La loi est-elle un obstacle à la liberté ?
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« du côté de l’animal, il agit spontan ément sans une r éflexion la validant 2 ° c’est la nature m ême de la loi qui est tordue, elle devient un instrument de puissance et non plus d’ égalit é et d’universalit é. 2/ la loi est aussi le meilleur moyen pour garantir à tous l’effectuation d’une libert é réelle qui comprend une forme de s écurit é. Cette s écurit é apport ée par la loi est alors le premier moment du d éveloppement de soi, la loi n’est plus un obstacle elle est au contraire le moyen de ma libert é A il faut encore revenir sur le statut de la loi, elle est ce qui à partir d’une exp érience individuelle ou locale prend une forme universalisable, la loi prend donc la forme de l’universel et par extension elle s’applique à tous et à tout. Mais alors que dans le champ des sciences « dures » la loi ne pose apparemment pas de probl ème, la chute des corps est un ph énom ène que chacun peut exp érimenter et valider par sa propre exp érience, il en va autrement dans le domaine politique o ù la loi ne peut être que le fruit d’un accord provisoire et incertain. C’est aussi la diff érence Thesmos Nomos pour les grecs ou la loi des dieux domine celle des hommes. Mais en pla çant du c ôté des dieux des lois c’est l’univers entier qui est born é par les lois, il ne peut plus s’agir de vouloir y échapper ce qu’il faut c’est les accepter (thesmos) ou les comprendre (nomos) B l’imperfection des lois humaines [.4] vaut mieux que le chaos de l’ état de nature. Hobbes pose ainsi que le pacte d’association qui sera appel é pacte de soumission par Rousseau est le seul moyen pour quitter l’ins écurit é radicale et de rentrer dans un cadre qui assure d’abord à chacun sa propre survie. Pour cela la loi peut être d’abord injuste ou tyrannique car elle se cristallise en une seule main (le tyran) qui doit assurer la s écurit é de tous. Un m écanisme de d ésob éissance est possible si le tyran ne parvient pas à assurer cette s écurit é. Puis l’utilit é se fait jour et vient modifier l’appr éhension de la loi comme des formes de gouvernements. C La dialectique du ma ître et de l’esclave chez Hegel est ce moment de retournement exemplaire o ù le droit se trouve toujours d éjà du c ôté de l’esclave alors que le ma ître est seulement une b ête. (il faut ici d évelopper et exposer compl ètement son m écanisme sans oublier la question pos ée). Il faut prendre soin de ne pas confondre ind épendance et autonomie. 3/ Cette s écurit é apport ée par la loi est alors le premier moment du d éveloppement de soi, la loi n’est plus un obstacle elle est au contraire le moyen de ma libert é. La libert é se comprenant seulement par une int ériorisation de la loi qui est en moi la pr ésence de la reconnaissance d’autrui. A La libert é ne peut plus se comprendre ne dehors de la loi, sinon nous sommes du c ôté « de la b ête blonde qui soudain tue, pille, viole » Nietzsche. Il faut comprendre la loi comme la chance de la libert é car elle lui donne un cadre et un champ qui n’est plus celui de la personne individuelle mais du groupe et plus loin de l’universel. Ici on »
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