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La religion contredit-elle le bonheur humain ?

Publié le 12/03/2005

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religion

L'homme se pense lui-même , mais comme un être autre que lui. Le christianisme est la plus aliénante et la dernière des religions : la religion la plus aliénante car la notion inédite de l'homme-Dieu dépouille totalement l'homme de la conscience de son statut réel, au profit d'une représentation imaginaire de lui-même ; et la dernière des religions, parce qu'elle annonce la mise au jour de la vraie nature de la religion : une nature purement et strictement humaine. Tels sont les principes du matérialisme athée. Le bonheur doit être une notion laïque Afin d'éviter toute guerre de religion et toute soumission aux dogmes, mieux vaut encore considérer le bonheur des hommes sous la bannière de la laïcité. Surtout lorsque la religion, telle que la conçoit Pascal, s'acharne à dépeindre un homme faible, impuissant, imparfait, voué au malheur. [La religion rassure l'homme. Dieu est la lumière qui éclaire tous les esprits. L'amour de Dieu conduit à la sagesse. La connaissance des décrets divins, de l'ordre voulu par Dieu, est la seule voie qui puisse conduire au bonheur.] Sans la religion, l'homme aurait été écrasé par sa propre faillite L'homme, sans le secours de la religion, n'aurait probablement pas continué à lutter pour vivre.

La religion permet et promet à l'homme d'atteindre le bonheur. La religion rassure et guide l'homme dans l'existence. Mais, le bonheur n'est-il pas une affaire uniquement laïque ? Plus que la religion, c'est à l'Etat d'assurer la félicité de l'homme.

  • I) La religion contredit le bonheur humain.

a) Rien n'est plus important que la liberté et la tolérance. b) La religion ne doit pas s'opposer à la paix et à la liberté de penser. c) Le bonheur doit être une notion laïque.

  • II) La religion est la condition du bonheur de l'homme.

a) Sans la religion, l'homme aurait été écrasé par sa propre faiblesse. b) Dieu est un guide vers la félicité éternelle. c) La religion est la source du bonheur véritable.

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religion

« donc exister une religion sans Dieu.Le véritable athée est seulement « celui pour lequel les prédicats de l'être divin, comme par exemple l'amour,la sagesse, la justice, ne sont rien, et non pas celui pour lequel seul le sujet de ces prédicats n'est rien ».

Ilne suffit donc pas de nier l'existence de Dieu ou « le sujet de ces prédicats » pou être athée, il se proposeseulement de renverser la théologie en intervertissant le sujet et le prédicat : au lieu de dire « Dieu est sageet bon », il dit « l'homme est sage et bon ».

Feuerbach substitue donc à la religion de Dieu celle de l'homme.Autrement dit, l'homme doit adorer en lui-même les qualités qu'aucun individu ne peut sans doute réaliserentièrement, mais qui sont cependant celles de l'espèce humaine.

Réaliser l'essence humaine est l'affaire de lapolitique.

Cette finalité est en son fond religieuse, puisqu'il s'agit d'actualiser tout ce qu'il y a de possibilitédivine en l'homme : « Il nous faut redevenir religieux, il faut que la politique devienne notre religion.

» « L'opposition du divin et de l'humain est une opposition illusoire, elle n'est, autrement ditrien d'autre que l'opposition entre l'essence humaine et l'individu humain, et par suitel'objet et le contenu de la religion chrétienne sont eux aussi humains de part en part. La religion, du moins la religion chrétienne, est le rapport de l'homme avec lui-même, ouplus exactement avec son être, mais un rapport avec son être qui se présente comme unêtre autre que lui.

L'être divin n'est rien d'autre que l'être humain, ou plutôt, que l'être del'homme, débarrassé des bornes de l'homme individuel, cad réel et corporel, puisobjectivé, cad contemplé et adoré comme un être propre, mais autre que lui et distinctde lui : c'est pourquoi toutes les déterminations de l'être divin sont des déterminations del'être humain » Feuerbach , « L'essence du christianisme ». Feuerbach développe une critique matérialiste du christianisme, et par-delà, de toute religion pourvue d'un ou plusieurs Dieu x : le divin n'existe pas hors de l'humain, il n'est que la projection imaginaire que l'homme fait de sa propre espèce.

Tout Dieu est anthropomorphe, car c'est l'homme qui l'a créé à son image.

En Dieu l'homme se reproduit, enrichi des attributs de perfection et d'infini : « La conscience de Dieu est la conscience de soi de l'homme », mais de cela il n'en a pas conscience.

Il croit en ce Dieu illusoire.

Sa conscience est donc aliénée, cad dépossédée au profit d'un autre être, d'ailleurs imaginaire.

L'homme se pense lui-même , mais comme un êtreautre que lui.

Le christianisme est la plus aliénante et la dernière des religions : la religion la plus aliénante car lanotion inédite de l'homme- Dieu dépouille totalement l'homme de la conscience de son statut réel, au profit d'une représentation imaginaire de lui-même ; et la dernière des religions, parce qu'elle annonce la mise au jour de lavraie nature de la religion : une nature purement et strictement humaine.

Tels sont les principes du matérialismeathée. Le bonheur doit être une notion laïqueAfin d'éviter toute guerre de religion et toute soumission aux dogmes, mieux vaut encore considérer lebonheur des hommes sous la bannière de la laïcité.

Surtout lorsque la religion, telle que la conçoit Pascal,s'acharne à dépeindre un homme faible, impuissant, imparfait, voué au malheur. [La religion rassure l'homme.

Dieu est la lumière qui éclaire tous les esprits.

L'amour de Dieu conduit à la sagesse.

La connaissance des décrets divins, de l'ordre voulu par Dieu, est la seule voie qui puisse conduire au bonheur.] Sans la religion, l'homme aurait été écrasé par sa propre failliteL'homme, sans le secours de la religion, n'aurait probablement pas continué à lutter pour vivre.

La religionexplique, protège, donne un sens à l'existence, promet une félicité au-delà de la mort.La religion ne se veut pas une connaissance du monde tel qu'il est.

Il est plus pertinent de voir en elle unefaçon de structurer activement la vie humaine et de l'arracher au non-sens : cela à la fois par la pratique decertaines rites, et par l'adhésion à des dogmes et des mythes visant à exprimer et à affirmer, dans un langagesymbolique, une certaine conception de la vocation spirituelle de l'être humain et du sens de sa destinée–sens dont aucun discours cognitif ne peut et ne veut par principe parler. Dieu est un guideDieu est l'auteur de tout ce qui existe.

Il a offert aux hommes le pouvoir de la raison.

Cette raison, ditMalebranche, lui permet de participer à l'esprit divin, seule manière d'accéder à la connaissance du juste et du. »

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