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La politesse a-t-elle une valeur morale ou bien n'est-elle qu'une convention sociale ?

Publié le 17/11/2009

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morale

    Problématisation :   La question de la politesse peut dès lors qu'elle a la plupart du temps été intégrée par le processus éducatif apparaître surprenante. En effet il nous paraît normal, légitime d'être poli. Ce processus est tellement intériorisé qu'il semble être le reflet du respect que l'on doit à autrui. En ce sens il serait une valeur morale au même titre que le respect dès lors qu'il témoignerait de celui-ci. Cependant, en prenant du recul par rapport à notre éducation? on peut tout à fait considérer celle-ci comme une convention sociale parmi d'autres. Au même titre qu'on respecte les lois, que l'on ne met pas son doigt dans son nez, on devrait être poli. Cette idée se retrouve à l'extrême dans certaines formes désuètes de ce que l'on appelle le « savoir vivre «. Si ne pas mettre les coudes sur la table tient de la politesse, on le voit il semble que moralement, si l'on universalise sa non pratique, on n'aboutit pas à une absurdité, ou à une contradiction. Autrement dit il s'agit de s'interroger sur le caractère moral de la politesse.

Convention : règle instituée au sein d'un groupe, liant deux ou plusieurs partenaires et rendant possible la vie sociale. Contrat.

morale

« et inconditionnellement valables. Convention Accord conclu entre deux ou plusieurs parties en vue de produire certains effets juridiques : créer desobligations, modifier ou éteindre des obligations préexistantes. Accord tacite, pacte implicite conclu entre des personnes; chose convenue entre deux ou plusieurs personnes,règle qui en résulte. Règle de vie observée par les membres d'un même groupe social. Sociale Relatif à la vie des hommes en société.Qui se caractérise par le fait de vivre en société.Qui vivent en communauté suivant des règles strictesRelatif à la répartition des individus à l'intérieur de la société.Relatif aux valeurs, critères, comportements, réalités concrètes engendrés par une société divisée ethiérarchisée. Problématisation : La question de la politesse peut dès lors qu'elle a la plupart du temps été intégrée par le processus éducatifapparaître surprenante.

En effet il nous paraît normal, légitime d'être poli.

Ce processus est tellement intériorisé qu'ilsemble être le reflet du respect que l'on doit à autrui.

En ce sens il serait une valeur morale au même titre que lerespect dès lors qu'il témoignerait de celui-ci.

Cependant, en prenant du recul par rapport à notre éducation? onpeut tout à fait considérer celle-ci comme une convention sociale parmi d'autres.

Au même titre qu'on respecte leslois, que l'on ne met pas son doigt dans son nez, on devrait être poli.

Cette idée se retrouve à l'extrême danscertaines formes désuètes de ce que l'on appelle le « savoir vivre ».

Si ne pas mettre les coudes sur la table tientde la politesse, on le voit il semble que moralement, si l'on universalise sa non pratique, on n'aboutit pas à uneabsurdité, ou à une contradiction.

Autrement dit il s'agit de s'interroger sur le caractère moral de la politesse.

Dansquelle mesure la politesse est-elle un alliage mêlant une part de convention et une part de respect à l'égard d'autrui– donc de morale ? L'enjeu de cette question est essentielle car elle pose la question du bien fondé de cettepratique.

Plan : I.

La politesse – une convention socialeII.

La politesse néanmoins morale dès lors qu'elle est une marque de respect à l'égard d'autruiIII.

Remise en question de la politesse dès lors qu'elle tourne au maniérisme et à l'obséquiosité La politesse – une convention sociale (à distinguer de l'arbitraire) ?I. 1.

La politesse n'a lieu d'être qu'au sein de la société Si on imagine comme ROUSSEAU dans le Second Discours un état de nature où les hommes seraient solitaires, indépendants les uns des autres, il semble que dans un monde a-social ( comprendre : sansrelations sociales), la politesse n'a pas lieu d'être.

Celle-ci en effet apparaît dès lors qu'il y a relation entre aumoins deux individus, et le plus souvent dans le cadre d'une société.Cf HOBBES« Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile ; car, s'il a la liberté de fairetout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'illeur plaît.

Mais, une fois la société civile constituée, chaque citoyen ne conserve qu'autant de liberté qu'il luien faut pour vivre bien et vivre en paix, de même les autres perdent de leur liberté juste ce qu'il faut pourqu'ils ne soient plus à redouter.

Hors de la société civile, chacun a un droit sur toutes choses, si bien qu'il nepeut néanmoins jouir d'aucune.

Dans une société civile par contre, chacun jouit en toute sécurité d'un droitlimité.

Hors de la société civile, tout homme peut être dépouillé et tué par n'importe quel autre.

Dans une. »

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