Devoir de Philosophie

La philosophie n'est elle qu'un discours abstrait et éloigné de la réalité ?

Publié le 22/03/2009

Extrait du document

philosophie

La philosophie n'est elle qu'un discours abstrait et éloigné de la réalité ?

 La philosophie est selon Pythagore, le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sagesse (sophia). Recherchant la vérité, elle  remet en questions l'interprétation du monde. L'opinion commune qui a tendance à considérer les choses avec une vision réaliste ; c'est pourquoi ils trouvent alors ces sujets de réflexions dérisoires et sans fondement. Par exemple, le monde existe-t-il dans ma pensée ? Il est certain que le monde existe pour eux puis ce qu'ils le voient. Ou bien, trouvera t-on un jour la vérité? Pareille question peut paraitre abscons et sans importance pour eux  qui ne sauraient y voir l'intérêt. Les débats philosophiques qui découlent de ces notions peuvent alors paraitre superflus et décalé du monde réel, vu qu'ils n'y trouvent pas d'utilité.

Paradoxalement, ces idées peuvent avoir beaucoup plus de légitimité que l'on peut le croire.

 Après tout, il n'est pas infondé de se demander l'origine du savoir et son bien fondé. Comment pouvons-nous dire que dieu existe si l'on ne sait pas d'où vient l'idée de son existence? Ou bien que l'univers soit infini, l'a-t-on déjà entièrement exploré ? Autant de problèmes dont il importe pour des philosophes de se soucier. Comment penserait-on librement si l'on ne remettrait jamais rien en question ? Or la liberté n'était-elle pas un fondement du réel ? Cet art de penser, n'est finalement qu'une interprétation du réaliste à travers des ensembles de discours.

Notre devoir dans une première partie montrera en quoi la philosophie est abstraite et s'éloigne de la réalité, thèse de la doxa qui sera légitimé. Mais nous monterons aussi qu'elle ne peut l'être finalement car elle interprète le réel. Pour conclure, nous nous interrogeront sur la question, en nous efforçant de trouver une réponse à celle-ci.

 

philosophie

« Par fondement l'on ne peut dire que des idées abstraites ne donnent pas naissance au système de laphilosophie.

En effet, cette science se base sur des éléments concrets comme la réflexion du monde, de l'homme,des sciences, ...

Elle cherche son origine et réfléchis à son bien fondé, en excluant toute incertitude.

Seul lefanatique ou l'ignorance se veut propriétaire d'une certitude.

L'on y apprend en outre à s'instruire, développer saforce rhétorique et savoir penser différemment sur des sujets diverses.

C'est semblable dans ce cas à la littérature,dont on ne voit également pas l'utilité et qui nous instruit pourtant par ces ouvrages.

Ne dit-on pas « se libérer parla lecture » ? Seule l'émancipation des idées pré-faites peut mener à une pleine liberté et vision objective de laréalité.

La philosophie va au-delà de tous les savoirs et des tracas économique, politique, ...

au s'intéresser auxessences de la vie.

Les réflexions peuvent ainsi débouchés sur des évolutions du monde en posant de problème des valeurs dumonde.

Prenons le cas de Jean Jaques Rousseau dans sa démonstration sur le droit égalitariste.

Il nous explique queles droits sont généraux par nature, donc s'applique à tous.

Cela a démontré la raison pour laquelle l'on doit jugertout les hommes équitablement.

Le mouvement des Lumières même nous l'a souligné, seul de constantes réflexionspermettent de garder une juste vision du monde qui nous entoure et ne pas rester cloisonné par les traditions etcroyances infondés.L'évolution nécessite bien de profonde remise en cause, la philosophie prend alors son utilité.

De plus, partons d'une évidence : les mots ne sont pas les choses.

On a d'un côté des signes, des symboles, ...et de l'autre l'objet concrète qui est désigné par ce mot.

La langue est constituée de mots, or ceux-ci sontabstraits, donc par définition toutes les langues sont abstraites.

