Sujet : La morale n'est-elle qu'une convention sociale ?

C'est pourquoi, pour savoir si telle ou telle action est bonne ou condamnable, il faut se demander ce qui se passerait si tout le monde se comporterait comme nous-mêmes. C'est pourquoi nous devons nous interdire ce qu'on condamnerait chez les autres, ou bien renoncer à nous approuver selon l'universel, c'est à dire selon l'esprit ou la raison. Kant rétablit la nécessité du libre arbitre pour fonder la morale, cette liberté de choisir le bien ou le mal. Par ailleurs, il considère qu'une action est moralement bonne si elle s'accomplit par pur respect du devoir sans considération pour un intérêt ou une satisfaction espérée. L'homme doit être capable d'agir pour autre chose que pour son intérêt particulier, non pas selon la théorie de l'utilitarisme pour son propre intérêt En conclusion, l'homme moral, d'après Kant, agit par devoirs, non par inclination, et ces devoirs lui sont dictés par la raison.