La liberté de penser consiste-t-elle à penser ce que l'on veut ?

« LA LIBERTÉ humaine? L'enjeu politique est encore vérifiable dans l'articulation des concepts de sécurité et de liberté : a-t-on le droit de tout penser ? Dès lors que je pense le mal, autrui est-il en danger? L'aspect moral est également à envisager: y-a-t-il de bonnes et de mau­ vaises pensées ? Avoir de mauvaises pensées, est-ce condamnable ? Si je peux tout penser et tout désirer, d'où me vient alors ma mauvaise conscience? En un mot, peut-il y avoir une censure morale à l'exercice d'une libre pensée.

Enfin, la psychanalyse offre ici un exemple intéressant puisqu'elle gué­ rit justement par l'exercice d'une pensée qui ne se contrôle pas, qui ne se juge pas et finalement qui ne se censure pas.

Tout penser c'est pouvoir accéder à une libération de l'inconscient et finalement à une guérison.

Il en est de même pour l'art au sujet duquel il faudra réfléchir.

L'art autorise t-il qu'une création soit l'objet d'une pensée de l'absurde par exemple? Peut-on utiliser une liberté de penser au point d'en abuser? • Problématique L'homme a-t-il la liberté et donc le droit de penser tout ce qui lui plaît de penser, y compris ce qui lui serait nuisible ou ce qui serait nuisible aux autres? 1.

La liberté de penser consiste à penser ce que l'on veut A.

La liberté de penser est inaliénable B.

Elle est un droit fondamental C.

Elle est la condition du progrès de l'esprit humain II.

La liberté de penser ne peut pas se réduire à penser ce que l'on veut A.

Ce serait dangereux politiquement B.

Ce serait dangereux moralement C.

Enjeu de la culpabilité III.

La liberté de penser est pourtant nécessaire A.

La psychanalyse et le principe de l'association libre B.

La libre pensée de l'absurde • Citations • « La vraie liberté, c'est pouvoir toute chose sur soi » (Montaigne).

• « Nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d'être libres: nous sommes condamnés à la liberté» (Sartre).. »