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La question « Qui suis-je » admet-elle une réponse sure et certaine ?

Publié le 22/02/2012

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Lorsque quelqu'un me demande qui je suis, je sais, en général, répondre à cette question, sauf si je souffre d'une amnésie totale ou d'un autre problème de ce même type. Je suis moi-même, j'ai une identité qui met propre. Sur les informations que contient mon identité, je sais qu'ils sont véridiques, qu'ils ne sont pas erronés. Cependant, lors de cette question le « je » qui parle en moi est entièrement décrit ou même défini par la liste des attributs avec lesquels je me présente habituellement. Donc s'agit-il d'une réponse exacte ? Subséquemment, le sujet pourrait d'une part, ne pas être totalement ignorant sur lui-même, mais d'une autre part, il se pourrait que le sujet ne puisse pas se décrire à l'aide d'un discours d'une rigoureuse exactitude. Sauf si le sujet à une définition plus large du terme « exact ».
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« qui pense, réagit et ressent.  Le «je» est particulier car il exige une étude à la fois en temps que sujet mais aussi en tant qu'objet.

L'objectivationdu « je » constitue ainsi l'assurance qu'on l'étudiera non seulement partiellement mais en plus dans ce qu'il a demoins essentiel et caractéristique, c'est-à-dire comme objet et non plus comme ce qu'il est, un sujet. Il faut donc bien admettre qu'une connaissance finie et parfaite du sujet n'est pas envisageable, car chercher àélaborer une connaissance du « je », c'est ne pas prendre en compte la réelle signification du « je » et dès lors, s'ilfaut envisager une réponse à la question « qui suis-je ? ».

Alors la réponse exacte à la question « qui suis-je ? » nepeut pas être une réponse qui propose une connaissance du « je ».

De ce fait le sujet ne peut et n'est pas unobjet, c'est pourquoi dans la question « qui suis-je ? », nous pouvons remarquer, grammaticalement que « qui »n'est pas un complément d'objet mais bien un attribut du sujet.

Cela ne nous apprend certes rien, mais ceci peut-être une piste ou bien même indice de la position du sujet dans « Qui suis-je ? ».Le sujet ne peut devenir objet car la conscience est toujours dédoublée, c'est pourquoi celle-ci ne peut pas devenirun objet.

Ce « je » interrogé dans « qui suis-je ? », est toujours au-delà de la conscience.

Dès que l'on se demandece qu'est la conscience de soi, on se rend compte que la question doit en intégrer une autre : « qu'est-ce que laconscience de la conscience de soi ? » Et ainsi de suite indéfiniment, nous pouvons dire que c'est une mise enabyme de la conscience.

Pour bien connaître le « je » il nous faut nous poser certaines questions tel que ce qu'il estet ainsi en déduire la connaissance qu'il nous faut pour bien le définir.

Le « je » est d'autant plus dur à cibler puisquelorsque nous voulons l'appréhendé celui-ci est déjà un autre, autrement dit, le « je » actuel est le « je » passé du «je » actuel. Partant de l'idée que je suis le mieux placé pour dire qui je suis et qu'il semble dès lors aisé de fournir une réponseexacte à la question « qui suis-je ? », on s'est aperçu que le sujet n'était pas transparent à lui-même et qu'il fallaitrenoncer à une connaissance intégrale, parfaite et objective de soi.

Se connaître soi-même au sens strict du termerevient à s'ignorer plus que jamais.

En sommes scientifiquement nous sommes tous égaux mais moralement noussommes des sujets différents et inconnus à nous même. Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-philosophie.com/commentaire-aristote-ami-flatteur-3216.html. »

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