Devoir de Philosophie

La liberté et l'égalité sont-elles compatibles dans la vie civile?

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

B. De nos jours, sous le nom d'égalité, c'est l'égalité économique que, plus ou moins consciemment, on réclame. On considère comme injuste la richesse de quelques-uns, alors que la masse ne possède guère que ses bras, surtout la détention par un petit nombre de privilégiés des moyens de produclion. Cette situation est le résultat d'un régime de liberté, le libéralisme : ii a abouti à l'inégalité.

 

Tente-t-on, d'autre part, de réduire ces inégalités, c'est toujours au détriment de la liberté : réglementation du travail, des échanges, etc. Le moyen radical de réaliser l'égalité économique serait le communisme véri­table dans lequel tous les biens, y compris les biens de consommation, appartiendraient à la collectivité : la caserne, ou plutôt une caserne sans permissions et sans la perspective du retour au foyer, nous fournit l'image la plus juste d'une telle organisation sociale; on voit combien la liberté y serait réduite.

« MORALE telle égalité impliquerail ! 'égalité naturelle même taille, même vigueur physiqne, même beauté ou même laideur, même rapidité d'esprit, une mémoire également fidèle ou infidèle ...

Or, comme nous naissons inégaux, l'autorité sociale devrait s'évertuer à rétablir l'égalité violée par la nature en empêchant les mieux doués de l 'ernporter sur 1es autres : l'humanité devrait s'aligner mr le plus mal lol.i et comprimer ses tendances à se dérnlopper, à s 'im;lruire, à créer, et.c.

Programme de sauvage sadique qui rnpprimerait toul.e liberté.

:\Iaio:, d'autre part, il est facile de voir par 1 'histoire comment en posant en principe la liberté absolue on aboutit à de criantes inégalités : le fort asservit le faible.

le pauvre est à la merci du riche.

B.

De nos jours, sous le nom d'égalité, c'est l'égalité économique que, plus ou moins consciemment, on réclame.

On considère comme inju8te la richesse de quelques-uns, alors que la masse ne possède guùre qne ses bras, Slll'tout la détention par un petit nombre de privilégiés des moyens de produclion.

Cet1e situation est le résultat d'un régime de liberté, le libéralisme : il a abouti à l'inégalité.

Tente-t-on, d'autre part, de réduire ces inégalités, c'est toujours au dél riment de la liberté · réglementation du travail, des échanges, etc.

Le moyen radical de réaliser l'égalité économique serait le communisme véri­ table dans lequel tous les biens, y compris les biens de consommation, appartiendrilient ii fa collectivité : la cn,ernc, ou plnlôt une cn~erne sans permissions et.

sans la perspective du retour au foyer, nons fournit l ïmage la plus juste d'une telle organisation sociale; on voit combien la liherlé y serait réduite.

Co:w:LUSION.

Liberté et égalité absolues sont donc incompatibles.

Pour a~surer la liberté, il faut accepter certaines inégalités, et pour assurer {'égalité estimée nécessaire, on doit restreindre la iiberté.

Dans la famille, cet équilibre se réalise aisément pHrce qu'on s'aime.

Dans la vie ciYile, on ne parviendra à la conciliation de la liberté et de ! 'égalité que gràce nu troisième mot rle la devise républicaine.

l!râce à la fraternité.

PLAN DE DISSERTATION Commandement et obéissance.

Quels sont ·d'après vous les sentiments qui doivent inspirer celui qui commande et celui qui obéit 7 · (Toulouse, sept.

i9i7, Philo.) lNrnonucrrnN.

-Nous ne pourrions pas vivre humainement sans l'aide d'une autorité qui encadre notre vie, ;wu tient notre bonne volonté et dé­ fend notre indépendance.

L'enfant, en particulier, a besoin d'être défendu, non seulement contre les autres, mais aussi contre lui-même : il n'y a· pas d'éducation sans éducaleur et ! 'éducateur est désarmé s'il ne peut pas se faire obéir.

Mais les principes d'égalité et de liberté qui se sont répandus dans le monde moderne nous ont rendu très pénible l'obligation de nous sou­ mettre à un autre.

Aussi ceux qui commandent comme ceux qui obéissent doivent-ils faire effort pour que les relations entre supérieur et inférieur n'altèrent pa:S la sérfoité des àmes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles