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La science peut-elle résoudre les problèmes politiques ?

Publié le 01/01/2004

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L'histoire est l'histoire des progrès de l'esprit scientifique. La science doit désormais servir de référence pour le gouvernement. Mais, la foi aveugle dans la science n'est plus de mise. La science ne peut servir de modèle pour gouverner les sociétés parce qu'elle ne tient pas compte de la morale ni de la liberté humaines.

  • I) La science peut résoudre les problèmes politiques.

a) L'homme, en tant qu'individu, ne se suffit pas à lui-même. b) La science apporte des solutions techniques. c) L'ordre et le progrès reposent sur la science.

  • II) La science ne peut pas résoudre les problèmes politiques.

a) La science ne s'applique pas à la réalité humaine. b) La science n'est qu'un moyen et pas une fin. c) La science n'a pas à se mêler de politique.

.../...

« découvrir une vérité unique et sûre .

En ayant découvert ses erreurs l'homme est plus vigilant face à ses fauxpas, il s'approche donc de plus en plus de la vérité.

Husserl dira: De simples sciences de faits forment une simple humanité de fait...

Dans la détresse de notre vie...

cette science n'a rien à nousdire.

Les questions qu'elle exclut par principe sont précisément lesquestions qui sont les plus brûlantes à notre époque malheureuse pourune humanité abandonnée aux bouleversements du destin : ce sont lesquestions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute cetteexistence humaine...

Ces questions atteignent finalement l'homme entant que dans son comportement à l'égard de son environnementhumain et extra-humain il se décide librement, en tant qu'il est libre...de donner à soi-même et de donner au monde ambiant une forme deraison.

Or, sur la raison et la non-raison, sur nous-mêmes les hommesen tant que sujets de cette liberté, qu'est-ce donc que la science a ànous dire ? La simple science des corps manifestement n'a rien à nousdire, puisqu'elle fait abstraction de tout ce qui est subjectif.

En ce quiconcerne d'autre part les sciences de l'esprit, qui pourtant dans toutesleurs disciplines, particulières ou générales, traitent de l'homme dansson existence spirituelle, il se trouve, dit-on, que leur scientificitérigoureuse exige du chercheur qu'il mette scrupuleusement hors-circuittoute prise de position axiologique .

Mais est-il possible que le Monde etl'être humain en lui aient véritablement un sens si les sciences nelaissent valoir comme vrai que ce qui est constatable dans uneobjectivité de ce type ? Articulation des idées Idée centrale : des sciences qui ne s'attachent qu'aux faits (les sciences positives) ne peuvent répondre auxquestions essentielles et angoissantes qui se posent à l'homme. Explication: a) Les sciences des corps (physique, biologie, etc.) ignorent tout ce qui est subjectif (qui appartient au sujeten tant que conscience).Or l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne au monde une « forme de raison», dont les sciences physiques ne se préoccupent pas. b) Les sciences de l'esprit (psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure toutjugement de valeur (bien et mal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes. Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.

Or c'est le sens oul'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme. Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Telles sont les questions que les hommes se posent.La science peut-elle y répondre ? Elle y prétend dans une certaine mesure.

Mais ses réponses ne sont pascelles que nous attendons vraiment, car se prononçant uniquement sur des faits, la science se tait sur ce quiest au coeur de nos interrogations, le sens de notre existence. La science est un moyen et non une finLa science a permis d'apporter des solutions techniques à certains problèmes politiques (lutte contre lapauvreté, régulation des naissances, etc.).

L'homme de science doit réfléchir aux implications éthiques de sesrecherches.

Mais là s'arrête le rôle politique de la science.

Elle ne dispose d'aucune théorie permettantd'harmoniser les rapports humains. La science n'a pas à se mêler de politiqueL'homme de science m qui prend politiquement position doit le faire en son nom propre.

S'il ne respecte pascet impératif déontologique, il met au service d'un combat idéologique un savoir qui, par définition, doit segarder de l'être.

Comique, il l'est, dit Nietzsche, car, quoique savant, il n'est pas plus compétent, en matièrepolitique, que le commun des mortels.. »

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