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la religion est elle une aliénation pour le bonheur de l'homme?

Publié le 06/02/2005

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religion
  3.1 Le paradis en chacun de nous.   « Le paradis est caché au fond de chacun de nous ; en ce moment je le recèle en moi et, si je le veux, il se réalisera demain pour toute ma vie. » DOSTOIEVSKI, Les Frères Karamazov.     3.2 Le dépassement de l'opposition entre bonheur ici-bas et bonheur dans l'au-delà.   Hegel tend à dépasser l'opposition entre le fini et l'infini, notamment dans la Phénoménologie de l'esprit. Opposer la vie ici-bas et la vie après la mort n'est pas une bonne solution. Le bonheur dans l'au-delà n'est pas exclusif c'est-à-dire qu'il peut se concilier avec le bonheur ici et maintenant.   3.

 

 

La formulation du problème n’est pas évidente. La question pourrait être reformulée ainsi : la religion est-elle un obstacle au bonheur de l’homme en tant qu’elle est une aliénation ? Ce qu’il s’agit ici d’interroger est le rapport entre la religion et le bonheur de l’homme ici-bas. La religion fait résider le bonheur dans l’espérance d’une vie après la mort, l’état de plénitude auquel tend l’homme ne serait donc pas accessible ici bas mais dans l’au-delà. Est-ce que cette conception du bonheur rend son accession ici et maintenant impossible ? Pour répondre à ce problème nous analyserons trois hypothèses. La première envisage la vie après la mort comme étant le seul lieu possible de notre bonheur. La deuxième souligne les limites de la religion, concernant l’espérance du bonheur après la mort, et les conséquences d’une telle conception. Enfin la troisième partie aura pour but de formuler une hypothèse conciliant la religion avec l’idée d’un bonheur actuel.   

religion

« 2.2 La religion est hostile à la vie.

La religion en repoussant le bonheur après la mort prive l'homme de satisfaction présente.

« Une religionqui, parmi toutes les heures d'une vie d'homme, tient pour la plus importante la dernière, qui prédit la fin de lavie sur terre en général, qui condamne tout ce qui vit à vivre au cinquième acte d'une tragédie, éveillecertainement les forces les plus profondes et les plus nobles, mais elle est hostile à toute nouvelleplantation, recherche intrépide, libre ambition : elle entrave tout essor vers l'inconnu.

» NIETZSCHE, Seconde considération inactuelle. 2.3 Le bonheur et la religion sont incompatibles.

Le bonheur promis par la religion est illusoire.

« La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de ladétresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle.

La religion est le soupir de lacréature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'espritest exclu.

Elle est l'opium du peuple.

L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel .

Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions.

La critique de la religion est donc en germe lacritique de cette vallée de larmes dont la religion est l'auréole.

» MARX Transition : Les limites de la religion quant à sa conception du bonheur sont réelles mais sont-elles insurmontables ? L'espérance peut-elle nourrir notre bien-être au jour le jour ? Troisième partie : La réconciliation du fini et de l'infini.

3.1 Le paradis en chacun de nous.

« Le paradis est caché au fond de chacun de nous ; en ce moment je le recèle en moi et, si je le veux, ilse réalisera demain pour toute ma vie.

» DOSTOIEVSKI, Les Frères Karamazov. 3.2 Le dépassement de l'opposition entre bonheur ici-bas et bonheur dans l'au-delà.

Hegel tend à dépasser l'opposition entre le fini et l'infini, notammentdans la Phénoménologie de l'esprit. Opposer la vie ici-bas et la vie après la mort n'est pas une bonne solution.

Le bonheur dans l'au-delà n'est pas exclusif c'est-à-dire qu'il peut se concilier avec lebonheur ici et maintenant.

3.3 La religion n'implique pas le malheur ici-bas.

La religion, et plus précisément la religion chrétienne, met au premierplan l'espérance d'une vie après la mort.

Nous pourrions penser alorsque la vie ici-bas n'est que l'antichambre du bonheur.

C'est pourquoiune des conséquences de cette conception serait la dépréciation denotre vie dans le temps, de notre vie mortelle et non éternelle.

Or lareligion ne vise pas la mise entre parenthèses de la vie présente maiselle lui donne un sens par l'espérance d'un monde futur.

Il ne s'agitdonc pas de faire de cette vie un malheur, qui incomberait à l'hommepour qu'il mérite le bonheur après sa mort, mais elle est l'occasiond'agir en vue du bien dès maintenant.

CONCLUSION Religion et bonheur ne sont pas incompatibles.

Si de prime abord l'espérance de la vie après la mort semble repousser l'accession du bonheur en approfondissant le point devue religieux nous constatons que loin de s'exclure l'un l'autre l'espérance et la sérénité ici et maintenants'appellent réciproquement.. »

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