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La Religion et la raison

Publié le 22/02/2012

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* Une fois sans conformité avec les principes de la raison ? (Du point de vu de la science). Quels sont les principes qui permettent à la raison de juger la foi et de tracer une limite infranchissables entre elles ? on pourra répondre à cette question grâce à trois principes fondamentaux, neutres, et s'articulant à partir d'une conception de la vérité ou de la certitude rationnelle. C'est le libre examen, les preuves et le désintéressement. Le libre examen Se servir de sa raison, c'est être capable de ne rien affirmer ou de nier avant d'avoir sérieusement et scrupuleusement examiné, pesé, et passer au crible une option, un sujet, ou une chose, lue ou entendue. Notre raison ne doit pas alors tenir compte de nos désirs et de nos émotions qui pourraient subjectiviser notre réponse. Nous disposons cependant de la liberté de douter et de suspendre tout jugement afin de chercher la vérité, pour ne pas nous retrouver dans l'erreur. OR, Cette prudence, réfléchit et rationnelle ne se retrouve pas dans la foi, puisque la foi est un sentiment. Comme pour beaucoup de personne, la foi se marque comme le sentiment d'une adhésion immédiate, avec une absence de doute et une passivité de la part du sujet qui est saisi et bouleversé par une révélation, et une communion avec Dieu.
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« La phrase « Credo quia absurdum est » : « j'y crois parce que c'est absurde », prononcée par un chrétien, peut êtreprise dans deux sens différents.

1ère : « absurde » peut signifier « contraire à la raison » et violer la connaissanceobjective, celle des lois de la nature.

2nde : « absurde » peut signifier « incompréhensible pour la raison » ce qui neveut pas dire impossible ou illusoire.

Ainsi, pour la foi, le miracle est l'irruption du divin au c½ur des habitudeshumaines et fades.Mais pourquoi faudrait-il croire aux miracles sans signes ni preuves ? (Quoi qu'il en soit…)Les miracles nourrissent la foi et persuadent celle-ci que ce qu'elle vénère n'est pas un mirage mais une puissanceréelle et efficace.

C'est la puissance de l'esprit sur la matière.

Cependant, certains philosophes concèdent aux noncroyants qu'il y a eu dans l'histoire biblique beaucoup de faux miracles, tenant plus des artifices et des coïncidencesque du divin. Le salut Enfin, la foi est espérance d'un salut ; où les justes connaîtront la béatitude d'une existence libérée de tous lesmaux et de tous les pêchés.

Ainsi, pour l'Eglise, un seul mot prône le salut, c'est le « feu ».

Bien qu'il faillel'interpréter, ce mot à deux sens très fort pour la religion.

1ère : la foi est comme un feu intérieur, un brasier quid'abord détruit puis purifie.

2nde : la foi est aussi un feu qui éclaire et qui réchauffe, auprès duquel on chercherefuge.La raison prend alors conscience de ses limites car cet infini divin est pour elle insondable et incompréhensible.

Ellequi ne connaît que le fini et le défini est anéanti face à l'infini et donc Dieu.

Car comme dit Pascal (pensées p.85) «c'est le c½ur qui sent Dieu et non la raison ». * Une foi raisonnable, compatible avec les principes de la raison ? (Une entente ?) A quelles conditions un accord mutuel entre raison et religion est-il possible ? Pour répondre à cette question nousénoncerons trois motifs en mesure de réaliser cet accord : L'harmonie, l'espérance et la tolérance. L'harmonie (n'est pas suffisant) Ce soutien mutuel peut être possible grâce à un argument : celui de l'ordre et de l'harmonie de la nature.De ce point de vu, l'existence de Dieu se conclurait à partir de l'observation et de l'intelligence de la nature et non àpartir de révélation.

Cette façon de pensée appelée le « déisme » fonderait l'existence de Dieu sur la connaissancedes lois régulières et universelles de la nature.Mais ces raisonnements ne sont pas capables de faire naître une foi et un sentiment d'amour à l'égard du « pèrefondateur ».

De même, cet argument ne tient pas car l'harmonie de la nature n'est pas égale partout et celavoudrait signifier que Dieu est « inconstant, et désordonné » (ce qui est religieusement impossible)Ainsi, il faut trouver un autre critère susceptible de réaliser cette entente car la raison a dessiné les contours d'unereligion rationnelle mais à exclut la foi. L'espérance (n'est pas suffisant) L'espérance ce caractérise ici par le choix d'un avenir avec ou sans Dieu, mais d'une façon très calculé.

Ce calculede probabilité se résumerait alors, comme le soutient Pascal à un jeu de hasard.

Je lance une pièce :Pile - Dieu existe, le gain sera infini « une éternité de vie et de bonheur » et la perte négligeable « la vie terrestreest superflue et éphémère ».Face – Dieu n'existe pas, le gain est négligeable, et la vie du joueur reste la même, ennuie, désordre,divertissements inutiles, illusions et angoisse de la mort…De ce point de vu, tout ce passe comme si la raison donnait un sens à la fois.

Mais cela n'est pas encore suffisant,car même si par calcul et « stratégie » le joueur décide de son avenir, quitte à se tourner vers la religion, celan'amène pas la foi qui est un amour exclusif pour Dieu.

Il faut donc trouver encore un autre critère. La tolérance (est le seul critère d'entente entre ces deux domaines) L'homme de foi n'est pas forcément un dévot ou un fanatique.

L'histoire nous instruit d'ailleurs assez sur lesconséquences sociales que produiraient un dogmatisme et une intolérance poussés à l'extrême.L'homme de foi doit ainsi refuser de se reconnaître dans cette religion déraisonnable.

Les humanistes (16è s.) ontd'ailleurs essayé de restaurer le sens originel de la foi et rendre celle-ci compatible avec les exigences de la vie ensociété.

Cela donnerait ainsi, le respect de la liberté d'autrui, de la diversité des opinions, des pratiques religieuses,et donc de la tolérance.

Alors, au lieu d'une foi aveugle, on cherche plutôt à susciter une foi éclairée par la raison.Il faut donc considérer que la foi n'est pas fatalement déraisonnable, et qu'elle peut être modérée et tempérée ; Cequi importe le plus, étant l'existence d'un lien social solide, noué grâce à des valeurs de solidarité, de justice et derespect. * Conclusion. »

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