la liberté a t elle un prix
Publié le 12/11/2013
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DISSERTATION :
NB : sont en italique les mots ou les expressions qui ne doivent pas apparaître
normalement dans une dissertation, à l'exception des expressions de langue étrangère
(convention textuelle), des titres d'ouvrages, ou encore de mots ou d'expression que l'on
veut mettre en valeur .
INTRODUCTION
Situation initiale :
Il est bien une situation qui ne lasse pas aujourd'hui de nous choquer sinon celle
de l'esclavage antique, médiéval et moderne.
Qu'un humain puisse être considéré comme
une marchandise ou comme un objet (un « outil animé ») nous paraît incompréhensible.
Ce système admis par quasiment tout le monde à l'époque comportait une certaine
flexibilité : la possibilité de l'affranchissement.
Un esclave pouvait recevoir la liberté de
son maître, en récompense de ses loyaux services ou en échange d'une somme d'argent
déterminée.
Son changement de statut social dépendait non pas de sa volonté mais du
bon vouloir du maître.
Difficulté :
Or (NB) , en y regardant bien, l'affranchissement semble dépendre plus de l'esclave que
du maître : c'est lui qui thésaurise de l'argent ou qui travaille suffisamment pour gagner
sa liberté.
C'est lui qui se décide de œuvrer pour sa libération.
Du coup, on peut se
demander si l'esclave est capable d'être libre ou s'il est libre parce qu'il en est capable.
Les esclaves qui n'ont ni l'argent ni les qualités de leur affranchissement sont-ils
condamnés à la soumission ou bien n'acquièrent-ils ces conditions que parce qu'ils ont
originellement pris la décision qu'ils arriveraient, coûte que coûte, à être libre s .
Aristote,
analyste de l'esclavage antique, remarque ainsi que n'est esclave que celui qui a un
esprit d'esclave, et que par conséquent qui aspire à la liberté et à son autonomie n'est
plus de facto et de jure esclave.
Problématisation :
Dès lors (NB) , faut-il questionner le mode d'acquisition de la liberté : si elle nécessite de
notre part certains sacrifices qui fait qu'elle dépende de quelque chose (hypothèse 1) , ou
bien si, au contraire, il ne faut pas poser l'acte libre comme une posture existentielle,
résultat d'une décision dont seul est responsable celui qui décide, ce qui n'exige de lui
essentiellement et justement qu'un positionnement ( hypothèse 2 ), ou bien encore si le
coût de la liberté n'est pas la responsabilité, mixte entre une condition extérieure à
remplir et une position intérieure originelle qui ne dépend de rien (thèse finale) .
Phases du développement :
Nous essayerons de voir ce que peut coûter l'accès à la liberté pour qui ne l'a pas, pour
montrer que cet accès résulte d'une décision intérieure pure, afin d' envisager enfin
l'interaction entre les déterminations diverses de notre existence et cette part en nous
d'irréductible liberté..
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