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La religion est-elle le propre DE L'HOMME ?

Publié le 25/01/2020

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religion

Bergson oppose à cette première forme la religion dynamique des mystiques, qui consiste à ressaisir l'énergie créatrice à sa source, à retrouver l'élan vital, affirmant que Dieu est amour : l'univers ne serait que l’aspect visible de cette émotion créatrice. La religion aurait toujours à voir avec un mouvement créateur de dépassement, la transcendance : dépassement du présent vers l'avenir, du réel vers le possible.

Le dépassement de soi est-il l'accès au divin? Plusieurs interprétations sont possibles d'une même situation que l'on ne sait pas expliquer. Soit un poème réussi : on peut parler d'inspiration divine, ou d'inspiration poétique, ou du travail de la langue. C'est, à chaque fois, la manière dont l'homme se rapporte à lui-même qui est en question.

Feuerbach, dans L'Esprit du christianisme, fait de Dieu la manière dont l'homme se conçoit lui-même. Il s'agit d'un reflet inversé : toutes les qualités qu'il trouve en lui, l'homme les met en Dieu mais sous forme de perfections. Il s'agit d'une aliénation, une façon de se désapproprier ce que l'on pourrait posséder : si la religion est le propre de l'homme, au sens où elle lui est spécifique, on pourrait aussi dire qu'elle lui enlève ce qui lui appartient ou qu'elle le déprend de lui-même. Le propre de l'homme n'est-il pas d'avoir rien en propre, d'être à la recherche de ce qu'il doit être?

religion

« capacités humaines est la source de craintes et d'espoirs (conscience du temps) ainsi que du conflit entre individu et société (différencia­ tion des individus au sein de l'espèce), l'être humain s'invente un W monde pour servir de «socle» à son existence.

a: •La religion impose un système de valeurs qui ancre l'individu dans ::> 1-.J la vie sociale.

Pour Auguste Comte (qui y voit un synonyme de syn- thèse), le terme de religion« indique l'état de complète unité qui dis­ ~ tingue notre existence, à la fois personnelle et sociale, quand toutes et ses parties, tant morales que physiques, convergent habituellement .J vers une destination commune».

«La religion consiste à régler chaque nature individuelle et à rallier toutes les individualités» (Caté­ chisme positiviste).

Pour Durkheim et Mauss, qui ont défendu une définition sociale de la religion, celle-ci est l'expression symbolique de la transcendance de la société par rapport à l'individu : en vénérant des dieux, en se soumettant à des valeurs supérieures, l'homme ne fait que vénérer la société.

Ill.

Élan ou aliénation? •Bergson oppose à cette première forme la religion dynamique des mystiques, qui consiste à ressaisir l'énergie créatrice à sa source, à retrouver l'élan vital, affirmant que Dieu est amour : l'univers ne serait que l'aspect visible de cette émotion créatrice.

La religion aurait toujours à voir avec un mouvement créateur de dépassement, la transcendance: dépassement du vers l'avenir, du réel vers le possible.

•Le dépassement de soi est-il l'accès au divin? Plusieurs interpré­ tations sont possibles d'une même situation que l'on ne sait pas expli­ quer.

Soit un poème réussi : on peut parler d'inspiration divine, ou d'inspiration poétique, ou du travail de la langue.

C'est, à chaque fois, la manière dont l'homme se rapporte à lui-même qui est en question.

•Feuerbach, dans L'Esprit du christianisme, fait de Dieu la manière dont l'homme se conçoit lui-même.

Il s'agit d'un reflet inversé : toutes les qualités qu'il trouve en lui, l'homme les met en Dieu mais sous forme de perfections.

Il s'agit d'une aliénation, une façon de se désapproprier ce que l'on pourrait posséder : si la religion est le propre de l'homme, au sens où elle lui est spécifique, on pourrait aussi dire qu'elle lui enlève ce qui lui appartient ou qu'elle le déprend de lui-même.

Le propre de l'homme n'est-il pas d'avoir rien en propre, d'être à la recherche de ce qu'il doit être 7 >Flash bac p.

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