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La réalité et le désir sont-ils indissociables ?

Publié le 10/09/2012

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Certains auront envie de s’objecter en disant que pour Mère Teresa, la fondation de la congrégation des Missionnaires de la Charité ainsi que toutes les bonnes œuvres dont elle a été l’instigatrice dans sa vie, ne relèvent pas de son désir mais bien de sa vocation. Je suis partiellement d’accord avec le fait qu’elle avait une vocation mais en revanche, même cette vocation émanait d’un désir puissant d’aider les autres et de faire le bien autour d’elle. La réalité de sa vie était basée sur un désir grandissant de bonté et d’altruisme. De même, quelques personnes seraient tentées de dire que les dirigeants d’États qui s’engagent pour la lutte contre le sida, ne le font pas par désir mais bien par responsabilité face à une question de santé. J’apporte un accord mitigé à cet argument et je m’explique. L’État a sûrement une responsabilité de prévention et d’éducation de la population mondiale envers les maladies graves telles que le sida. Par contre, une fois l’éducation faite et les mesures préventives enclenchées, son mandat est en quelque sorte rempli. Lorsque l’État s’investit au-delà de ça, il le fait dans un désir réel d’améliorer la réalité de millions de personnes prises avec ce fléau grandissant et un désir sincère d’annihiler cette maladie aux proportions pandémiques. 

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