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La lycanthropie chez Hobbes

Publié le 14/09/2015

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«Et certainement, il est également vrai qu’un homme est un dieu à un autre homme, et qu’un homme est aussi un loup à un autre homme. »

«[...] et ici les désordres des méchants contraignent ceux-mêmes qui sont les meilleurs de recourir, par le droit d’une légitime défense, à la force et à la tromperie qui sont les vertus de la guerre, c’est-à-dire à la rapacité des bêtes farouches. »

«Nous pouvons trouver dans la nature humaine trois causes principales de querelle : premièrement la rivalité; deuxièmement la défiance; troisièmement la gloire. La première de ces choses fait prendre l’offensive aux hommes en vue de leur profit. La seconde en vue de leur sécurité. La troisième en vue de leur réputation. » (Léviathan, XIII)

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« 174 1 Loup « [ ...

] et ici les désordres des méchants contraignent ceux-mêmes qui sont les meilleurs de recourir, par le droit d'une légitime défense, à la force et à la tromperie qui sont les vertus de la guerre, c'est-à-dire à la rapa­ cité des bêtes farouches.

» L'état de nature (l'état qui précède l'avènement de l'organisation sociale) est donc pour Hobbes un état de guerre perpétuelle.

C'est «la guerre de tous contre tous».

Chacun doit vivre sur ses gardes car le plus faible a toujours assez de force pour tuer le plus fort.

Chacun veut dominer l'autre, l'homme surpassant même le loup en rapacité, puisqu'il peut agresser l'au­ tre même quand il n'est pas mû par la faim.

L'état de nature ne peut se concevoir que sous le signe de l'insé­ curité et de la misère : «Nous pouvons trouver dans la nature humaine trois causes principales de querelle : premièrement la riva­ lité; deuxièmement la défiance; troisièmement la gloire.

La première de ces choses fait prendre l'offensive aux hommes en vue de leur profit.

La seconde en vue de leur sécurité.

La troisième en vue de leur réputation.» (Léviathan, XIII) De ce conflit inhérent à la nature humaine, Hobbes tire une conséquence.

Il faut une autorité forte pour empê­ cher les hommes de se déchirer.

Cette autorité absolue sera remise par contrat à un seul individu qui n'aura de comptes à rendre à personne.

~ En faisant reposer l'autorité du souverain sur un contrat, Hobbes rompt avec une tradition pour laquelle le pouvoir du souverain venait de Dieu (le roi étant comme son délégué sur la Terre).

Rousseau se situera dans la même perspective.

Comme pour Hobbes, c'est chez lui un contrat qui fonde l'autorité politique.

Mais alors que le contrat est intangible chez Hobbes, il peut, chez Rousseau, être dénoncé aussi bien par les gouver-. »

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