LA tombe
Publié le 31/01/2016
Extrait du document
«
Les didascalies sont également propres au théâtre, et donnent des indications au metteur en scène sur
le ton et les gestes des personnages, permettant ainsi une meilleure compréhension de la scène.
On peut
alors plus facilement se représenter le registre de la scène.
Dans l'acte I des Justes de Camus, les
didascalies qui illustrent l'affrontement entre Kaliayev et Stepan montrent une évolution des sentiments
qu'éprouve Kaliayev, avec des didascalies successives comme « se dominant », « avec un effort visible
», « éclatant » et enfin « violemment ».
Au contraire, dans d'autres pièces comme L'île aux
esclaves de Marivaux, le ton du conflit est beaucoup plus léger.
Des didascalies telles que « siffle », «
riant » et « il chante » qui qualifient l'humeur de l'esclave Arlequin montrent l'ironie de la situation puisque
Iphicrate, l'ancien maître d'Arlequin, va à son tour devenir esclave.
De plus, dans Les fourberies de Scapin
de Molière, les didascalies montrent souvent l'intonation de la voix et la gestuelle des personnages lors d'un
conflit tourné de manière comique.
Par exemple dans la scène 2 de l'acte III, Scapin dit à Géronte, le
père de son maître Léandre, de se cacher dans un sac pour échapper aux hommes qui le recherchent.
Les didascalies indiquent alors que Scapin parle « en contrefaisant sa voix » pour se faire passer pour
quelqu'un d'autre et « il donne plusieurs coups de bâton sur le sac ».
Les didascalies contribuent donc à
aider le lecteur à comprendre la pièce, et indiquent ensuite au metteur en scène et aux acteurs comment
réaliser la représentation théâtrale de ces conflits.
Ensuite, lors de la représentation théâtrale, d'autres moyens peuvent être utilisés pour mettre en
scène les affrontements entre personnages.
Premièrement en ce qui concerne le jeu des acteurs, différents déplacements et gestes peuvent illustrer
la colère des personnages.
C'est le cas dans de nombreuses pièces de théâtre, comme dans Cyrano de
Bergerac d'Edmond Rostand.
En effet, dans la mise en scène de Marianne Serra et Philippe Canales, pendant
la tirade où Cyrano parle de son nez, il empêche Le Vicomte de passer à plusieurs reprises et le retient par le
bras.
Les metteurs en scène peuvent également jouer sur des différences de voix et de physique des
acteurs.
On retrouve ces oppositions dans la mise en scène par Jacques Nichet de la pièce de Koltès : Le
retour au désert.
En effet, le metteur en scène a choisi, pour les deux personnages sur le conflit desquels.
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