attitude «volontariste» très théorique. — Peut-on fonder une morale « définitive » sans renoncement pathogène ? La formule de Descartes doit alors êtreinversée : maintien du désir n'implique-t-il pas transformation de l'ordre du monde ? • Corrélations: les passions, la volonté, le bonheur, la liberté.. »

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