Un discours n'apparaitra donc jamais concret parfondement même.Le terme « abstrait » est univoque et s'il s'applique à la philosophie il s'applique aussi à tous les discours qu'il existe.Par conséquent, elle ne peut l'être.

Cela reviendrait à dire qu'aucun discours ou mots serait concret.

Cette thèse nesuffit pas, tachons désormais de trouver une autre solution.

Pour commencer la philosophie est concrète.

Ou du moins, elle l'est plus que d'autres sciences.

Prenons lecas des mathématiques : l'on y retrouve en algèbre des lettres pour les inconnues : a, b, c, x, y, z, ...

Cessymboles laissent dans l'incertitude totale contrairement aux mots plus précis.Ajoutons à cela que vivre est pensé, pensé est philosophé que se soit sa forme la plus basique à la plus poussée.Cette fonction de l'homme est née à son origine même et perdurera à travers les siècles.

C'est la seule science quine connaisse de limite et qui cherche toujours un rapport de causalité.

Ces sujets sont ceux du monde et placel'homme au centre des études : la religion, l'amour, dieu, la vie, la beauté, etc...

L'on ajoute aussi que si lesphilosophes sont en retrait c'est dans le bute de mieux observé ce monde.

Descartes par exemple, s'éloigne dumonde temporairement pour mieux découvrir la vérité absolue « je pense donc je suis ».

Au finale, la philosophienous rapproche du monde.L'on peut dire aussi que l'homme est le seul animal à avoir cette faculté de philosophé sur sa situation dans lemonde à travers un ensemble d'idées, des concepts.

En effet, Husserl montre dans la phénoménologie, que la perception n'est pas qu'une représentation deschoses extérieures mais qu'elle donne accès à celles-ci.

Chaque image participe à donner du sens à l'objet.

C'est leprimat de la conscience de l'autre, les « choses » dont on parle.

Exemple : le mot table généralise les tables maisn'est pas concrète.

Sans compté qu'elle ne donne aucune précision sur sa composition, sa taille ou sa forme, justel'idée de la table.

Platon complète cette idée en disant que \"ce n'est pas des mots qu'il faut partir mais, pour apprendre et pourdécouvrir le réel, c'est du réel lui même qu'il faut partir bien plutôt que des mots.\"Alors il faut se demander si les idées abstraites existent réellement ou si elles ne sont que le résultat d'uneconstruction.

Au Moyen-âge, les réalistes soutenaient que les universaux, par exemple la blancheur, était unequalité réelle des choses.

L'activité de connaissance ne ferait que retrouver ces entités.

Par opposition auxnominalistes qui pensent que ses universaux ne sont rien d'autre que des conceptions de l'esprit et que seulsexistent des êtres singuliers.

La blancheur notamment, n'a qu'une fonction pratique, une utilité.

Par conséquence, laphilosophie reprend bien des concepts.Platon juge même l'opinion commune de danger car elle ne se base sur la connaissance véritable mais surl'apparence, ce qui lui plait.

Ce n'est pas une opinion à laquelle il faut forcément se fier.Donc, la philosophie est rapprochée du réel et non abstraite même si elle porte pour études des concepts qui lesont.

(Exemple : la métaphysique) Concluons que la philosophie apparait à la tendance commune comme lointaine et décalé du monde.

Que sesoit par ces sujets d'études ou son fondement qui leur parait pas fiable mais au contraire incohérente et infondée.Pourtant elle est concrète comme le souligne Bergson et a prouvé son utilité à travers le temps.

Puis nous avons vuque cette science n'est pas éloignée de la réalité même si elle traite dans son discours d'abstrait.

Il va de soit que face à l'avancer fulgurante des autres sciences et le monde en constante évolution ; l'onpeut se demander si la philosophie n'est pas en marge du progrès.

Cette science à progression relativement lenteserait peut être dépassé par le cours du temps.

Ces débats qui furent jadis cruciale à la communauté ne deviendraitalors qu'inutile et la philosophie deviendrait alors une science archaïque comparé à d'autres plus moderne comme labiotechnologie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles